Alors qu'Imladris avait pris place avec charme et assurance dans cette vallée accueillante. Un certain seigneur reçu un courrier de Celeborn dans lequel il lui parla d'un royaume, au nord des montagnes grises. Plus d'un millénaire plus tôt, c'était bien de ses gardes qui étaient partis par là-haut. Il n'avait guère su qu'un des siens s'était épris d'une humaine sur place. S'il écrivait ce jour à Gil-Galad c'était pour bien autre chose.
Les yeux rivés sur ce qu'il était en train d'écrire, Gil-Galad perçu des pas puis une présence des plus familières. Il releva alors son attention vers son jeune, plus si jeune, bras droit qui venait d'arriver et le questionna de son regard lunaire.
Elrond : « Tu m'as fait demander ? »
Gil-Galad : « Oui, j'ai reçu un courrier de Celeborn. »
L'entendant expliquer, l'elfe au cheveux ébène s'approcha un peu plus, sagement.
Gil-Galad : « Peut-être te souviens-tu, il avait fait envoyer un petit groupe d'éclaireur par-delà les montagnes grises afin de savoir ce qu'il s'y trouvait. »
Elrond : « Oui. Il me semble que des royaumes d'Homme ont été trouvé. »
Gil-Galad : « En effet. Et l'un d'eux semble être un royaume plutôt prospère et bien tenu. Seulement, ils sont en proies à des guerres. »
Elrond : « Ils ont besoins d'aide ? »
Gil-Galad : « Il semblerait qu'ils n'en demandent pas, mais Celeborn me demande quand même s'il m'est possible de m'en assurer. »
Elrond : « Je peux m'y rendre si tu le souhaites. »
Gil-Galad : « Pas besoin, je compte y aller. »
Elrond : « Tu es sûr ? Il y a pas mal de tensions en ce moment. »
Gil-Galad : « Justement, je voudrais m'assurer de ce qu'il se passe là-bas et qu'on ne finisse pas pris en étau. »
Elrond : « Je comprends. »
Gil-Galad : « Je vais prendre route demain, avec juste quelques gardes. »
Elrond : « S'il devait y avoir le moindre souci, préviens-moi. »
Gil-Galad : « Ne t'inquiètes pas. Quoi qu'il en soit, je te laisse les clés du royaume. »
Elrond se crispa légèrement bien qu'une fierté certaine brillait dans son regard. Gil-Galad avait une confiance aveugle en lui et le lui prouvait là encore.
Comme il venait de le prévoir, Gil-Galad prit route le lendemain avec Urin, un de ses gardes proches et quelques autres soldats pour ce royaume du nord.
Voilà un mois que leur père était parti pour le front. La nuit n'allait guère tarder à tomber et Ambeliel finissait de se préparer pour aller prendre son service. Finissant de nouer son épée autour de sa taille, elle tendit l'oreille vers les pas qui approchait de leur maison. Sa sœur était en train de rentrer. Calmement, elle s'approcha des buches qu'elle avait rentré plus tôt et en remit une dans l'antre du feu afin de le rendre un peu plus vif. La porte grinça à ce moment et Ambar la repoussa en soupirant lourdement.
Ambar : « La nuit arrive, il fait froid. »
Ambeliel : « Oui, l'automne est là. »
Dit-elle en se tournant vers sa sœur.
Ambeliel : « Tu rentres tard d'ailleurs. »
Ambar : « J'ai dû aider pour l'approche de visiteurs. »
Ambeliel : « Des visiteurs ? »
Ambar : « Oui, les éclaireurs ont vu des cavaliers arriver du sud. »

VOUS LISEZ
Purifié par la pluie
FanfictionUrin : « Nous avons été envoyé suite au courrier de votre roi mentionnant une guerre. » [...] Ambeliel : « Donc vous n'êtes pas un simple soldat » Gil-Galad : « Je ne veux pas que cela change votre comportement avec moi » Ambeliel : « Pourquoi ? » G...