Chapitre 15

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J'avais pris ma décision, je n'irais pas à Fairy Tail. J'en avais informé le vieux Sasaki. Il avait fait une mine triste, et avait tenté de me résonner, mais j'avais fait la sourde oreille. Continuant de refuser et m'énervais quand le vieil homme remettait ça sur le tapis. J'étais extrêmement irritable.

J'étais en grande dépression et ne dormais pas bien la nuit. Un rien pouvait m'énerver, même le vendeur de porte à porte les envoyait bouler. Point positifs, ils ne revenaient pas après, ça avait arrangé Grand-Père. Je n'allais pas bien, je le savais, mais je n'avais aucune volonté de changer. Je n'avais aucun problème ici et je pouvais lire et dessiner toute la journée, je n'avais que ça à faire de toute façon.

Je ne voulais pas m'avouer que je m'ennuyais. Je n'avais pas mal, personne ne me faisait de mal. Et je pense que si je ne faisais rien, que je sortais très rarement, que je ne voulais pas rejoindre de guilde. C'était par peur de souffrir à nouveau. J'avais été briser durant deux ans.

- Pourquoi ne veux-tu pas rejoindre Fairy Tail ? Me demanda Grand-Père pour la énième fois depuis que Makarof était venue cinq jours plus tôt.

- Je suis très bien ici ! Et je ne veux pas toucher à la magie. Elle a tué trop de gens autour de moi !

- Tu pourrais apprendre à la contrôler. Tu serais bien là-bas. Il y a des enfants de ton âge, des orphelins. Et le maitre a même un petit-fils qui a l'âge à ton frère. Me dit-il, je me levais vivement.

- Frère qui est surement mort quelque par où qui était parmi tous ses corps défigurer qui baignait dans le sang ! Criai-je, il sursauta et prit un air triste. Je savais que je lui faisais mal à lui aussi et aux autres villageois qui me voyaient comme ça. Mais je n'y pouvais rien.

- Tes parents, aurais surement voulu que tu vives. Que tu ailles de l'avant. Tous auraient voulu ça. Les quelques survivants, c'est ce qu'ils font, ils avancent.

- Sauf qu'eux ont une famille. Commençai-je. Moi... Moi je n'ai que toi Grand-père... Je ne veux pas aller là-bas ! Il soupira et leva la tête vers moi.

- Réfléchi juste. Pense que tes parents aurais voulu revoir leur fille souriante qui sautait de joie quand elle allait manger son plat préférer. Me dit-il. Je pris mon assiette et annonçai que je n'avais plus faim, je lavai mon assiette et parti m'enfermer dans ma chambre.

Depuis, j'y avais beaucoup réfléchi malgré moi. Devrais-je vraiment rejoindre une nouvelle guilde ? Mes parents en sera-t-il heureux ? Mais, et si pendant que je ne suis pas là, le village est attaqué et que Grand-père meure alors que je ne suis pas là ? Et cette guilde sera-t-elle vraiment comme le dit le petit vieux qui est venu ? Et si Fumi rentre et qu'il ne me trouve pas ? Et qu'il part, me croyant morte, sans même aller voir Grand-Père ?

Je ne sais pas ! Je n'en sais rien ! Je n'arrivai pas à réfléchir clairement, j'ai tellement de bordel dans la tête que je n'arrive même pas à finir mon dessin ! Dessin bien sombre d'ailleurs. C'est un animal sortant de l'enfer, il est mélangé avec plusieurs espèces. C'est une expérience ratée du dieu de la mort. Et il veut la tuer, sur mon dessin, il y a une arme, prête à tuer l'animal comme ses congénères qui jonche au sol. Beaucoup de mes dessins son sombre comme ça. Certains sont un paysage, mais dessiner à ma façon. Des corbeaux avec des globes oculaires dans le bec et d'autres choses du genre.

La fin de la semaine arriva. Makarof revint donc comme il l'avait prévu pour entendre ma réponse. Grand-père m'appelait, je sortis de ma chambre et arrivai dans le salon. Le petit vieux était là, tout sourire. Qu'est-ce qui peut le faire sourire comme ça ? En général, les gens du village ont un air triste quand il me regarde. Pourquoi lui il sourit ?

Enchaînée À La Foudre (Luxus x OC)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant