Kokoronashi(Nishinoya Yuu X Suzuki Umiko)

Quartier libre

Trigger warning:

Violence parentales.

Abus physique et psychologique.

Les trigger warning deviendront très fréquent avec les scènes de Kohaku, si vous voulez que je précise les passages la prochaine fois d'une manière ou d'une autre dites le moi.

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- Fin des cours, Harupuro-

Elle s'attendait naïvement à voir son meilleur ami à la sortie mais fût quelques peu surprise de voir la voiture de son père garée devant l'entrée, son regard sévère transperçant la vitre du véhicule lui signalait qu'elle allait passer un sale quart d'heure ce soir.

- Monte. Ordonna-t-il.

Elle serra le sangle de son sac nerveusement avant de prendre place sur le siège passager en silence, évitant le regard dur et calculateur de son père.

- Avant ton cours j'ai un mot avec toi dans le salon. L'informa-t-il. Et j'ai pris la liberté d'allonger tes séances, elles feront désormais trois heures et demi.

- Mais...

- Ne discute pas, tu sais que tu dois étudier d'avantage pour reprendre ton niveau, actuellement ta médiocrité est inacceptable.

- Désolée...

- Aussi-il se tourna vers elle- je peux savoir pourquoi tu traîne encore avec ce gamin traître à son sang?

Elle se figea à la mention du métisse(surtout que son père se permettait des fois les pires insultes) et son sang battu dans ses oreilles, énervée.

- Aïshuu-kun est mon meilleur ami et...

- Arrête  avec ces histoires. Cria-t-il en freinant brusquement. Je t'avait dit de ne pas te mêler aux gens, mais bien sur tu dois toujours n'en faire qu'à ta tête j'imagine?

- Il n'a rien fait de mal...

- Là n'est pas le sujet. Souffla-t-il bruyamment en appuyant sur l'accéllerateur. On rentre.

La voiture démarra sur les chapeau de roue et Umiko observa les rues défiler devant ses yeux, elle pouvait sentir la férocité et l'énervement de son père à chaque virage qu'il prenait et priait tout les dieux qu'elle connaissait pour qu'ils n'aient pas un accident.

Elle soupira et lissa les plis de sa jupe par ennui, serait-ce toujours ainsi? Allait-elle être à nouveau mise en cage pour l'avoir déçu ou désobéi? pourtant elle n'avait rien fait de mal, du moins elle pensait, mais la logique de Suzuki Haruhi était bien compliquée à comprendre ; elle repensa à Aïshuu et espérait qu'il n'était pas en train de l'attendre à la sortie de l'académie, il serai bien attristé sinon, puis ses pensées se dirigèrent vers les joueurs de Karasuno, ils étaient surement en train de se préparer pour les futur match à venir, ou peut-être étaient-ils en train d'étudier? Elle se saurait bien portée volontaire pour aider Nishinoya à étudier, ainsi elle pourrait se rendre utile au près de lui.

Elle espérait que son absence n'allait pas trop peser sur eux avant de se résigner avec un petit sourire méprisant, méprisant envers elle même ; après tout, il n'y avait aucun moyen qu'elle leurs manque autant, ce n'était qu'une amie qui passait de temps à autre rien de plus.

Oui, Umiko avait un manque de confiance en elle colossale quand il s'agissait des relations humaines.

Une fois arrivés, son père se gara en deux temps trois mouvements et pressa sa fille de le rejoindre à l'intérieur de la maison, la lycéenne franchit rapidement le pas de la porte avant d'avoir retiré ses chaussures et rejoignit son père dans le salon ; une fois arrivée elle se figea à la vue de son tuteur assis sur un fauteuil tout sourire, sa mère était debout les bras croisés, visiblement pressée, Haruhi se dirigea vers le milieu du salon et ordonna à sa fille de s'approcher.