Kokoronashi(Nishinoya Yuu X Suzuki Umiko)

Tu as survécu

Le corps endoloris et affaiblis, elle tourna la tête légèrement vers le coté, son regard fatigué croisa les iris surpris de son meilleur ami qui avait l'air de s'être réveillé d'un long sommeil, la jeune fille réussit à peine à murmurer son nom quand ce dernier la pris délicatement dans ses bras les larmes coulant jusqu'au creux de son cou et sur ses épaules.

- Tu es réveillée...tu es réveillée...

- Pardon...

Il lui embrassa la joue et la détailla du regard, son sourire déformé par une grimace de soulagement et des larmes qui ne s'arrêtaient pas.

- Panique pas d'accord? Lui recommanda-t-il. J'arrive tout de suite ok?? je...je vais chercher un infirmier...oui...et le médecin...oui...

Il l'enlaça à nouveau et la jeune fille, bien qu'un peu perdue, l'entendait murmurer des prières et des remerciements avant de quitter la chambre en trébuchant un peu partout, l'Uenoyama lui avait semblait pâle et fatigué le pauvre, mais surtout...

Pourquoi était-il reconnaissant qu'elle soit vivante? Ne lui en voulait-il pas de l'avoir laissé tombé?

Quelques instants plus tard le médecin arriva avec un petit groupe d'infirmières tirant une charrette remplis de matériel médical, de seringues et de fioles, celui-ci fût par ailleurs surpris de la voir réveillée mais lui sourit gentiment.

- Content de te voir de nouveau en vie Suzuki-san, je suis ton médecin traitant, je vais te faire une série de tests médicaux pour voir si tout va bien, votre réveil a été surement brusque, d'accord?

Elle ne répondit pas et se contenta de baisser les yeux, intimidée, elle ne voulais pas passer de tests, encore moins qu'un étranger lui touche le corps, mais l'infirmière à coté lui promis de l'accompagner et de l'aider, la jeune fille accepta sans rechigner, elle n'avait pas le choix de toute façon.

Aïshuu les attendait à l'extérieur et avait eu l'interdiction de contacter qui que ce soit dans la journée avant la fin des tests ce qu'il accepta également sans broncher comprenant la procédure, mais il était extrêmement heureux de retrouver enfin sa meilleure amie en chair et en os (même si elle avait plus la peau sur les os que de la chair), il continuait à prier avec ferveur que tout ailles bien pour elle et qu'elle puisse reprendre le cours normal de sa vie. 

Le médecin revint lui parler quelques minutes plus tard et le pris à l'écart vers un coin plus calme pour discuter de l'état de la jeune fille.

- Son état physique est stable mais toujours un peu faible, elle dois être alimentée petit à petit pour regagner des forces et subir des séances de rééducation physiques pour fortifier ses muscles et les faire fonctionner à nouveau, c'est clair?

- Oui.

- Je vous demanderez de contacter qu'un cercle très restraint, elle est encore faible physiquement et psychologiquement, le moindre choc pourrait anéantir tout le travail qu'on est en train de faire, il ne faut pas la brusquer.

- Combien de temps le traitement prendra du temps? 

- Des mois, peut être des années, selon sa volonté et sa force, mais elle a surtout besoin d'une assistance psychologique et thérapeutique, ne vous en faites pas, faites juste ce que je dis, et n'essayez ps trop d'intervenir brusquement.

Le métisse se senti démuni face à cela, le médecin posa une main compatissante sur son épaule et poursuivit:

-  Si vous pouvez l'aider doucement à reprendre confiance, alors je vous laisse carte blanche, mais ne faites pas plus, c'est au delà de vos compétences.

- Je comprend...Merci docteur.

Avec un sourire il retourna au chevet de la jeune fille, Umiko était à moitié allongée et regardait le plafond, elle lui adressa un sourire coupable avant de baisser les yeux, le métisse compris que la culpabilité augmentait dans son coeur et voulais au moins diminuer son effet.

Il voulais qu'elle vive et que tout ces traumatismes soient jetés dans le registre  du passé et  clôturés à jamais, délicatement il lui pris la main et la serra tendrement, celle-ci l'observa avant de soupirer

- Tu m'en veux? De t'avoir laissé? murmura-t-elle

- Je suis juste heureux que tu sois revenu, tu va guérir et tout deviendra meilleur. Lui promit-il.

- Et les autres?

- Personne ne t'en veux Umi, pour être honnête, on s'en veux à nous même de ne pas avoir été là pour toi quand il le fallait.

- Ce n'est pas vrai! C'est...

- C'est ça notre problème. Rit-il. à moi,  à toi et à tout le monde, on veut tous se protéger les uns les autres qu'on s'oublie, sauf qu'on dois prendre soin de nous aussi, ça n'a rien d'égoïste c'est juste la plus grande preuve d'amour vers soi qu'on peut transmettre.

- à croire que je me déteste...

- L'amour ça s'apprend, et ça prend du temps, que ce soi pour soi ou pour les autres.

La jeune fille tiqua quant à la mention d'amour vers autrui, elle n'avait pas l'impression d'avoir donné de l'amour ou de l'avoir préservé, elle faisait que tout foirer, elle demanda:

- Est-ce que...quelqu'un est venu...me voir?

- Tu demandes quelqu'un en particulier?

Après un bref silence elle murmura:

- Nishinoya.

- Oui il est venu, plusieurs fois mêmes, il t'a apporté des fleurs et  restait souvent te parler.

- Pourquoi ferait-il ça...

- Peut être parce qu'il tient à toi. Dit-il dans un ton qui se voulais neutre. Tu restes une personne importante pour lui, et jamais il ne pourrait t'en vouloir.

- Mais moi je m'en veux...pour tout...je ne sais même pas quoi faire pour me faire pardonner...

Il lui pris l'autre main et la regarda droit dans les yeux, un petit sourire aux lèvres.

- Et si tu te vengeai ?

- Quoi?! Qu'est-ce que tu racontes?! S'insurgea t elle.

- C'est en grande partie à cause de ce que t'a fait ton tuteur et tes camarades que tu es ici, ils veulent te voir vulnérable et brisée mais toi, tu sais qu'au fond de toi que tu es meilleure.

- Je ne le suis pas.

- Si, crois moi tu l'es, on va leurs montrer, je vais t'aider à aller mieux, tout le monde ici va t'aider, et on va leurs montrer à quel point Suzuki Umiko est une personne forte et que personne d'autre ne peux la faire flancher ou lui faire peur.

- Tu crois vraiment ce que tu dis? Rit-elle amèrement.

- Oui, parce que j'ai confiance en toi, j'ai toujours eu confiance en toi.

- Mais...j'ai trahis cette confiance...non? Demanda-t-elle dans un souffle.

- Bah non qui t'a dit ça? Rit-il. J'ai toujours eu confiance en toi et j'ai toujours confiance toi, tu es ma soeur de coeur après tout.

La première larme tomba discrètement de son oeil gauche avant de baigner et d'humidifier complètement son visage, les membres tremblant elle se jeta sur les épaules de l'adolescent pour l'enlacer, son coeur cette fois-ci, vide de toute culpabilité était remplie de gratitude mais surtout de peur, briser ses croyances n'était pas si facile et les deux le savaient, mais ils devaient faire de leurs mieux et s'aider mutuellement.

- On va faire de notre mieux d'accord? murmura-t-il

- C'est promis, et cette fois je ne mens pas.

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Je suis pas satisfaite dirait une piècede théatre, mais il faisait tellement humide et j'étaitsi fatiguée ,sorry.

(cn you tell la fatigue?)