Le lendemain tout était pareil, le silence dans la maison, les membres endoloris et la tête encore lourde de cauchemar ; silencieusement et marchant sur la pointe des pieds, Umiko se dirigea vers sa chambre pour se préparer, elle essuya ses larmes séchés devant son miroir et n'essaya même pas de sourire.
Pourquoi le ferai-t-elle?
Avec un soupire elle enfila lourdement son uniforme et tourna la tête vers son calendrier, ses yeux observèrent la date du 2 juillet avec tristesse, elle était stupide d'avoir cru à une possible relation entre eux, ils n'étaient tout simplement pas fait pour être ensemble, c'était stupide de sa part ; Nishinoya devait lui parler certes, il devait lui dire quelque chose d'important certes, mais pas qu'il l'aimait.
ça serai tellement stupide de sa part de croire à ça.
Elle se coiffa les cheveux en simple queue de cheval et descendit silencieusement à la cuisine, sa soeur était en train de se réveiller tandis que Minami et Chinami dormaient toujours, la jeune fille avait senti les jumelles se collaient à elle dans son sommeil et elle n'avait pas le coeur de les repousser ; elle voulais que toute cette misère s'arrête, qu'elle part au plus vite à Okinawa.
Elle était fatiguée, Miyagi la rendait misérable.
Sa soeur ne parlait pas et somnolait toujours dans sa tasse de café, au vu de ses cernes, Akiko avait dû dormir encore plus tard que d'habitude et son réveil ne faisait qu'office d'acte de présence pour la lycéenne, Umiko fit une petite grimace sensée représenter un sourire avant de finir son verre d'eau et retourna dans sa chambre préparer ses affaires ; une fois à l'intérieur elle ferma la porte et se laissa glisser contre elle, elle serra ses genoux à sa poitrine et laissa ses larmes couler.
Son père allait retourner ce soir et demain était la remise des bulletins de fins de trimestres : la jeune fille n'avait aucune idée de ses résultats scolaires, elle avait peur d'avoir encore chuté, spécialement ces derniers jours, elle espérait de tout coeur l'absence de ce scenario afin qu'elle soit préservée de ses cris et ses blâmes ou pire, ses coups.
Aux environs de 6h30, elle saisit son sac et décida de partir, sur la table de la cuisine, sa soeur dormait sa tasse de café encore fumante à la main, qu'avait-elle fait pour être aussi fatiguée? La jeune fille la regarda, intérieurement amusée, et lui déposa un draps sur les épaules avant de quitter la maison en silence.
L'atmosphère dehors n'était pas particulièrement humide ou étouffante, mais Umiko n'était pas rassurée,elle n'était pas d'humeur à courir à travers les ruelles, sauter ou essayer d'attraper les nuages, de toute façon là où elle allait les nuages n'avaient aucune couleur et l'air aucun goût.
-Matin-
Sa routine repris : coups, moqueries et insultes , Umiko ne faisait rien d'autre que de se protéger le visage toujours pour minimiser les ecchymoses et embêter ses proches ; elle ne voulais même se réfugier dans la salle des professeurs, d'ailleurs elle évita un maximum de croiser la route de la professeur Hashimoto, cette dernière par ailleurs commençait à recevoir un traitement différent de ses collègues et de la part de certains élèves.
Les rumeurs circulaient vite et bien qu'Umiko ne soit pas au courant pour le moment, rien ne disait qu'elle reste ignorantes pour toujours.
- Après-midi-
Le vent sur le toit faisait du bien, dommage que les bords étaient protégés par une grille et un grillage, quel était exactement l'intérêt? Pour qu'elle ne saute pas? Pas faux, mais elle ne voulais pas mourir en sautant d'un toit.
Le vent souffla dans ses cheveux faisant sécher ses larmes qui coulaient automatiquement à chaque sentiment douloureux, elle s'allongea sur le sol brûlant et ferma les yeux attendant le sommeil, peu importe aujourd'hui si elle ratait à nouveau les cours.
VOUS LISEZ
Kokoronashi(Nishinoya Yuu X Suzuki Umiko)
FanficÊtre amoureux de quelqu'un peut sembler la meilleur chose qui puisse exister. Vous voulez voir cette personne s'épanouir, sourire, rire, vous voudriez la protéger à tout prix après tout, son bonheur est prioritaire au votre non? Mais cela en vaux-t...