Véritables remords ou pas?

36 2 0
                                    

Durant les jours suivants, l'ambiance à HaruPuro était comme d'habitude à la fois énergique et concentrée en grande majorité sur les études, mais cette frivolité était dû aux nouvelles et rumeurs qui circulaient depuis quelques jours ; en effet, l'information de la tentative de suicide d'Umiko n'était pas passée inaperçue surtout parmi ses camarades qui était maintenant le sujet principale de conversation.

Pour certains l'action était surprenante, personne n'aurai pu se douter que la jeune fille allait mettre fin à ses jours et pour ses camarades c'était l'info du siècle, certains disaient qu'elle cachait des choses et avait des trucs à se reprocher d'autres la trouvaient stupide d'avoir fait ça.

- Ah bah dommage. Commenta Kyo. Qui l'aurais cru?

- Pas moi en tout cas. Soupira Ami. Elle est vraiment premier degré, c'était juste une blague.

Dans un coin de la pièce, un groupe de fille discutait en chuchotant, elles étaient à l'écart et observaient anxieusement leurs camarade, l'une d'entre elles s'approcha du centre de la classe vers l'ancien pupitre de la Suzuki et passa une main sur le bois.

- C'était vraiment pas sympa de votre part. Leurs reprocha-t-elle. Suzuki-san était harcelée c'est normal qu'elle ai tenté de se suicider!

- Tu parles pour qui toi? Demanda un garçon en la regardant de travers. On a rien fait de mal.

- Si vous étiez odieux, tous comme vous êtes, la pauvre devait être si seule...

Kyo éclata de rire et s'approcha de la fille, il lui ébourrifa les cheveux et demanda d'un air moqueur:

- Ooooh Suzuki était toute seule, et toi où était-tu? Ou alors c'est plus facile de nous faire la morale, qui est le vrai fautif ici dit moi?

- On est tous fautifs! Dit une autre. Et on dois aller s'excuser au près d'elle, je suis sure qu'elle va nous pardonner, on ne lui a fait aucun mal.

- Et puis, vous étiez terrifiants! On ne pouvait rien faire contre vous! 

Kyo observa Ami qui le regardait avec de gros yeux avant d'éclater à son tour de rire, un rire si puissant qu'elle du se tenir le ventre.

- C'est la meilleure celle là. Pleura-t-elle. Ah j'adore! Allez y demander pardon à cette pute, genre on es fautif.

Elle s'essuya les yeux et s'approcha de la fille dangereusement:

- Mais Kyo a raison, nous on ne faisait que s'amuser, si tu tenait tant à ta camarade tu n'avait qu'à réagir avant, et ne te trouves pas d'excuses, tu l'a quand même poussé dans les escaliers, brûler ses cahiers et lui a presque coupé les cheveux.

- J'avais pas le choix vous...

- Est-ce que je t'avait dit de le faire? Non, alors pose toi les bonnes questions.

La jeune fille serra les poings frustrée, ses joues étaient colorées de rouge et ses yeux pleins de larmes, elle retourna vers son groupe d'amis et les filles s'arrangèrent pour rendre visite à l'hospitalisée en fin d'après midi et lui apporter des fleurs et des fruits, même sien théorie elle ne les verrai pas elle s'imaginaient quand même la jeune fille leurs sourire gentiment comme elle le faisait toujours.

****

-17h45-

Les bras chargés d'un bouquet de roses et d'un melon dans un sac le petit groupe arpentait les couloirs de l'hôpital à la recherche de la chambre de la convalescente, suivant les instruction d'un infirmier elles montèrent un nouvel étage plus silencieux et se dirigèrent vers une chambre  située au bout du couloir, à peine eurent-elles la possibilité de tourner la poignée qu'une voix retenti derrière elles:

Kokoronashi(Nishinoya Yuu X Suzuki Umiko)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant