Kokoronashi(Nishinoya Yuu X Suzuki Umiko)

Réglement de compte

Des bruits de petits talons réveillèrent Kohaku qui était toujours endormi sur le pas de la porte, il leva les yeux et aperçu la silhouette d'Akiko s'approcher de lui, le tuteur devait s'avouer que malgré l'âge de la jeune femme, sa silhouette et son corps étaient sensuels et donnaient envie, bein que les femmes plus mures ne soient pas son genre de fantasme, il ne refuserai pas une nuit d'essais.

Il se leva de la marche et lui sourit en guise de salutation, sourire qu'elle ne rendit pas, elle se contenta de croiser les bras et de le dévisager de haut en bas.

- Qu'est-ce que tu fiches ici? Demanda-t-elle brusquement.

- Cela fait des heures que j'attends Umiko-chan. Avoua-t-il. Nous devions étudier après tout n'est-ce pas.

- Elle n'est pas ici, et tu devrai déguerpir avant que je t'arrache la tête. Menaça-t-elle.

- Madame. Rit-il nerveusement. C'est votre père qui...

- Je me fiches pas mal de ce que peut penser mon père, tu n'a pas t'a place ici alors dégage.

- Bon très bien. Soupira-t-il de défaite. Savez-vous quand même où est Umiko?

- Je n'en ai aucune idée, comme tu le vois j'étais en soirée.

- Vraiment? Demanda-t-il malicieusement. Sans vos filles?

- Mes filles sont chez une amie, elle les garde pour ce soir, quant à ma soeur je ne sais pas, elle était toujours à la maison quand je suis partie.

- D'accord. Dit-il avec un sourire métallique. Et pourquoi êtes vous là?

- Mon père m'a appelé aussi, et je suis venue lui parler, donc va t'en avant que je devienne violente.

- Enfin...ne nous emportons pas je...

Excédée, Akiko le saisit par la gorge et le plaqua contre la porte de la demeure avant de lui murmurer à l'oreille :

- J'ai des ciseaux dans mon sac et je n'hésiterai pas à m'en servir, je m'en fiche pas mal de ton état après mais je te conseille -elle resserra son emprise- de déguerpir tout de suite et d'arrêter ce petit jeu vicieux avec ma soeur.

- Je ne vois pas de quoi...

Elle resserra son emprise et lui empoigna les cheveux si fort qu'il avait l'impression que son cuir chevelu allait se détacher d'une minute à l'autre.

- ça va ça va je pars je pars. Supplia-t-il en suffocant.

Avec une dernière pression elle le relâcha en le jetant en sol, Kohaku l'observa une dernière fois avant de se lever, il épousseta ses vêtements et soupire en se tenant la gorge.

- Dommages, moi je ne fait qu'aider Umiko à avoir un bel avenir, bon, à la prochaine.

Il s'éloigna sous le regard meurtrier d'Akiko qui rentra à la maison après une grimace de dégout. Il marcha lentement pendant plusieurs mètres avant de prendre une ruelle et s'arrêta, l'étudiant se laissa glisser contre le mur vierge éclairé par la faible lumière d'un lampadaire, la main sur la gorge laissant échapper un soupir et gémissement d'extase ainsi qu'un puissant rire qui ricocha sur les parois de la ruelle.

- Merde. Dit-il d'une voix rauque. Dommages que sa soeur ne soit pas aussi sexy et entreprenante, aaaahhhh merde j'en ai envie maintenant.

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Avec un soupir, Akiko entra dans la maison, se déchaussa et retira sa robe de soirée pour un pyjama beaucoup plus comfortable avant de s'allonger sur le canapé, une bouteille d'eau à la main, la journée l'avait bien fatiguée mais elle était heureuse de voir sa soeur épanouie, bientôt elles passeront le dernier mois de vacances dans leurs ville natale et tout ses problèmes s'envoleront.