Rien n'a changé, tout a empiré

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TW : Harcelémenet scolaire

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Naïve et idiote qu'elle était de penser que sa situation changerai ou stagnerai, bien au contraire, son calvaire avait augmenté vers un palier qu'elle n'avait jamais soupçonnés, là où, d'ordinaire ses harceleurs se contentaient de la frapper et l'insulter de noms peu valorisant semblaient maintenant déchainer toute leurs haine.

Les coups devinrent plus violents, ses camarades utilisaient même des matériaux des classes tel que les chaises ou les épais manuels, les insultes furent plus blessantes suivant des menaces de mort ou de tortures, plusieurs fois quelques garçons lui tenaient des traquenards et pièges à des angles éloignés du couloir pour elle ne savait quelle fin.

On lui tirait les cheveux, on la mordait, on tentait de l'étrangler, et quand les professeurs remarquaient quoique ce soit ils tournaient simplement la tête comme s'ils n'avaient rien vu ; Umiko n'avait plus personne sur qui compter à l'académie et n'avait même plus la force ni la capacité d'éviter les coups ou de cacher son visage, elle ne pouvait même plus allait se réfugier sur le toit puisque même cette cachette avait été découverte et elle avait trop peur de se faire jeter d'en haut.

***

Cachée dans un cabine des toilettes, la jeune fille crachait le sang qui coulait de son nez et de ses lèvres blessées, elle avait un gros hématome à l'oeil et des traces de griffes sur le cou, tout ça car elle avait osé répondre méchamment à Ami et cette dernière c'était vengée juste à la fin du cours ; Umiko soupira, devrait-elle subir ça jusqu'à la fin de l'année?!

Retenant ses larmes elle s'adossa au mur quand une bassine d'eau lui tomba dessus la mouillant intégralement, la porte qu'elle avait fermée s'ouvrit avec violence arrachant le crochet et elle fût trainée au sol par les cheveux ; elle tenta de se débattre malgré l'eau sale qui était aspergée à son visage et le balais de nettoyage qui lui obscurisait sa vision.

- On va te laver les cheveux. Dit Ami moqueuse. Ma pauvre ils sont tous sales.

- Elle dois pas les laver souvent avec son travail de nuit. Ajouta une fille en riant.

- Je suis sure qu'on va trouver des substances dégoutantes dedans. Poursuivit l'autre.

- Eww!! Nettoyant nettoyons lui même la bouche.

Les rires présents à ses cotés l'assourdissaient et son corps lui faisait de plus en plus mal, la rage au ventre elle tenta de se relever en poussant ses assaillante ce qui ne fit qu'accentuer leurs colère, l'une d'elle lui écrasa le dos et la saisit par les cheveux avant de la pousser vers les lavabo et actionna le robinet d'eau froide.

- Maintenant tu va te calmer. Menaça-t-elle.

Elle lui enfonça la tête dans l'eau l'empêchant de respirer tandis que les autres s'attaquaient à d'autres parties de son corps en la piquant avec de longues aiguilles chauffées, à cause de l'eau Umiko ne pouvait pas hurler et même les larmes n'arrivaient pas à atteindre ses yeux, elle infligea un coup de pied au genoux de son assaillante et tenta de fuir avant qu'Ami la saisisse par le cou et ne la plaque contre le mur, des aiguilles dans la main.

Son regard était froid, méprisant, remplie de haine et de dégout, la Suzuki n'avait jamais vue sa camarade dans un tel état, elle tenta de se dégager mais la poigne de la Kawaku se faisait de plus en plus forte bloquant même sa respiration.

- Je vais te montrer qui fait la loi ici, et ce ne seront ni ton papa ni tes notes pseudo-incroyables qui te sauverons sale pute.

Elle approcha les aiguilles de son visage.

- Avale.

Elle les avança vers ses lèvres pour les faire passer à sa trachée mais Umiko, paralysée par la peur ne pouvait rien faire que de hocher la tête négativement.

- JE T'AI DIT DE LES AVALER!!

Elle quitta sa gorge pour ouvrir sa bouche de ses doigts, saisissant l'occasion Umiko lui mordit la main avec violence et la poussa avant de quitter en courant les toilettes ; dans sa course elle pouvait entendre ses agresseuses lui criait dessus et même un ou deux professeur la grondaient par rapport à "sa tenue non conforme".

Elle en avait marre.

- Ellipse -

Elle cracha à nouveau le sang qui coulait dans sa bouche et poursuivit sa route d'un pas traînant et fatigué, pour un premier jour ce n'était pas de tout repos que ce soit physiquement ou mentalement, elle avait subit tellement de coups et tellement de remarques désobligeante à son égard qu'elle commençait même à en croire certaines.

Avec un soupire à faire gonfler les coeurs, elle ouvrit la porte de la maison familiale où le silence et la solitude l'accueillirent, toute les lumières étaient éteintes et rien ne prévoyait que quelqu'un d'autre (à part son tuteur) allait venir passer la soirée avec elle ; avec lassitude elle pris un verre d'eau et se dirigea vers sa chambre non désireuse de dîner, elle n'avait aucun appétit aujourd'hui.

Fatiguée, elle alluma son téléphone pour vérifier ses messages, parmi les dizaines d'insultes et menaces de mort elle en distingua au moins 4 adorables de la part de ses ami.es:

D'abord Rika qui lui souhaita une bonne rentrée et s'excusait de ne pas être trop présente, Umiko n'avait pas imaginé que son amie d'enfance ne la recontacte, elle était d'ailleurs très heureuse par rapport à ça, elle lui répondit rapidement avant de vérifier les autres messages.

Un très long message d'Aïshuu qui se voulait moralisateur et lui demandait de faire attention à elle de prendre soin d'elle et de venir au restaurant dès qu'elle le voulait, il lui promis d'ailleurs de venir la visiter ce weekend pour prendre des nouvelles et de rester avec elle ; la jeune fille pouvait sentir toute la bonne volonté mais aussi la culpabilité du garçon qui se désolait de ne pas être avec elle en se ce moment pour la soutenir, qu'il se sentait horrible et peu utile, Umiko le contredit de suite et se promis même de l'appeler un peu plus tard pour prendre de ses nouvelles, même s'ils s'étaient parlés ce matin au téléphone, le fait d'entendre la voix de son meilleur ami la rassurait toujours.

Un message de son cousin qui, comme à son habitude très protecteur l'invitait à assister prochainement aux matchs préféctoriaux qu'ils allaient disputer dans deux mois, la jeune fille savait que sa présence importerai pour eux, mais était-ce la meilleure chose à faire avecce qu'il s'est passé avec leurs libéro? Elle ne le savait pas.

En parlant de ce dernier, lui aussi avait envoyé un message, plus courts que les précédents certes, mais surprenant :

"Tu es libre samedi? j'aimerai qu'on se vois, s'il te plait".

En voilà une requête étrange, Umiko se mordit le pouce incertaine de l'attitude à adopter, pourquoi voulait-il qu'ils se voient, voulait-il s'excuser? s'expliquer? ou lui dire de ne plus jamais le contacter et l'insulter comme le faisait ses harceleurs ?  Non Nishinoya n'était pas du genre à faire ça mais quand même, elle avait très peur...

Elle décida néanmoins de se donner une chance et répondit affirmativement à sa question, celui-ci visiblement scotché à son téléphone lui renvoya un nouveau message avec le lieu et l'heure du rendez vous, Umiko accepta et éteignit son téléphone avant de le ranger sous son matelas, depuis l'épisode du quiproquo entre elle et Aïshuu elle s'était promis de ne plus jamais laisser son téléphone à portée de main de son tuteur pour s'éviter de nouveaux ennuis.

Restait plus qu'à espérait que tout se passerai bien pour elle, de toute façon quel que soit le résultat elle n'avait plus rien à perdre.

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Vous vous souvenez quand j'était hyper heureuse d'avancer vite? bah là aussi j'avance vite, mais j'appréhende, j'ai peur, je sais que mes chapitres ne sont pas exceptionnels et que c'est plus pour la finir, si ce n'était pas ça mes chapitres seraient plus travaillés, je suis désolée.

J'ai envie de pleurer.

Kokoronashi(Nishinoya Yuu X Suzuki Umiko)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant