just for a day

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Samedi 20 juin, 6h du matin.

La sensation de sommeil planait toujours sur son visage quand elle quitta son lit douillet, malgré le fait que c'était le week end, Umiko était toujours obligée de se réveiller à la même heure qu'elle allait en cours, son père avait imposé cet horaire pour instaurer une "discipline" de travail afin qu'elle ne perde pas l'habitude, surtout avant de ré-hausser ses notes.

Pour lui tout repos était signe de régression.

La bicolore arrivait à peine à marcher jusqu'à la salle de bain tant ses yeux refusaient de s'ouvrir, elle était encore très fatiguée et donnerai n'importe quoi pour dormir ne serait-ce une minute de plus ; elle se lava le visage et passa une main sur ses cheveux emmêlés avant de descendre à la cuisine le pas lourd et manquant de trébucher plusieurs fois dans les escaliers.

à sa grande surprise elle trouva ses deux parents dans la pièce, sa mère debout les bras croisés derrière son père, assis sa tasse de café à la main, il avait l'air gêné, comme s'il ne voulait pas être là.

Umiiko se frotta les yeux pensant que c'était un rêve, une machinerie de son cerveau encore dans les vapes avant de murmurer un "bonjour" à peine audible, sa mère lui répondit dans un sourire avant de donner une violente tape sur l'épaule de son mari, Haruhi toussetta mécontent avant de dire d'une voix forte, pour capter l'attention de sa fille.

- Il semble que  tu va bien, je pense que ça devrait aller.

- Excuse toi. Insista sa femme.

Il roula des yeux avant de soupirer, jamais dans ses cinquante ans d'existence il ne s'était excusé à sa famille, surtout pour une faute qu'il n'avait pas commis, pour lui c'était totalement absurde ; mais sa femme l'avait harcelé jour et nuit et insisté pour qu'il s'excuse au près de leurs fille pour, je cite :" elle est mal au point par ta faute, répare tes bêtises".

Ridicule.

- Peut-être...que je suis allé un peu fort c'est vrai. Marmonna-t-il. Mais c'est pour ton bien et celui de tes études donc tu n'a pas le choix-il se retourna vers sa femme- c'est bon?

- Non. Dit-elle le visage fermé.

- Désolé je n'ai pas de temps à perdre avec ces enfantillages Mie. DIt-il en perdant patience. Je n'ai rien fait de mal pour que je m'excuse.

- Tu te fiches de moi?! C'est de ta faute si sa santé et joie de vivre se dégrade! Je ne sais pas ce que Miyamoto lui fait pendant plus de quatre heures! Renvoie le, Umiko n'a clairement pas besoin de lui.

- Ne met pas en doute mon jugement! Il n'y que moi qui sait ce qui lui faut.

"Et c'est reparti" Pensa Umiko en soupirant, cela aurait été trop beau que ses parents puissent se réconcilier, cela ne pouvait se passer qu'en rêve et encore, elle n'était pas sure.

Son sang tombourinait dans sa tête qui était sur le point d'exploser, elle voulait les faire taire mais ses cordes vocales étaient encore fatiguées et elle ne pu sortir qu'un son rauque à peine audible ; sur les nerfs et sur le point de pleurer, Umiko fit la première qui lui vint à l'esprit: frapper violement son bol sur la table.

Contre toute attente cette technique fonctionna et ses parents la regardaient maintenant interloqués, Haruhi s'empressa de la gronder quand sa femme lui saisit le bras pour le faire taire, un air inquiet sur le visage: elle avait peur pour sa fille.

Respirant calmement, Umiko pris une gorgée d'eau avant de demander:

- Demain on fête notre anniversaire avec Aïshuu et je voulais y aller, et le lundi après les cours j'aimerai passer  la journée avec lui.

Kokoronashi(Nishinoya Yuu X Suzuki Umiko)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant