Retour à la case "départ"

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L'enfer n'attendit même pas 24h pour revenir, déjà, dès le retour de la jeune fille chez elle après sa sortie les ennuis reprirent, déjà ses parents étaient retournés à la maison et Umiko avait remarqué la distance grandissante entre eux, ensuite son père ne pris même pas la peine de demander de ses nouvelles ou de ses vacances il était juste pressé de savoir quand sa fille allait enfin reprendre ses révisions et séances de tutorat, fatiguée de devoir jouer l'arbitre entre lui, sa mère et sa soeur, Umiko lui promis de s'y mettre dès ce soir après le dîner malgré le fait que sa mère et sa soeur n'étaient pas d'accord.

Et elle tenue sa promesse, à peine le dîner terminé elle était monté dans sa chambre et prépara ses affaires pour réviser, les chiffres et les symboles sur ses cahiers ne voulaient quasiment rien dire et la jeune fille due effectuer un profond travail de mémoire pour se souvenir de ses cours ; cette incapacité la frustra et elle ne se demandait pas si elle était vraiment incapable d'enchainer les heures de cours? Elle aurait voulu arriver à faire ça mais son corps refusait de coopérer et cela l'énervait d'avantage.

Elle était pathétique.

Le lendemain matin Haruhi la prévint que son tuteur allait arrivait bien plus tôt dans la journée, aux environs de 12h pour rattraper tout le retard accumulé par ces semaines passées loin de la maison, Umiko ne broncha pas et se contenta d'accepter en silence, de toute façon elle n'avait pas le choix.

Elle se contenta donc de ranger ses affaires et sa chambre durant la journée et de réviser légèrement, elle appréhendait la vue de son tuteur et l'intensité des leçons, elle avait déjà mal à la tête.

Elle se contenta que de pain pour le déjeuner sentant qu'elle n'aurait pas le temps d'avaler un repas complet, sa soeur lui recommanda de ramener ses affaires dans le salon pour étudier, l'ainée refusait toujours de laisser l'étudiant seul avec sa soeur dans la chambre et elle sentait déjà que la reprise de ces séances ne seraient pas de tout repos. Kohaku arriva à 11h30, il entra dans la demeure en saluant joyeusement les habitantes mais ne récolta que des silences, son regard se tourna vers Umiko qui prenait silencieusement place sur une chaise.

- Ah Umiko-chan! Comment va-tu? Content de te revoir, on va enfin pourvoir rattraper notre retard causé par ton voyage à Okinawa, franchement tu aurai pu choisir une autre date pour partir glander sur la plage.

- Si tu essaye de la faire culpabiliser j'enroule le cable téléphonique autour de ton cou. Intervint sa soeur. Personne ne t'a demandé ton avis.

- Oh mais je n'essayait de rien faire. Sourit-il. Juste qu'il y a des choses bien plus importantes dans la vie que des vacances au bord de mer.

Akiko s'approcha de lui et le saisit à nouveau par la gorge, ses yeux lançant des regards assassins.

- Arrête de parler de ce qui ne te regardes pas, et si tu ose ouvrir ta bouche pour autre chose que des statistiques je t'ouvre en deux.

Elle le libéra en le poussant légèrement et retourna à la cuisine ranger la table, occupées à manger leurs fruits au sucre, les jumelles observaient le tuteur avec crainte et haine, celui-ci leurs sourit sans plus de cérémonie et alla s'installer face à son élève.

Son regard vicieux se pointa sur la jeune fille et un sourire se dessina au coins de ses lèvres, il saisit un de ses cahier ainsi que son poignet et passa lentement ses doigts sur sa peau.

- Je vois que tu as bronzé. Remarqua-t-il avec un rire. ça te va bien, on dirait du caramel qu'on veut croquer à pleine dents et ne rien laisser.

Elle déglutit.

- Sauf que le caramel à tendance à briser les dents. Siffla-t-elle.

- Sauf si nos dents sont puissante ma mignonne. Rit-il. Ce qui es le cas des miennes.

Des doigts passèrent ensuite vers le creux de sa main où il s'y attarda beaucoup, terrorisée Umiko resta  immobile par crainte de créer une scène de ménage, Kohaku poursuivit:

- J'espère pour toi que tu as bien profité, parce que crois moi tu va vite oublier ces vacances, je ne suis plus d'humeur à jouer.

Son sourire avait disparu et son regard était maintenant cruel et sérieux, puis soudainement il repris son cahier dans un petit rire et annonça d'une voix puissante:

- Bon, voyons voir si ta mémoire est toujours aussi bonne que tu le prétend, on va faire deux pages d'exercices de statistiques, revoir les leçons précédents, préparer les deux leçon pour la rentrer, revoir les théorèmes de maths et de physique, revoir l'histoire géo, la philo, les sciences avec quelques sujets d'examens que j'ai pu dénicher l'anglais la littérature et...

- On ne va pas faire tout ça en une journée?! S'indigna-t-elle.

- Et pourquoi pas? Provqua-t-il avec un sourire. C'est les conséquences de ton absence, tu devais réfléchir deux fois avant de partir.

La jeune fille se tint la tête entre les mains et la boule dans son estomac se manifesta  à nouveau ainsi que la sensation de nausée, pourquoi une telle injustice envers elle?

Ou bien était-ce de sa faute?

***

Vers 15h30 sa force physique commença à la lâcher, Akiko lui proposa de prendre une pause mais son tuteur s'y opposa farouchement, ils avaient encore tant de choses à faire et n'avaient pas le temps de se reposer, comme disait-il "elle s'est assez reposé pendant trois semaines", mais au bon de négociations musclées il accepta enfin de lui accorder 5min ; Umiko se dirigea vers la cuisine boire un verre deux et avaler quelques morceaux de fruits préalablement préparés avant de retourner s'asseoir. Elle commençait à voir flou, elle était fatiguée, la sueur collait à son front et le pire, c'était qu'elle venait de découvrir qu'elle devrai étudier jusqu'au moins 21h.

Kohaku s'amusait clairement à la malmener, il regrettait néanmoins la présence de sa soeur qui l'empêchait bien d'aller plus loin dans ses provocations, mais voir son jouet dans une telle détresse le remplissait de joie ; il s'amusait à la piéger dans ses révision avant de la corriger en la culpabilisant, il aimait la bombardait d'exercices à faire dans un temps record et que ces derniers soient terminés, dans un état remarquable et ne contenant aucune erreur, dans le cas contraire elle devait les refaire, il lui faisait réciter des pages de textes encore et encore sans lui donnait le temps de s'arrêter et d'apprendre par coeur les dits textes.

Sans les interventions répétées d'Akiko, Umiko serait évanouie depuis longtemps.

Il lui présenta ensuite un plan des prochains jours, il restait environs deux semaines avant la rentrée des classes et le tuteur comptait bien rester toute la journée avec elle, dès 8h du matin.

- Je l'ai déjà montré à ton père et il est d'accord. Précisa-t-il. Tu verra, on va bien étudier!

- Mais je ne veux pas...

- Et bah c'est pas toi qui décide Umiko. Sourit-il. Aller assez bavardé, on a encore des choses à faire.

Avec un soupire de désespoir elle se força à continuer sous le regard malin de Kohaku, comme si l'effort physique  ne suffisait pas, il la malmenait émotionnellement aussi, la faisant culpabiliser pour son retard, pour les disputes de ses parents, pour la mauvaise ambiance qui régnait dans la maison tout était de sa faute.

Ravalant ses larmes et son envie de vomir, Umiko essayait tant bien que mal de faire la sourde oreille et continuer d'écrire ses leçons et exercices tout en repensant  aux agréables moment qu'elle avait vécu avec ses amies et sa soeur, un exercice mentale bien compliqué quand ses oreilles étaient sans cesse harcelées de paroles blessantes.

Harcelées...oui...il restait encore la rentrée des classes, est-ce que ses camarades auraient oubliés? Les répercutions seront-elles plus violentes? Penser à tout ça à la fois lui filait un terrible mal de crâne.

Mal de crâne qu'elle devait supporter au risque d'avoir mal au reste du corps.

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Je perd de plus en plus foi en l'écriture des chapitres...

Kokoronashi(Nishinoya Yuu X Suzuki Umiko)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant