Le même rythme se poursuivit pendant près d'une semaine, Umiko et son tuteur, assis pendait plus de 10 heures sur des chaises en bois en train d'étudier et leurs séances frôlaient les 18h, la jeune fille supportait difficilement ce rythme et les interventions répétées des membres de sa famille soit pour la ménager ou pour la forcer à continuer (c'est à dire son père) n'arrangeaient en rien sa situation ; elle avait des nausées, des mots de têtes, ds difficultés à se concentrer et il lui arrivait même de pleurer au bout d'un certain temps.
Haruhi trouvait que sa jeune fille exagérait, que ce n'était que des caprices futiles de sa part pour faire autre chose qu'étudier et même si Akiko ou Mie le contredisaient, souvent assez violement, il ne voulait rien entendre et encore moins accorder du répis à la lycéenne, elle devait rattraper son retard qu'elle le veuille ou non.
Chaque soir aux environs de minuit, sa grande soeur et ses nièces venaient lui tenir compagnie et lui changer les idées, Minami et Chinami s'adonnaient à de petits jeux légers, souvent à la coiffeuse ou au médecin et prenaient leurs tante comme élément central, prenant soin d'elle et la poupounant comme si c'était une poupée de porcelaine ; elles auraient voulus qu'elle vive avec elles, ça aurait été bien plus amusant et amusant pour l'adolescente, malheureusement cela était impossible. Akiko de l'autre coté se contentait de la bercer jusqu'à ce qu'elle dorme et des fois sortait leurs album photos pour rire ou se rappeler le passé avec nostalgie, leurs présence appaisait énormément Umiko, elles étaient son refuge dans la tempête et un petit nuage où elle pouvait se poser.
Malheureusement toute les bonnes choses avaient une fin et notamment les vacances, le 1er septembre vers 9h du matin, Akiko dû rentrer à Okinawa avec ses filles, cette séparation fût l'effet d'un nouveau déchirement pour Umiko et elle pleura presque quand ses nièces la serrèrent dans leurs petits bras.
- Tu va nous manquer. Dirent-elle en choeur.
- Vous aussi vous allez me manquez. Murmura Umiko. Soyez sage d'accord?
Elles hochèrent la tête avec frénésie, si le fait d'être sage rendrait leurs tante heureuse et précipitera leurs rencontre alors oui, elles seraient aussi sage qu'une image figée sur papier glacée ; Akiko s'approcha d'elle pour la serrer elle aussi dans ses bras et lui glissa à l'oreille quelques recommandation, notamment d'appeler dès que quelque chose la tracassait.
- Tu peux même quitter la maison si tu en a marre. Plaisanta-t-elle. Je viendrai te chercher.
- ça ira merci. Rit légèrement sa soeur. à la prochaine.
- Prend soin de toi Umi.
Elle lui embrassa tendrement le front et s'engouffra avec ses filles à l'intérieur du taxi qui attendait devant la maison, avec un dernier salut à travers la fenêtre, le véhicule démarra sur les chapeaux de roues.
D'un geste hésitant, Umiko ferma la porte de la demeure et se tourna apeurée vers son tuteur qui se tenait droit, détendu et imposait son aura dans toute la maison.
- Ah la la. Chanta-t-il. Quels adieux déchirants, j'ai presque pleuré avec toi.
La jeune fille déglutit, Kohaku changea d'expression laissant afficher un sourire malsain et craqua sa nuque, ses mèches de cheveux couvraient ses yeux à demi ouvert et un long rire granuleux traversa sa gorge.
- Mais tout es terminé maintenant pas vrai? Soupira-t-il avant de baisser les yeux vers elle. Te voilà seule maintenant.
Comme tu l'a toujours été.
***
La routine repris et, comme elle n'avait plus aucun soutient à la maison (à part sa mère qui ne venait malheureusement que le soir) Kohaku repris ses vieilles habitudes d'harcèlement moral et physique, maintenant ce n'était plus les cours qui étaient éprouvants seulement mais tout le reste : ses remarques désobligeantes, ses pièges de langage, ses attouchement de plus en plus prononcés et maintenant, des coups au visage et des gifles suivit juste après de menaces dès qu'elle osait le contrarier.
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Kokoronashi(Nishinoya Yuu X Suzuki Umiko)
FanfictionÊtre amoureux de quelqu'un peut sembler la meilleur chose qui puisse exister. Vous voulez voir cette personne s'épanouir, sourire, rire, vous voudriez la protéger à tout prix après tout, son bonheur est prioritaire au votre non? Mais cela en vaux-t...