Nuit cauchemardesque

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TW:  VIOL.

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Elle se sentait de plus en plus mal au fil des jours et des heures, son visage était souvent peint d'une coloration bleu et pourpre qu'elle ne prenait même plus la peine de cacher, personne n'allait lui demandait ce qui lui arrivait de toute façon et même si c'était le cas, elle continuerai de mentir et ça n'alerterai personne et pour être honnête, cela l'arrangeait.

Personne ne devrai subir ce qu'elle subit.

- 6 septembre 19h30-

C'est en trainant les pieds après une nouvelle journée de malheur qu'elle rentra chez elle, elle ouvrit la porte et retira ses chaussures avec paresse, comme d'habitude le silence lui répondit, un silence angoissant et étouffant, mais cette fois-ci ce silence était...différent.

Il était...trop parfait.

Le rythme cardiaque de la jeune fille accéléra et elle se senti subitement en danger, elle pris de profondes respirations pour se calmer mais cette impression de mal être était toujours présente ; il n'y avait que ses chaussures devant la porte pour le moment, d'un geste rapide elle fouilla dans le placard à chaussures mais rien, il n'y avait que celles de ses parents et les siennes, était-ce son imagination qui lui jouait des tours?

Elle appela d'une vois hésitante et parla en élevant la voix mais rien d'autre que son écho ne lui répondit, que ce passait-il?

- Je délire...Murmura-t-elle à elle même. Je suis en train de délirer.

Mais ses jambes n'arrêtaient pas de trembler malgré ses tentatives pour se rassurer, avec un soupire elle monta vers sa chambre et y entra, elle retira la veste de son uniforme et le jeta sur la table basse, au même moment la porte claqua derrière elle.

Elle sursauta violemment, les tremblements de ses mains s'intensifièrent et elle se retourna lentement ; derrière elle, la silhouette de son tuteur cachée dans l'ombre se révéla et s'approcha de la lumière un sourire malsain au visage, la jeune fille était prise au piège.

Paniquée elle se jeta sur la porte pour l'ouvrir mais l'étudiant l'éjecta sur la table basse où elle s'écrasa lourdement, Umiko cru même entendre le bois craquer et la clé tourner dans la serrure ; dans un geste de désespoir elle se leva et tenta d'attaquer son tuteur dans l'espoir de le faire tomber ou de l'assommer, mais celui-ci, plus grand qu'elle la gifla violemment et la jeta sur le lit.

Prise de panique, Umiko commença à pleurer et se mit à jeter tout ce qui lui passait par la main pour l'empêcher d'avancer, Kohaku quant à lui, bien qu'il recevait les projectiles en pleine tête et sur son torse continuait d'avancer vers le lit en riant d'un rire pervers, sa langue traversa ses dents et d'un geste brusque il saisit le cou de la jeune fille ; avant même qu'elle ne puisse hurler il écrasa ses lèvres de sa main laissant de profonde marques sur les joues, Umiko de son coté essaya de se débattre mais chaque coup qu'elle envoyait au garçon était rendue avec encore plus de violence.

- Pourquoi te débattre ainsi ma Umiko. Chanta Kohaku. Je ne fait rien de maaaal hein???

- Va t'en!! Cracha-t-elle. Lâche moi!!

- Oh parce que tu crois que ta première fois sera volée par ton cher libéro?? Ne soit pas débile stupide fille, la vie ne te donnes pas tout ce qu'on veut!

D'un geste violent il lui déchira sa chemise s'en suivit un strident hurlement de l'adolescente qui, les larmes lui coulant des joues tenta à nouveau de le repousser de toute ses forces mais celui-ci se contenta de l'écraser sous son poids avant de s'attaquer à sa jupe et son short de protection.

- JE VEUX PAS!!! PAR PITIE JE VEUX PAS!!! Hurla-t-elle.

Il l'a gifla à lui faire tourner la tête et lui baillona la bouche d'un mouchoir de poche en tissu, il lui écrasa également les genoux et lui emprisonna les mains pour qu'elle ne puisse plus bouger autre chose que son buste à moitié dénudé.

- Dommages que ta poitrine ne sois pas aussi voluptueuse -il lui passa une main dessus- mais ils sont quand même bien ferme.

Elle hocha la tête négativement, ses yeux affichaient de la peur et de la supplication, les larmes coulaient de plus en plus vite sur ses joues et elle voyait de plus en plus floue, elle voulais vomir ; le visage de Kohaku disparu dans son cou et sa poitrine et Umiko pouvait sentir chaque coup de dent et chaque coup de langue traverser sa peau, et avec chaque parcelle de peau touchée ses larmes augmentaient et son sentiment dégout s'accentuait.

Elle voulais mourir cérébralement et ne plus sentir ses doigts  et ses caresses sur elle, encore moins le tic tac du réveil qui lui rappelait à chaque seconde que ce qu'elle vivait était réel.

- 21h30-

Avec un profond soupir d'extase, Kohaku remis  de la place dans ses cheveux et ferma son pantalon avant d'observer le corps immobile de son élève sur son lit, quasiment dénudé si ce n'était le reste de sa chemise en lambeau et sa culotte qui pendait sur ses cuisse ; l'étudiant essuya le sang qui coulait de son nez et dit moqueur:

- On se revois demain ma mignonne, et j'espère pour toi que tu ne va pas me cogner à nouveau.

Il sorti de la chambre en claquant la porte et quitta la maison vide ; plongée dans le silence angoissant et pesant, Umiko observa le plafond d'un regard vide et son esprit accusateur lui ressassa les images qui venaient de se passer, le son des rires de Kohaku, les grincement du lit et le froissement des draps sur elle.

D'un geste lent, elle saisit son oreiller et y enfouie sa tête, ses poings se crispèrent sur l'oreiller qu'elle serrait si fort à  son visage qu'elle peinait à respirer  ; elle hurla, trois hurlements consécutives, déchirants, mêlés de larmes, de haine et de honte. Elle se sentait sale, lâche, même si en ce moment là des faits elle n'avait rien pu faire, elle aurait du se défendre mieux et le repousser.

Si elle n'était pas si faible, si lâche, si inutile et si stupide rien de tout cela ne serai arrivé.

Elle s'enferma dans la salle de bain et sous la douche, l'eau chaude et brulante coulait sur sa peau tandis qu'elle se frottait le corps avec une telle violence et vigueur jusqu'à ce qu'elle se mit à saigner, ses larmes disparaissaient sous l'eau et elle n'arrivait pas à garder ses yeux ouverts ; si elle pouvait bruler sa peau encore plus pour enlever la sensation du  corps du tuteur contre le sien était possible, elle le ferai son hésiter.

De l'eau chaude...elle avait besoin d'eau chaude...brûlante si possible...ce n'était pas assez.

Elle passa devant le miroir et son reflet la dégouta, son coeur se remplis d'une grande haine et un profond dégout la traversa, d'un geste brusque elle frappa le miroir de ses poings et de sa tête jusqu'à le briser, jusqu'à saigner.

Elle martela le miroir jusqu'à ce ses poings ne saignent, jusqu'à ce de petits fragments tombèrent au sol avant qu'ils ne fasse rejoindre par des fragments plus gros arrachés par ses doigts ; elle voulait détruire le reflet de cette jeune fille misérable et pathétique, elle le devait sinon pour toujours cette image la poursuivrait dans un cycle sans fin là où elle était prisonnière.

à bout de forces elle s'écroula au sol au milieu des morceau de miroirs les mains en sang et hurla à nouveau face aux fragments brisé, chaque fragment reflétait maintenant cette image détestée d'elle et emprisonnait son cri avec.

Elle était devenue, à l'image de ce miroir, brisée en mille fragments tranchants reflétant une image distordue de la réalité, image brisée et distordue qui ne pouvait plus être réparée.

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J'aime pas trop ce chapitre

Kokoronashi(Nishinoya Yuu X Suzuki Umiko)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant