Kokoronashi(Nishinoya Yuu X Suzuki Umiko)

Retour d'Akiko

Fatiguée, voilà ce qu'elle ressentait depuis cinq jours, elle n'en pouvait plus, Umiko ne cachait même plus ses cicatrices et ses ridicules tentatives de montrer de l'autorité sur ses harceleurs se résolvaient par d'avantage de coups ; de son coté Saki l'ignorait royalement, pas que la Suzuki ne s'en plaignait mais elle trouvait cette attitude bizarre, surtout depuis leurs dernière interaction.

Saki n'était pas en reste, depuis son contact avec Kohaku une rumeur concernant son attirance envers le genre féminin circula au lycée ainsi que des affiches "Hoshigakure a un crush sur Suzuki" pullulaient, si la concernée avait réussi à démentir facilement ces accusations ce n'était pas le cas de la victime qui se faisait doublement harcelée la rendant responsable de cet acte alors que même elle était tout aussi surprise ; même si Saki voulais intervenir elle ne pouvait pas, et puis pourquoi faire? C'était à Umiko de se sortir de ce pétrin pas à elle de l'aider.

- 20 septembre 21h-

C'était surement le seul soir de repos de la jeune fille, et par repos cela voulais dire étudier sans son tuteur, le Miyamoto ayant des examens toute la semaine Haruhi lui allégea le programme de tutorat de sa fille malgré les nombreuses insistations de Kohaku de rester, ils avaient trouvaient un arrangement d'étudier une heure et demi à partir de 19h ce que l'étudiant accepta.

Umiko était au salon ses cahiers étalés sur la table basse et son père surveillant son travail et ne se privant pas de lui donner mile et une remarque dès qu'il remarquait un relâchement, incapable de se rebeller contre cette figure d'autorité la lycéenne se contentait de se taire et d'acquiescer ; Mie lui porta son dîner et lança un regard courroucé à son mari, au même moment on frappa à la porte.

Haruhi se tourna vers sa fille les sourcils froncés:

- J'espère que tu n'a invité aucun de tes délinquants d'amis à venir à la maison.

- Non...

Elle alla ouvrir la porte avec peur, qui cela pouvait bien être? à peine la porte en bois ouverte que deux petites boules d'énergie lui bondirent dessus.

- UMI-NEE TU NOUS A MANQUER!!!!

Umiko tomba en arrière soutenant ses deux nièces qui riaient excitées malgré l'heure tardive, entrèrent ensuite sa soeur et son mari  ; à la vue de sa fille ainée Mie cria heureuse et alla enlacer Akiko ainsi que Hotaru avant de se tourner vers ses petites filles toujours clouées au sol avec leurs tante.

- Tu n'a pas appelé pour venir? Constata Mie avec joie.

- C'est une surprise. Sourit la jeune femme. Une idée de Hotaru.

Celui-ci était gêné que l'attention soit tournée vers lui pour si peu, appércevant son gendre du coin de l'oeil il le salua et Haruhi répondit par un bref mouvement de tête et se tourna vers sa fille:

- Contente de te voir aussi. Répondit-elle en roulant les yeux.

- Allons au salon. Proposa Umiko en portant Minami. Vous devez être fatigués.

- Merci Umi c'est gentil. Lui sourit Hotaru en prenant sa deuxième fille.

Ils s'installèrent ainsi sur les fauteuils pour discuter, les jumelles étaient restées avec leurs tante et se mirent à dessiner avec ses stylos et surligneurs, Umiko les laissa faire profitant de cette pause pour décompresser, elle arrêta discrètement sa soeur sur le point de faire un commentaire sur son rythme acharné de travail et se mis à dessiner avec les fillettes, elles avaient fait un champ, une mer et la moitié d'une maison quand sa mère revint de la cuisine avec des boissons rafraichissantes et quelques fruits. Elle en tendit une assiette à sa Umiko et les petites filles avant de s'installer aux cotés d'Akiko, elle aussi avait l'air d'être en compagnie de sa mère.

- C'est en effet une surprise. Sourit Mie. Pour quelle occasion?

- Vu que mon anniversaire est dans quelques jours, Hotaru a pensé que ça serai une bonne idée de le passer ici avec vous tous!

- C'est une excellente idée! s'exclama Mie en se tournant vers son beau-fils.

Gêné, Hotaru lui sourit et se contenta de manger quelques bouchées de fruits, amusée par sa réaction Umiko rit légèrement et entrepris de ranger ses affaires, à la vue de son geste son père l'interrompit.

- Où compte-tu aller comme ça? Tu n'a pas fini je te signale.

- Je peux passer la soirée avec Akiko? S'il te plais...

- Non.

Agacée par ce comportement, Akiko voulu intervenir, elle en avait déjà assez des conneries de son père mais avant qu'elle ne puisse réagir son mari l'arrêta, la tension était palpable déjà entre Haruhi et sa femme et Umiko semblait aussi attristée par cela, il était préférable pour l'instant de laisser ces évènements se tarirent d'eux même et ne pas ajouter de l'huile sur le feu.

****

Son horloge affichait 22h et ses yeux commençaient sérieusement à la piquer, la porte de sa chambre s'ouvrit délicatement et à la vue de sa soeur la jeune fille quitta son bureau pour l'enlacer, elles s'installèrent sur le lit et se mirent à discuter.

- Je ne vais pas rester longtemps. Lui promit-elle. Je vois que tu as vraiment besoin de dormir, tes cernes sont aussi profondes que des cratères.

- ça ira. Rit la cadette. J'ai des problèmes de sommeil dernièrement c'est tout.

- à cause de ton tuteur?

- Aki' s'il te plait...

- Tu as l'air pâle aussi. La gronda-t-elle légèrement. Tu verra, avec moi tu mangera à ta faim et tu en redemandera -elle lui attrapa le visage- On va retrouver ces jolies joues de bébé.

Umiko rit de bon  coeur et l'enlaça à nouveau se laissant bercer par les battement de coeur de son ainée.

- Je suis contente que tu soit là...Murmura-t-elle fatiguée.

- Je serai toujours là pour toi. Dit-elle en lui embrassant le haut de la tête.

Umiko se mordit la lèvre inférieur gênée, elle se sentait coupable, tellement coupable...

Une personne qu'on aimait ne méritait pas de souffrir à cause de nous...surtout pas les membres de famille.

Je suis tellement désolée.

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Chapitre tout petit et inintéressant, j'assume.