Kokoronashi(Nishinoya Yuu X Suzuki Umiko)

Fin de soirée désastreuse(ou pas)

Arrivés devant la maison, Haruhi poussa sa fille à l'intérieur et lui ordonna de monter dans sa chambre, le vide emplissait les environs signe que sa mère n'était pas présente, surement occupée à travailler.

Dans sa chambre, Umiko s'assit sur le lit inquiète et attendit que son père ne la rejoigne furibond, quel genre de mensonge son tuteur avait encore profané? Ne pouvait-il pas la laisser tranquille pour quelques petites 24?!

Son paternel la rejoignit et la sermonna violemment à nouveau ceci ajouté à des coups de ceinture sur les épaules, de règle sur les doigts et -comme pour conclure- abattit ses livres sur sa tête avant de les jeter sur la table basse.

- Assez de repos pour aujourd'hui, tu finis tes révisions et je ne veux pas t'entendre te plaindre.

- Je ne me plain pas...

La gifle la fit taire et elle s'assit docilement près de ses affaires, l'ombre imposante de son père au dessus d'elle tel le monstre qu'il était.

- Insolente. Siffla-t-il. Parles moi à nouveau sur ce ton et je te coupe la langue.

- Pardon...

- Assez parlé et étudie, tu as des tests ces prochains jours que je sache alors arrête de te la couler douce c'est compris?! - Il marqua une pause- Et je ne veux plus te voir avec ces délinquants que tu me définie comme tes amis c'est clair? 

Il souffla comme essoufflé par son discours, sa fille n'avait pas levé la tête, sa frange cachait ses yeux qui, remplis de larmes, menaçaient de couler.

- Concernant demain, je te donnes deux heures seulement, après cela tu retournes directe à la maison, tu aura une séance de tutorat légèrement réduite.

- D'accord...

"Je ne peux pas refuser de toute façon" Pensa-t-elle amèrement.

Satisfait de sa réponse sans arguments, Suzuki Haruhi quitta la pièce en laissant la porte entre-ouverte avant de quitter à nouveau la maison ; il avait quitté son travail uniquement pour ramener sa fille après l'appel inquiet du Miyamoto qui stipulait que des personnes malveillantes étaient en compagnie de sa fille et son ami et qu'il avait peur qu'il arrive quoique ce soit à la jeune fille d'apparence calme et naïve.

Totalement seule, Umiko se laissa s'écrouler sur sa table et laissa ses larmes se manifester, tout c'était si bien passé pourtant, il avait fallût que son tuteur gâche tout! s'il n'avait pas été là sa journée aurait été totalement parfaite maintenant elle pouvait mettre une croix sur tout les souvenirs qu'elle avait ; à cause de son tuteur, ses amis se sont inquiétés pour elle alors qu'elle ne le méritait pas, à cause de l'intervention de son père, Nishinoya ne lui reparlera peut être jamais de peur de la réaction du patriarche et à cause de son tuteur, le libéro n'aura plus jamais l'occasion de lui dire cette chose si importante qui semblait le tourmenter...

Elle devait s'excuser, au près de lui et de Aïshuu, elle sentait son coeur être tellement lourd que tout les problèmes de la terre gravitait autour d'elle ; soupirant elle mit de l'ordre dans ses affaires se promettant d'étudier un peu avant de dormir et se dirigea vers la salle de bain pour se changer et se laver le visage, devant le miroir, son regard tomba sur le bracelet offert par le libéro, un bracelet si beau et si simple. Elle le retira délicatement de son poignet et l'admira avant de le serrer près de son coeur, comme pour absorber les sentiments présents dans ces cristaux, comme s'ils étaient des entités vivantes qui pouvaient lui répondre.

Elle se dirigea par la suite sous l'eau chaude de la douche pour relaxer ses muscles tendus et retourna dans sa chambre. Elle saisit son téléphone et s'assit par terre ses yeux se fermant de fatigue et de faim(elle venait de se rappeler qu'elle n'avait pas dîné), faisant abstraction de ces petits détails, elle alluma son cellulair et se dirigea vers le répertoire et composa le numéro de son meilleur ami en premier lieux ; il avait l'air vraiment tendus et la jeune fille espérait que ce n'était pas dû à elle, ou du moins pas trop.