Chapitre 23 : Head in the clouds

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Hello ! Je suis étonnamment encore en avance dans mon planning puisque voici le chapitre que j'avais prévu pour ce week-end 😇😂
Enjoy it 🥰

Léna

Ce matin, je suis réveillée par quelqu'un qui caresse mon bras. J'émerge doucement avant de me rendre compte où je suis et qui est la personne qui me réveille. J'ouvre complètement les yeux et me tourne vers la droite pour voir Fabio qui est sur son téléphone à côté de moi, sa main gauche se baladant de haut en bas sur mon bras.

- Ah bah enfin ! Ça fait 5 minutes que j'essaie de te réveiller, il râle sans lever les yeux de ton téléphone.

Je pouffe de rire.

- Ouais enfin t'as pas essayé trop fort non plus en même temps, je réplique et il me jette un coup d'œil en souriant.

- C'est parce que je te trouvais mignonne en dormant, il avoue et je hausse les sourcils.

- Oh mon dieu, un compliment, je m'offusque en me redressant sur le lit. Notons vite la date et l'heure, parce que ça n'arrive pas souvent.

- Ok, la prochaine fois je dirais que tu ne ressembles à rien, il répond.

- Connard que tu es, je rigole et il me fait un clin d'œil.

Je me lève du lit, ne portant que mon tanga et un t-shirt, et je sens son regard sur moi lorsque je vais jusqu'à mon sac pour attraper des vêtements.

- Ne te gêne surtout pas, je déclare sans le regarder pendant que je fouille dans ma valise.

Je l'entends glousser et je souris même s'il ne peut pas me voir. Dis-donc, on devient de plus en plus à l'aise ici, me fait remarquer ma conscience et j'acquiesce. J'attrape un polo - j'ai compris la leçon - et un jean ainsi que des sous-vêtements afin de me diriger vers la sortie de la chambre.

- Pas de jupe cette semaine ? Il demande et je secoue la tête.

- Faut pas rêver non plus, c'est pas la fête toutes les semaines.

- Pourtant c'était sacrément la fête hier soir, il déclare en regardant son téléphone et je vois qu'il se retient de sourire.

- Tu me gonfles, je lui réponds avant de rigoler et de descendre au Rez de chaussée du camion.

Je file à la salle de bain et ma tête est, comme d'habitude, remplie de questions et d'incertitudes. Si la dernière fois j'étais énervée qu'il quitte le camion sans me réveiller après la nuit qu'on avait passé, je ne peux absolument rien lui reprocher ce matin : il m'a réveillé gentiment et il s'est montré d'assez bonne humeur pour plaisanter. En plus, il a même fait un compliment. En revanche, je n'ai toujours pas résolu mon problème principal qui est que je souffre du fait que notre relation n'a pas d'étiquette. J'ai plusieurs fois songé à lui en parler, mais je me débine à chaque fois. J'ai trop peur de tout casser, que ce que j'ai entre les mains vaut de l'or mais est aussi fragile que les ailes d'un papillon...

Je sais que j'ai besoin de stabilité. Mais d'un autre côté, avec la saison qui bat son plein, je n'ai pas envie de lui prendre la tête et de le voir s'éloigner de moi. Après le prochain Grand Prix qui se tiendra la semaine prochaine, c'est la pause estivale. Je me demande comment cela se passera entre nous. 5 semaines sans obligation de se voir, est-ce qu'il va continuer à me parler ? Est-ce qu'il va vouloir que l'on se voit ? D'autres questions qui viennent s'ajouter à celles que je me posais déjà avant. Je décide de laisser couler les deux derniers Grands Prix et de voir après. À voir si je vais réussir à me laisser aller. C'est bien beau de décider des choses, mais il faut être capable de suivre ce que l'on décide.

Playing with the devil [Fabio Quartararo]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant