Playing with the devil [Fabio Quartararo]

Chapitre 53 : Pillow talk as usual

Bonsoir ! Pour bien finir le week end, voici le chapitre du jour.
Ce n'est un secret pour personne, réconciliations sur l'oreiller obligent, donc : ⚠️⚠️ 
Enjoy ❤️

Léna

Qu'est-ce que je suis encore entrain de faire ?

C'est ce que je me demande lorsque je suis le pilote Yamaha jusqu'au motorhome. Il sait très bien que je suis derrière lui, puisqu'il laisse la porte ouverte lorsqu'il entre dans le camion. Néanmoins, il ne m'attend pas et ne se retourne même pas, pour montrer qu'il est toujours énervé. Je lève les yeux au ciel. S'il pense qu'il est le seul de nous deux à être en colère, il se trompe. Lorsque j'entre dans le motorhome à mon tour, il est déjà dans la salle de bain, et j'entends la douche couler.

Fabio en ressort quelques minutes plus tard, tandis que je suis contre le mur d'en face, les bras croisés. Ses yeux croisent les miens, et on se fusille mutuellement du regard.

- Je suis juste venue pour faire le debrief, je précise pour qu'il évite de se faire des films .

Mais quelle menteuse ! Ma conscience se moque et je lui fou un coup de boule.

- Ouais, j'imagine que tu vas de nouveau te barrer quand on va commencer à parler sérieusement, il soupire. Et tu n'es toujours pas allée te changer, il poursuit. La rigueur, c'est visiblement pas ton truc.

L'envie de le gifler de nouveau me prend mais je me contente de lui lâcher une réplique cinglante. Il se rapproche doucement au moment où je lui parle.

- Parce que toi, t'es rigoureux peut-être ? Ça fait 15 jours que tu fais la fête à tire larigot alors que la saison n'est pas finie. Résultat, tu fais une qualif' pourrie, alors ne viens pas parler de rigueur avec moi, je lâche et ses yeux s'assombrissent.

Je me rends compte que je suis allée un peu trop loin lorsque les mots sortent de ma bouche. Il brise la distance qu'il y a entre nous avant que sa main ne se pose sur ma gorge et qu'il me plaque légèrement contre le mur.

- Qu'est-ce que tu viens de dire comme connerie ? Il grogne en serrant un peu sa prise autour de ma gorge.

Je devrais retirer ce que j'ai dis, et peut-être même m'excuser. Il doit déjà être assez énervé de sa qualification tout seul sans que j'ai besoin d'en rajouter. Mais ma fierté me dit que c'est plus simple de continuer à le pousser à bout plutôt que de s'excuser.

- Tu as très bien entendu ce que j'ai dis, je maintiens en le regardant dans les yeux.

Ma réponse semble le désarçonner un très court instant, avant qu'il ne ferme les yeux et qu'il inspire bruyamment. Il semble se battre avec lui-même pour se calmer.

- Arrête ça, il serre les dents.

- Quoi donc ? Je feins l'ignorance.

En un éclair, je me retrouve plaquée face au mur et il se tient derrière moi. Sa respiration est saccadée parce qu'il est en colère, et son souffle sur ma nuque fait accélérer mon cœur.

- Pourquoi tu cherches la merde comme ça ? Il grogne en posant une main sur ma nuque et l'autre sur ma hanche.

- On sait tous les deux très bien pourquoi, je tourne légèrement la tête par dessus mon épaule pour le regarder du coin de l'œil.

Il se penche un peu plus contre moi au moment où j'arque légèrement mon dos, et il se retrouve contre mes fesses.

- Tu me pousses à bout, putain...sa voix est légèrement éraillée.