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14 ANS PLUS TARD
Le seul avantage à être tombée enceinte à 15 ans, c'est qu'on grandi avec son gosse.
...ou ses gosses.
Je termine en boutonnant ma chemise et mets du parfum avant d'enfiler manteau, talon, sac. Je soupire faiblement et sors de ma chambre pour aller chercher mon téléphone en charge au salon.
Un sifflement me fait souffler d'amusement.
– T'es trop belle.
– J'suis trop fière d'avoir une mère comme ça, mes copines me jalousent j'adore.Ouais, j'ai été élue maman cool et fraîche par le jeune public.
Je fourre mon téléphone dans mon sac et me tourne vers les deux individus installés sur le canapé qu'on vient d'acheter.
Tous les deux auraient naturellement avec les cheveux noirs, si l'un n'avait pas décidé de se faire une teinture blonde dans mon dos et de porter un bonnet à la maison pendant une semaine en pensant que je ne le remarquerais jamais...
L'un, est donc teint en blond, ses cheveux courts et raides en bataille lui donnent un air d'abruti fini, ses yeux verts foncés transpirent la malice et l'amusement. Les traits de son visage sont exactement comme son paternel, même s'il a mes yeux, mon regard et mon caractère.
Shinichiro Achiyo
L'autre, a de longs cheveux ondulés noirs corbeaux, les traits de son visage sont pareils au mien, mais elle a exactement les mêmes yeux percants d'un noir profond que son père, elle tient même une partie de son caractère gamin.
Miya Achiyo
Mes faux jumeaux adorés, pour qui je me bats tous les jours afin de leur assurer un brillant et vaste avenir.
Ma fierté.
Ma chair.
Mon sang.
Vous m'avez compris.
Ces deux imbéciles sont affalés sur le canapé depuis hier soir et soupirent toutes les deux minutes depuis ce matin.
Moi: Au lieu de jouer avec ma patience, sortez faire un tour.
Miya: On va s'perdre.
Moi: C'est pour ça que j'vous ai payé des cartes sim.
Shinichiro: Ils vont nous prendre pour des cons ici.
Moi: N'importe quoi, vous parlez super bien japonais et vous avez même pas d'accent, vous savez écrire, parler et lire cette langue autant que les japonais de ce pays, sinon j'aurai pas pris le risque de revenir ici.
Shinichiro: On peut toujours retourner à L. A.
Moi: Quand t'auras ton diplôme tu feras c'que tu veux.Il se contente de soupirer.
On a emménagé à Tokyo il y a deux jours, et ils ont eu du mal à l'accepter même après le powerpoint que j'leur ai fait devant la télé.
Enfin bon. Ils s'y feront bien vite, c'est juste des gros boudeurs.
Moi: Bref, j'y vais. Si vous sortez y'a d'l'argent sur la table, j'vous appelle quand j'aurai fini l'entretien.
Miya: Essaie de pas t'ramasser devant ton patron comme hier.
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Excuse-moi.
FanfictionOn ne réalise la valeur des êtres proches que lorsqu'ils sont partis. Mais ça, il l'a compris bien trop tard, quand il a commis l'erreur de sa vie en la laissant partir, le cœur brisé ainsi que la vie naissante en elle.