Auprès De Toi

Benvenuta in Italia !

Gherard m'aide à monter dans l'avion et ferme la porte derrière moi. Il me rejoignit de l'autre côté le sourire aux lèvres et commença à cliquer sur quelque bouton avant d'actionner une manette qui fit tourner l'hélice. Le moteur brouta avant de se concentrer sur une mélodie qui nous emmènera vers les cieux.

- Tu es prête à t'envoler vers tes rêves ?

- Et comment... dis-je le cœur battant.

- Alors attache bien ta ceinture.

Je m'exécute et fixe les portes du hangar qui s'ouvrait doucement, laissant place à une piste vidé de toute avions. L'appareil avance vers la sortie avant de se positionner sur le chemin qui lui fera prendre son envol.

- Vers l'infini et l'au-delà ! dit-il en mettant les gaz.

L'avion accéléra sur le tarmac et pris de plus en plus de vitesse. Berger actionna une manette et tout doucement les roues de l'appareil quitte le sol vers son ascension. Je regarde par la vitre du cockpit et contemple le paysage qui devient miniature au fur à mesure que nous nous éloignons. Je ne suis pas mécontente de quitter enfin Hockenheim, seulement j'aurai préféré me rendre en Italie juste pour le Grand Prix et pas pour autres choses... mais être assise là à coter de quelqu'un qui m'aura laissé que des bons souvenir me donne la force de ne pas déprimer et juste de profiter de ce moment la tête dans les nuages.

- Alors comment tu trouves ton évasion ? me dit-il sur un ton humoristique.

- De mieux en mieux...

- Leandro m'a dit que tu avais des problèmes avec les fédéraux ?

- C'est compliquer...

- J'ai été appelé en urgence pour faire évader la fille de mon défunt ami de l'Allemagne et tu ne me donne aucune explication ? Célina... si tu veux que je t'amène en Italie, je veux que tu sois honnête envers moi.

- Tu ne me croiras jamais.

- Oh je pense que si...

- Ok. Alors sa à commencer par une lettre que papa m'a fait remettre 15 ans après par ma mère ;

J'entame mon histoire et lui explique tout en détaille de ce qui m'amène à ce stade-ci aujourd'hui. Pendant mon récit je lui explique que Mikilson n'étais pas le « vrai » coupable mais juste un bouc émissaire, je lui fais part également du dossier qu'il ma fournit avec tous les noms des responsables mais que par amour pour Fabio, j'ai voulu lui prouver que j'allais de l'avant en le donnant à Alain. Puis je passe à la fasse de remise en question, Lewis qui me soutient dans mes démarche, L'interrogatoire avec Mick, ma pseudo rupture avec Fabio et enfin mon accident aux allures suspect. Vient ensuite la disparition d'Alain et la raison de ma fuite.

Quand j'eu terminé de lui raconter en gros l'histoire, une heure c'était écouler depuis le départ de L'Allemagne.

J'attends une réaction de sa part mais celui-ci à l'air abasourdit jusqu'à ce qu'il me lâche la phrase que je m'y attendais le moins...

- Je savais qu'il n'avait pas complètement disparu...

- De qui parles-tu ?

- De ton père.

- Dans quel sens ?

- Que sa détermination et son désir de justice raisonnera toujours dans le monde et en toi.

Je détourne la tête et me concentre sur les nuages...

- Je sais qu'il va me foutre une claque derrière l'oreille quand je vais te dire ça mais... merci de poursuivre son combat.