Un début de saison pas comme les autres...

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Appuyer  contre  la  rambarde  de  mon  balcon,  j’observe  Melbourne  avec  émerveillement. Une  ville remplie de  vie  et  de  soleil  comme  Sao  Paulo  mais  avec  moins de  mendiant  dans les rues  et  toujours plus de riches… J’ai passé  ces  12  dernières  heures  dans le  jet  privé  de  Lewis  à  me  torturer  l’esprit  et  à  me poser  des  centaines  de  question  de  la plus idiote  à  la plus intelligentes.  D’ailleurs je  fus incapable de lui parler pendant  tout  le  vol, celui-ci à bien  essayer  de  converser  mais  j’étais déterminé  à  garder  le silence  au  risque  de  dire  quelque  chose  que  je  ne  pensais pas. Ce  début  de  saison  ne  ce  passe  pas vraiment    comme  je  l’aurai  voulu  mais le  temps  apaise  parfois les esprits…

Aujourd’hui ce  sont  les  essaies libres,  une  étape importante  durant  un  week-end  de  GP  car  sa permet à moi et  aux  ingénieurs  de  voir  ce  qui ne  va pas sur  le  circuit ainsi que  sur  la  voiture,  mais c’est  aussi très  important pour décider de la  meilleur stratégie  en  qualification  et  en  course.  La seule  chose  dont je  suis certaine  c’est  que  les pneus  soft  ne  vont  pas  durer longtemps  vu  la chaleur  extrême  qui fait  en Australie…

Dans un  petit  soupir, je  quitte  le  balcon  pour rejoindre  la salle  de  bain. Je  ramasse  les  vêtements  que j’ai  laissé  par  terre  et  les  mets dans un  panier  à linge,  quand  je  me  redresse  mon  regard  est  directe capter par  mon  reflet  dans  la glace…  des  cernes  noirs  sont  venue  s’installer  sous  mes  yeux  et  mon bronzage  se  cache  derrière  une  pâleur qui résume  ma  fatigue…  Je  me  rafraichi le  visage  et  met  dans l’anti cerne  pour  camoufler  cette  épuisement. En  sortant  de  la salle  de  bain  j’attrape  mon  portable ainsi que  mon  sac  de  sport  et  sort  de  la chambre.  Lewis m’attend  en bas de  l’hôtel pour aller  au circuit, j’avoue  que  j’appréhende  le faite  de  le  revoir après  ce  vol très  lourd  d’ambiance.

Mais  Lewis c’est  mon  meilleur  ami  que  je  considère  comme  mon  frère,  et  lui  faire  la  tête  a  vitae  aeternam  met impossible.

Arrivée  dans le  hall  je  pousse  la porte  de  la réception  et  sort  de  l’hôtel,  Lewis  appuyer  contre  sa Mercedes  AMG bordeaux, lève  les  yeux  de  sont  portable  et  m’observe  avec  une  petite  pointe de  tristesse  et  de  malaise.  J’avance  doucement, la  tête  regardant  le  sol  nerveusement.

- Salut…  dis-je

- Salut  princesse…

J’ose  le  regarder  et  m’aperçois que  celui-ci attend  quelque  chose  de  ma part,  cette  fois-ci je  sais que c’est  moi qui doit faire  le premier  pas…

- Écoute  à propos  d’hier  euhhh, je…

- C’est  bon,  Célina t’inquiète…

- Non c’est  trop  facile  de  dire  cela,  je  sais que  j’ai pourri l’ambiance  dans le  jet  et  je  sais que j’aurai  du  essayer  de  t’écouter au lieu de n’en  faire qu’a ma  tête  mais  Lewis  essaye  de comprendre  que  ce  choix  n’appartiens qu’à  moi.

- Je  sais et  tu as raison…  mais essaye  de  comprendre  aussi que  je  ne  veux pas que  tu  souffre. Le  monde  de  la  formule  1  est  dur et  impitoyable  et  ils  ne  t’épargneront  pas juste  parce  que tu es  la  fille  d’Ayrton  Senna.  J’ai enduré  beaucoup  tu  sais pour arriver  jusqu’ici, toi et  moi nous  marquons la  différence  dans ce  sport,  car  moi je  suis noir  et  que  toi  tu  es une  fille,  et cette  différence  pose  problème  dans ce  milieu. Ils seront  prêts  à  tout  pour  te  descendre. Tu n’a pas le droit à  l’erreur Célina.

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