Auprès De Toi

Auprès de toi... à jamais.

5 mois plus tard...

Les yeux rivés sur le plafond, j'attends que l'infirmière vienne m'apporter mes soins quotidiens suite à mon accident à Hockenheim. Mais honnêtement je préférais qu'on m'apporte des somnifères pour dormir juste une nuit. Je me redresse dans mon lit et attrape un magazine people qui traine sur la petite commode à coter de moi. Je feuillète les pages que j'ai déjà vus des centaines de fois en soupirant.

- Grosses fesses, grosses fesses, encore des grosses fesses, Kim kardashiant, Kim kardaChiante, Kim kardafesses ! Ouais c'est mieux...

Prise d'ennuie j'attrape un Bic et commence à dessiner des fausses moustaches et des mono sourcils à tout le monde. Mais as quoi je passe mon temps... je devrai être sur un circuit entrain de mette la pater à Schumacher ! J'ai toujours l'impression que la vie m'empêche de réaliser mes rêves... comme si je ne méritais rien. En dessinant sur ce magasine je me rappelle que d'un trait de Bic on peut modifier des choses et crée notre propre réalité. Je pourrai supprimer les grosses fesses de Kim K, lui enlever toute trace de chirurgie esthétique et voir que ce sont des gens qui se sont enfermé dans le Botox pour être riche. Donc... qui mérite et qui ne mérite pas ? Ceux qui rêves vraiment et qui se sont battue par leurs propres moyens ? Ou ceux qui ont réussi en détruisant leurs amours propres et déformant la réalité de ce qu'ils sont ? Je pense que la réponse est évidente.

J'entends qu'on frappe à ma porte et invite la personne à entrer en pensant bien évidemment que c'était l'infirmière mais ce ne fut pas le cas....

Devant moi ce trouvait la personne que je redoutais de revoir un jour. Je le fixais sans comprendre la raison de sa présence ici et je ne pus m'empêcher d'avoir un regard ironique quand je vis un pot rempli de bonbons brésilien entre ses mains.

- De la part de ta Grand-mère... me dit-il en me tendant la boite.

Mon regard passe de la boite à son visage lentement. Voyant que je n'étais pas décider à la prendre il la déposa juste à coter de moi. Il remarque le chapelet de mon père déposé sur l'étagère et le saisit à mon plus grand mécontentement.

- C'est...oh Ayrton... où là tu retrouver ?

- Ça ne te regard pas ! lui dis-je en lui arrachant des mains.

- Pas la peine de me l'arracher des mains !

- Personne ne touche à papa.

Milton me tourne le dos en expirant et se dirige vers la baie vitré les mains dans le dos. Il regarde dehors et sa présence commence à devenir incommodante.

- Vas-tu rentrer à la maison ? me demande-t-il curieux.

- Pourquoi je rentrerai ?

- Après ce qui vient de t'arriver, je pense que la réponse est évidente.

- Pour toi oui mais pas pour moi.

- Quand tu as fait l'accident... j'ai crue qu'ils m'avaient encore pris l'un de mes enfants.

- Parce que j'ai encore de l'importance pour toi après toutes ces années que tu ma traiter en paria ?! Fais-moi rire grand père.

Il se retourne brusquement et un voile de tristesse apparait dans ses yeux.

- Tu crois que tu n'as pas d'importance pour moi ? J'ai passé ces 5 dernières années à prier qu'il ne t'arrive rien ! J'ai suivi toutes tes courses du Karting à la Formule 2 ! Et quand j'ai su que ton ingénieur était ce fameux Mikilson j'ai essayé de faire de tout pour t'en débarrasser ! Mais je n'aurai jamais crue tout ce qui se tramait en dessous...