chapitre 35

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J'entends quelqu'un courir.

nami : LUFFY ! IMPEL DOWN EN VU !

Ni une ni deux je me concentre et aperçois notre cible. En effet, c'est bien la prison que j'ai connue, celle où Ace et Jinbe étaient. Je contracte instinctivement la mâchoire, une envie de meurtre me vient.

Qui dit revenir à Impel Down, dit revoir Magellan, et ça c'était pas prévu dans notre route. Mais je suis devenu beaucoup plus fort, il ne me fait plus peur, de toute façon, on a pas le temps d'avoir un noeud au ventre.

zoro : c'est quoi le plan ?
luffy : sauver t/p.
usopp : oui luffy on sait, mais comment on s'y prend ?
luffy : rester sur le bateau, je m'en charge, c'est entre moi et elle.

Un poing me frappa.

nami : T'ES MALADE !
luffy : DIT NAMI, C'EST TOI LE CAPITAINE ?

Elle recule, et baisse la tête, commençant à se ronger les ongles par le stress.

luffy : je prends un escargot-phone, si il se passe quoique ce soit je vous tiendrais au courant. Mais je ne reviendrais pas sans elle, je vous le promets.
zoro : entendu capitaine.

Les autres hochèrent la tête, et sanji me tendit notre moyen de communication.

sanji : tu le perds pas hein ?

Je sers fort l'escargot-phone dans ma main quand le bateau s'arrêta.

franky : je t'emmène avec le sous-marin, c'est dangereux de s'approcher avec le navire.

Je le suivit alors de près jusqu'au requin robotique. On s'installa, et nous voilà maintenant dans le vaste océan. On arrive clairement à voir la tour dans l'eau, et elle me provoque un foutu frisson désagréable. Quand je l'observe j'ai tous les souvenirs qui remontent, dans ma tête c'est devenu subitement nostalgique. J'ai échoué une fois en voulant sauver quelqu'un, mais je n'échouerai pas une deuxième fois. Je l'ai juré autant aux autres, qu'à elle, et qu'à moi-même.

On y est, le requin remonte pour faire surface. Avant que je ne sorte, Franky qui était silencieux tout le long m'accorde quelque mots :

franky : luffy.. revient, avec elle.

Il me pose son énorme main sur l'épaule.

franky : c'est ton combat, capitaine.

Je souris de toute ma dentition et il me le rend avant de me faire signe pour sortir du sous-marin. Et enfin je suis dehors, et sans déconner, je me fais tout petit.
Je vois le requin repartir et me voilà seul, seul pour une cause qui m'est chère, pour combattre.

PDV -> T/P

Je réfléchi beaucoup trop sur mon propre sort que j'en ai mal au crâne.
Abandonne moi pour que tu ne souffres plus. Chaque seconde je me rappelle de chaque souffle que tu m'as offert.
L'espoir que tu m'as donné, le moindre sourire que tu as provoqué.
Ton regard sur mon âme triste et dévastée.
Alors que la tienne était si jolie, ton âme.
Tu es trop pour moi, et je ne suis pas assez pour toi. Mais t'es un dur à cuire, dur à fuir.
Tu es comme le papier bulle de mon cœur en verre. Je ne comprendrais jamais pourquoi tu ne m'as pas pardonné et pourquoi tu cherches autant à m'aimer. Tu m'as aimé si fort que tu te contentais de me regarder vivre.
Je t'ai brûler le cœur, tu t'es habitué, mais promets moi que jamais quelqu'un te le remets en cendre.
Tu sais que pour toi je veux le meilleur ?
Que pour toi j'aurais tout fait ?
Malgré ça je te laisse, c'est dur à comprendre, je n'ai pas pu tenir ce que j'ai promis.
Je t'ai tourné le dos, mais tu sais qui je suis.
Ne sois pas injuste on a tout les deux changés, on s'est comporté comme deux étrangers.
Mais nos plus beau jours, on les a passés ensemble. Je fais semblant d'aller mieux, d'avoir tourné la page.
Je titube dans mes rêves, en criant que je t'aime.
Je t'envoie valser, toi et toutes tes promesses.
À nous deux, au passé si je m'en sors.
J'ai beau me dire que c'est comme ça, mais on oublie pas, quoiqu'on fasse.
Finalement rien ne s'efface.

Peut-on vivre comme ça ?

Suis-moi je te fuis, fuis moi je te suis.

Vas-tu te ramener, te pointer devant moi ?
Mais ne force rien, jamais.
Il n'est rien de plus beau sur terre que quelqu'un qui se donne de toute sa volonté.

Et si, et si tu ne viens pas ?
Je vais devoir renouveler mon stock de larmes ?
Les gens me diront :
« -comment tu vas ?
-j'ai mal, j'attends et je rêve.
-il te manque, quoi ?
-oui, voilà. »

Merde. Je penche d'un côté mais je tombe de l'autre.

Je t'aime.
Je te hais.
Tu es difficile à aimer.
Tu es difficile à haïr.
Je t'ai attendu longtemps.
Trop longtemps.
Tu m'as connu.
J'étais le chaos.
On s'est côtoyé maladroitement.
Et éperdument.
On s'est perdu dans notre folie.
Mais la vie sans toi me terrifie.
Tu m'as fait croire.
Et aujourd'hui.
Je suis devenue ce dont tu as cru.
Mais tu ne l'as pas vu.
Parce que je t'ai repoussé.
Je t'ai écarté de mes pensées.
Putain.
Tu me donnes envie de vivre.
Vraiment et terriblement.
Vivre à tes côtés.
Tu es le chapitre préféré de ma vie.
Ne le termine pas.
Il y a des actes qui manques.
Des pages vides.
Des lignes effacés.
Mais nos noms gravés.

« promis on se retrouvera. »

Et je veux y croire, je te pardonnerais, et je te suivrais. Les gens disent qu'on abandonne pas quelqu'un qu'on aime. Je ne pensais pas t'aimer, mais je l'es su quand j'ai détesté ton absence. On dit que la guérison n'est qu'un processus s'étalant sur le temps. Le temps ne m'a pourtant pas aidé à t'oublier, il m'a ouvert les yeux.

« les âmes se retrouvent toujours quelque part. »

Non, tu n'est pas remplaçable. Alors viens, tends moi ta main et je la tiendrais, si fort. Je te demanderais pardon, pardon d'avoir éteint la lumière dans tes yeux et de t'avoir reproché d'avoir fui mes ténèbres.

Je me tais.
Mais je tais me.

1000 Mots

je serais tienne, tu seras mien. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant