chapitre 6

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t/p : je n'ai aucun ordre à recevoir de toi.

Nami me fit les gros yeux. Un énorme sourire parcouru le visage du capitaine.

luffy : c'est que t'as confiance en toi pour vouloir me défier.
t/p : aha tu ne me feras rien, je suis déjà blessé et si tu veux m'achever tu n'auras jamais les réponses à toutes tes questions.
luffy : ah oui merde, c'est vrai.

Avoua t-il soudainement embêté.

t/p : et toi tu es capitaine ?

Je dis sa sur un ton amusé en faisant en sorte qu'il pense qu'il mettait inconnu.

luffy : en effet ! Et je vais devenir le roi des pirates alors essaye de bien te souvenir de moi !
t/p : pff tu rêves oui.
luffy : comment ça je rêve ?

Son expression avait changé et son sourire disparu.

t/p : c'est moi qui le deviendra.
luffy : ..toi ?
t/p : exact, en chair et en os, regarde.

Je fis un tour sur moi-même ce qu'il l'amusa. Il se leva face à moi et me tendit sa main.

luffy : ok, alors je veux faire un pact avec toi.
t/p : j'écoute.
luffy : chacun de notre côté devenons les meilleurs versions de nous mêmes..
t/p : et retrouvons nous au point d'arrivé pour voir qui deux nous deux auras le plus évolué..
luffy : on se battras jusqu'à la mort..
t/p : et celui qui auras le cœur qui battra encore..
luffy : deviendras le roi des pirates..
t/p : ou la reine.

Il me fit un petit rictus et je pris sa main.

luffy : promis ?
t/p : promis.

D'une poigne puissante, mon destin pris un nouveau sens, un nouvel objectif, un nouveau départ.
Il me souria et je rigola de plus belle.

Je m'assieds alors sur une chaise, me racla la gorge, posa mes deux pieds sur le sol et je redevenu quelque peu sérieuse. Luffy me suivi et fit de même.

t/p : je vais essayer de retracer toute l'histoire, ça va être long.

Luffy hocha positivement la tête.

t/p : pour commencer, je m'appelle donc t/p, et j'ai dix sept ans. Depuis mes quatorze ans je suis doté d'un surprenant don, et comme vous l'avez deviné c'est arrivé car j'ai mangé un fruit du démon. Ce sont mes parents qui me l'ont obligé, je n'en voyais pas d'inconvénient alors je l'ai ingurgité, sans savoir que à cause de lui, toute ma vie aura été gâché. Au début je me sentais mal, j'entendais tout extrêmement fort, même les vibrations, je sentais tout fois milles. J'arrivais à entendre le rythme cardiaque des gens, leurs émotions, leurs sentiments, leur respiration. Ma tête allait exploser, j'ai commencé à faire pas mal de crise d'angoisse. Et il y a un an, mes parents ce sont engueulés, si fort que mon père est partis. Je ressentais leur haine, leur colère, c'était insoutenable. Alors je me suis enfuie dans une grande clairière, et j'ai explosé, j'ai tout sortie, j'en pouvais plus. Et c'est là que j'ai découvert la vraie particularité de mon fruit. Mes ongle me faisaient mal, mes oreilles sifflaient, j'avais l'impression qu'on m'arrachait les dents, toute ma peau me brûlait. Puis j'ai fermé les yeux, j'avais si mal, et je me suis sentie nouvelle. Et je n'ai su la suite.

nami : comment ça ? Tu n'as jamais su ?

t/p : si j'ai su mais enfin, pas de mon point de vue. Mon frère était à la maison, avec mes parents car mon père était revenu prendre ses affaires, alors ils étaient dehors en pleine rue, entrain de se tuer verbalement. D'après mon frère, je suis arrivé mais c'était pas moi. J'étais immense, doté de yeux rouges, d'un pelage noir.

chopper : un pelage ? Mais tu es humaine, non ?

t/p : je ne l'était plus, j'était devenue un loup géant, une progéniture monstrueuse, on disait de moi que je parvenais de la mythologie nordique,que j'étais Fenrir. Un abominable loup monstrueux qui n'avait cessé de grandir. Et d'après tout ce que le village a raconté, j'étais semblable. Alors, encore du point de vue de mon frère, je montrais mes dents, enfin mes crocs, mes poils était hérissés et mes oreilles plaqués. Je me suis approché de mes parents... et puis...je...je l'ai aies tués. Je ne me contrôlais pas, je ne sais même pas pourquoi j'ai fais ça et pourquoi j'ai ressentis le besoin de le faire. Je ne sais rien.. rien du tout. Seulement un jour je me suis réveillé et je suis arrivé à un enterrement, mon corps m'a naturellement mené là-bas. Et sur deux tombes étaient marqués Sophia et Théodore, le nom de mes deux parents. Les gens m'ont accueillies comme un monstre, ils sont tous partis, seul mon frère était là et il m'a simplement dit : « je savais que ce n'était pas toi, tu n'aurais jamais fait ça, tu n'est pas le monstre qu'ils ose dirent, tu es t/p et même si tu as fait ça, je suis là, je serais toujours là. ».

Je m'arrêta pour reprendre ma respiration et pour reprendre le contrôle sur mes émotions. C'est dûr d'expliquer le passer, mais c'est agréable de le partager. Je me sens plus légère d'un coup, soulagé d'être bien entouré, pour une fois.

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je serais tienne, tu seras mien. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant