Chapitre 3 : Le karma vous poursuit jusque dans vos rêves !

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Elle semblait surprit de voir Papo surgir dans son bureau, elle le regarda avec stupéfaction avant d'exploser :

― Toi, tu es culotté ! Dit donc, tu me suis jusque dans mon bureau !

Vêtu de son costume élégant, Papo, aussi étonné que son hôte, resta de marbre comme une statue. Dans sa tête, il doute. D'abord, il pensait à retourner sur ses pas, mais se voyait déjà en train de regretter de ne pas tenter sa chance. Il se voyait dans un dilemme :

― Merde ! dit-il intérieurement.

Puis, il décida de passer l'entretien qu'il jugea déjà comme étant tombé à l'eau. Les mots de la femme le sorti de son cauchemar :

― Vous avez perdu votre langue dit-elle dans un ton moqueur.

Il décida qu'à même de faire profil bas et de passer l'entretien. Il répondit poliment :

― Non madame, je ne vous suis pas mais je suis ici pour passer un entretien.

― Ah ! Quelle surprise ! s'étonna-t-elle avant de poursuivre. Vous qui ne savez pas comment vous comporter avec une femme, vous êtes venu me demandez du boulot après m'avoir insulté en public.

― Madame, je ne vous ai pas insulté. C'est vous qui m'avait provoquée.

Elle le fixa avec ses yeux sournois, elle savait qu'elle était en position de dominance, qu'il était dans une mauvaise conjoncture et que c'était elle qui tenait les rênes. Pendant un petit moment, Papo pensa abandonner tout et ne pas se laisser marcher dessus, ne pas la laisser profiter de ce moment pour le rabaisser, mais il y a une voix intérieure qui lui demande de ne pas partir, de rester.

― Comment vous vous appelez demanda-t-elle.

― Papo... Papo Diagne répondit le jeune diplômé dans un ton surpris.

Elle le scruta du bas vers le haut en ayant le sourire aux lèvres. Pendant ce temps Papo continuait à analyser la situation avec ses pensées : ''Mais qu'est-ce qu'elle est insolente celle-là. Maintenant, c'est elle qui a perdu sa langue ! Elle est en train de m'analyser comme une bête qui subira bientôt l'immolation.''

― Votre costume, il vous va bien ! En tous cas, c'est mieux qu'hier.

― Merci Madame répondit tranquillement Papo sans s'enflammer.

― Moi c'est Madame Ana Gueye, vous pouvez vous assoir maintenant lança-t-elle.

Dans un mouvement nonchalant, Papo tira une chaise et s'assit en face d'elle. Seule la table les séparait. Assit confortablement dans sa chaise, Ana était en train de consulter le CV du jeune diplômé ; elle fouillait feuille par feuille.

  Papo était toujours surpris qu'elle l'eu demandée de s'assoir ; Il pensait qu'elle allait le renvoyer sur le champ. Son changement d'humeur cachait certainement quelque chose. Il n'avait pas encore l'esprit tranquille, il pensait qu'elle avait une idée maléfique en tête. Encore sa beauté, ressemblant à celle dispendieux des principaux, le galvanisait intérieurement. Toujours aussi belle, bien habiller ; son parfum luxueux arrivait jusqu'à lui.

Elle termina l'inspection dans ses dossiers.

― Pas mal vous avez un cv bien garni.

Papo prît cette phrase comme un compliment complice, un compliment pour mieux l'anéantir. Elle lui posa un tas de questions bourrées de pièges, il les eut toutes répondues. Elle sembla étonnée.

L'entretien terminé, elle lui fit savoir qu'il recevra une notification vers 18h pour lui signifier les résultats de l'entretien. C'est-à-dire s'il sera pris ou pas.

― Vous pouvez disposer dit-elle.

―Merci répondit Papo avant de se lever et se diriger vers la porte.

Alors qu'il s'apprêta à sortir du bureau, elle l'interpella :

― Monsieur Diagne dit-elle.

Il tourna la tête. Elle continua :

― La vengeance est un plat qui se mange froid, surtout ne l'oublie jamais !

Papo se dit que ses doutes étaient avérés, qu'elle avait quelque chose derrière la tête. Il pensait qu'elle essayera de se venger et qu'elle ferait probablement tout pour plomber sa demande de boulot. Son cœur battait à trois cent mille à l'heure. Il avait besoin de ce boulot ; il avait lutté plusieurs années pour l'avoir. Cette femme ne l'inspirait pas confiance, il était sûr qu'elle allait se jouer de lui dans le but de se venger. D'un autre côté, il y croyait qu'à même. Donc, il décida d'attendre la notification à 18h. Il ne répondit rien et quitta le bureau.

....Un amour impossible.....

Il était 18 heures 5 minutes, cela faisait un petit moment que Papo attendait le message. Toute la journée, il n'avait fait que penser à ce message et de son contenant. Il regardait inlassablement l'heure. Il ne savait pourquoi il avait encore espoir pour ce boulot. Alors, il commença à soliloquer :

― Cette femme va surement se venger de moi. Mais comme je stresse !Pourquoi elle n'envoie pas le message pour que je sache enfin quel est mon sort.

C'était difficile d'attendre, il préférait même recevoir un message négatif au moins il saura ; mais, dans cette conjoncture, il était terrorisé par l'incertitude. Il fixait son téléphone portable lorsqu'un message arriva en vibrant. Il hésita à le regarder. Son cœur s'emballa, pulsa et battit à vive allure. Ses mains tremblaient. Devait-il le regarder ? Il se décida qu'à même à le regarder. Il ouvrit la notification...

A suivre...

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Un Amour Impossible Où les histoires vivent. Découvrez maintenant