Toujours à l’intérieur du restaurant, Papo demeura à genoux d’une jambe, sa main tenant une boîte sur laquelle trônait une bague qu'il tendait vers Ana.Cette dernière le regardait avec des yeux tous ronds avant de couvrir sa bouche avec ses deux mains, marquant ainsi toute sa surprise. Mais les mauvais souvenir, de sa précédente union, surgissaient. Elle tenta de les refouler.
Autour d’eux, les autres clients à l’intérieur du resto braquèrent leurs regards sur eux. Ils les regardaient avec émerveillement.
― Accepte ! cria l’un d’eux qui était assis non loin de leur table.
Papo commença à se poser des questions.
― J’accepte dit Ana en lui tendant sa main gauche.
Le resto explosait. Les applaudissements et les exclamations fusaient de toute part, inondant ainsi les oreilles. Il y avait des sifflements éparpillés par-ci par là.
Papo retira la bague de la petite boite rouge. Puis la fit porter au doigt d’Ana.
― Je t’aime réitéra Ana.
― Moi aussi, je t’aime ! rétorqua Papo. Allez viens dans mes bras.
Leurs deux corps s’aimantaient. Un câlin entre deux personnes qui s’aimaient. Leur amour était pur, saint de toute vileté et exempte de tout calcul.
…Un amour impossible…
Bras dessus, bras dessous, Papo et ana venaient de sortir du restaurant. Ils se dirigèrent au parking où était garée leur voiture.
― Oh voici nos deux tourtereaux ricana la voix moqueur d’un homme derrière eux.
Cette voix leur était familière. Ils se retournèrent simultanément pour découvrir à qui elle appartenait. Ce fut la surprise totale : Thierno était là, avec son sourire narquois. Il était accompagné par sa secrétaire.
― Qu’est-ce que tu fais là ? s’étonna Ana. Tu nous suis maintenant ?― Oh doucement madame la traîtresse.
― Éh ! Adresse toi à ma femme avec respect aboya Papo qui entreprit de se jeter sur lui mais Ana le retint.
― Ta femme ? Vous n’êtes pas mariés à ce que je sache constata Thierno.
― Qu’est-ce que ça peut te faire ? Imbécile lança Papo.
― Détrompe toi, regarde mon doigt, nous serons bientôt mari et femme fit Ana.
Le visage de Thierno se raidit.
― Allez vient Papo ce gars ne mérite même pas qu’on perd du temps pour lui rajouta Ana.
Papo fit un petit mouvement et se lança sur Thierno. Il lui donna un violent coup de poing.
― Waw waw ! s’écria Thierno un peu sonné. Espèce de sauvage.
Il voulut répliquer, mais sa secrétaire le retint et le supplia de ne pas se battre.
― C’est pour la falsification des tests ADN que tu as orchestré dit Papo.
― Allez Papo ! Allons-y dit Ana en le tirant du bras.
― Elle ne sera jamais ta femme Thierno. Vous verrez votre surprise sous peu. Je ferai de votre vie un véritable enfer.
Ne prêtant aucune attention aux menaces, Papo et Ana montèrent dans leur bagnole avant de s’éclipser laissant ainsi, sur le bitume du parking, Thierno accompagné par sa secrétaire qui prenait ses nouvelles.
…Un amour impossible…
Ce fut le petit matin. Vêtu de ses doux raillons, le soleil montait petit à petit dans un ciel dégagé.
Le visage radieux, Ana était en route pour le bureau. Une fois devant le bâtiment, elle franchie le seuil de la porte principale. Tous les yeux étaient braqués sur elle, comme si elle avait fait quelque chose de fâcheux. Elle sentit les regards sur elle, mais se dit peut-être que Papo leur avait déjà annoncé la nouvelle. Elle salua et continua son chemin.
Une fois devant son bureau, sa secrétaire aussi jetait sur elle un regard, un regard triste. Elle semblait vouloir lui dire quelque chose, mais n’accoucha aucun mot.
― Qui y a-t-il demanda Ana un peu confuse par l’atmosphère.
― Rien ! Rien ! répondit-elle à sa patronne.
Ana secoua la tête avant de pousser la porte de son bureau pour ensuite y entrer.
Quelques minutes plus tard, Sophie, sa meilleure amie, débarqua dans le bureau l’aire inquiète. Elle considéra le visage d’Ana avec des yeux lugubres.
― Mais qu’est-ce qui se passe bon sang ? Pourquoi tout le monde me jeté ce regard triste ?
― Tu n’es pas au courant ?
― Au courant de quoi ?
Sophie poussa un souffle. Puis tint sa tête avec ses deux mains.
― Dis-moi ce qu’il y a maintenant ? ordonna une Ana désespérée.
― Thierno a balancé ta vidéo sur les réseaux sociaux. Tous les journaux ne parlent que de ça.
Ana surchauta de sa chaise :
― Comment ! cria-elle les yeux écarquillés. Ma vidéo ? Thierno ? Réseaux sociaux ?
Avec ses mains qui tremblaient, elle pianota l’écran tactile de son téléphone portable avant de surfer sur les réseaux sociaux. Tout était avéré : sa vidéo défilait sur les réseaux sociaux. Les maisons de presse concurrentes à la sienne, avaient écrit pleins d’article à ce sujet.
― Non ! cria-elle. Je ne pourrais pas supporter ça. Je vais mourir tout de suite. Je vais me suicider !
Elle ouvrit le tiroir de sa table de bureau avant d'y sortit un pistolet. Puis, elle le plaça sur sa tempe.
― Non ! Ana ne fait pas ça supplia son amie, Sophie.
― Je suis désolée. Demande à Papo et à mon père de me pardonner.
Sur ces mots, Ana appuya sur la gâchette se tirant ainsi une balle dans la tête. Puis, elle s’écroula simultanément au sol. Le sang commença à décorer le sol.
À suivre…
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Un Amour Impossible
Acción― Je sais que tu as peur. Tu as peur de revivre les mêmes choses. Je t'aime et je ne répéterai jamais ces mêmes erreurs. ― Loin de moi l'idée de douter de ton amour Papo. Mais, l'amour n'est pour moi qu'un chatoyant camoufler. Il est loin d'être le...