Chapitre 28 : Un amour qui a défié l'impossible !

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Papo pénétra dans la maison pour sauver Ana. La maison était grande, il serait un peu difficile de savoir où Thierno séquestrait Ana. Il commença à inspecter chaque pièce tout en appelant Ana désespérément.
Une , deux, quatre chambres inspectée, rien. Il désespéra. Il grimpa les escaliers pour se retrouver au premier étage. Il recommença à l'appeler incessamment en ouvrant les portes.

Il ouvrit la chambre se trouvant au bout du couloir. Ana était là bâillonnée et ligotée sur une chaise en train de pousser des cris étouffés et sourds.

Papo s'accourut vers elle et détacha morceau le tissu avec laquelle Ana était bâillonnée.

-- Mon cœur tu es là. Tu n'es pas mort donc disait-elle en pleurant.

-- Je suis là, tout va bien répondit Papo tout en continuant à la détacher.

Thierno fit son retour et vit Papo en train de détacher Ana. Il sortit son arme et visa la tête de Papo qui, jusque là, n'avait réussis à détacher qu'une des mains de Ana.

-- Plus aucun geste où je t'explose la cervelle cria Thierno.

Papo s'arrêta net. Il leva machinalement les bras en l'air ; doucement il tourna et fixa du regard Thierno.

-- Donc tu reviens des morts pour sauver ta petite princesse ricana Thierno. Cette fois ci, je ne te manquerai pas ; lorsque j'en aurais fini avec toi tu seras six pieds sous terre.

Papo continuait à le fixait avec regard inflexible. Il pensait à la stratégie à utiliser pour désarmer ce cinglé de Thierno.

-- Baisse ton arme et battons nous, d'homme à homme proposa-t-il.
Thierno éclata en rire avant d'arrêter brusquement.

-- À quoi me servirait de me battre avec toi et de me salir, d'autant plus que j'ai un pistolet et qu'il me faudrait juste appuyer sur la gâchette pour que tu vas tout droit au cimetière.

-- Parce que tu es un lâche. Dépose ton arme et je ferai de toi qu'un bouché comme je l'avais fait au paravent. Ne voudrais-tu pas te venger des humiliations que je t'infligeais fréquemment.

La colère de Thierno se réveilla. Mais il fit tout pour la contrôler. Il savait très bien que Papo jouait au malin ; il voulait qu'il dépose son arme.

-- Tentative échoué fit Thierno.

-- En vérité tu es un lâche reprit Papo. Tu as toujours été un lâche, tu l'es et tu le seras pour toujours.

-- Ferme ta gueule cria Thierno.

Papo fit comme s'il ne l'eut entendu, il continua à parler :

-- Lorsqu'il s'agit de frapper les femmes tu es bien motivé mais lorsque c'est contre un mâle tu deviens gavache ; tu as la queue entre les jambes. Même contre un homme blessé au bras tu as peur.

La colère de Thierno s'exacerba. Il explosa.

-- Ferme ta gueule imbécile ! cria-t-il en venant jusqu'à Papo et plaça le pistolet dans sa tête. Veux-tu que je t'explose la tête dit-il. Ah, tu veux que je t'explose la cervelle.

Papo ne disait plus rien, d'autant plus il réfléchissait à une manière d'ôter l'arme des mains de Thierno.
Avec agilité, il se jeta sur Thierno. Tout les deux tombèrent au sol ; le pistolet tomba des mains de Thierno avant de glisser au dessous du lit.

Un Amour Impossible Où les histoires vivent. Découvrez maintenant