Mon enfer s'appelle Mara

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Je suis sur les genoux de Sanzu, lui il explique tout ce qu'il c'est passé, de la rencontre à Morgane à la douche prise ensemble devant tout les garçons.

Dès la première phrase il a quand même avoué qu'il avait merdé sur certaines choses.

Moi j'essaie de m'enfuir mais le bougre s'agrippe à moi, j'ai l'impression d'être une biche prise dans les crocs d'un lion, je suis prise au piège...

J'ai honte mais tellement honte qu'il raconte toute ma vie sans gêne ce con.
Le pire c'est qu'ils sont tous choqués alors pas de moi mais de Sanzu qui visiblement n'a jamais montré autant de signe d'affection avec une femme.

Je suis heureuse d'être la première vraiment mais si le contexte pourrait être différent je dois avouer que je ne dirais pas non.

Moi : Mikey au secours. Dis-je en me plaignant.

Pour me sortir de ce guêpier je fais une tête de chien battu à Mikey en face de moi, je penche ma tête et je chouine.
Oui, la je n'ai pas envie de faire d'effort pour le dégager.
Donc je mets tout dans ma petite tête.

Mikey : Tu la gêne Sanzu. Mais j'ai une question à vous poser. Dit t'il neutre.

Sanzu : Pose la. Dit t'il sur le même ton que Mikey.

Ran et Rindô : Boum ! La bombe !
Disent t'ils en chœur.

Je regarde les garçons méchamment.

Moi : Attendez que je me lève de ce trou du cul qui a une coupe dégueulasse ! Dis-je très fort.

Koko : Il n'y a que la vérité qui blesse Mara.
Dit t'il le nez sur son téléphone.

Mikey : Alors ? Mara ? Sanzu ? Dit t'il impatient.

Sanzu : Non pas encore.
Je veut être un homme qui la mérite.
Dit t'il en me caressant la cuisse délicatement.

Ran : Ptain, c'est pas demain la veille.
Dit t'il avant de rire.

Rindô : Aïe ! Sanzu ! Il te pense pas capable d'être digne de Mara ça m'aurais pas plut aïe !
Dit t'il avant de rire.

Sanzu : Rigolez, rigolez, mais quand elle sera mienne vous allez voir.
Attendez que je vous montre de quoi je suis capable.
Dit t'il en frottant son nez sur mon cou.

Moi : Sanzu, je ne suis pas une peluche alors putain arrête ça immédiatement ! Dis-je énervé.

Je ne suis pas une personne ni câline ni affective.
Les seuls gestes d'affections que je peut avoir c'est quand je mords une personne que j'aime.

Rindô : Il a trouvé une drogue inépuisable.
Bravo mec !
Dit t'il en réchauffant son cul près de la cheminée.

Koko : Bref, et du coup Mara qu'en pense tu de Sanzu? Dit t'il un peut trop curieux pour moi.

Moi : Sanzu excuse moi, j'ai besoin d'aller aux toilettes c'est urgent. Dis-je neutre.

Il me libère, je me lève et je cherche les toilettes du jet.
Je m'assois sur la cuvette des toilettes.

Moi : Putain de merde Mara ! Non ! Il ne faut pas.
Fait chier Sanzu ! Dis-je à moi même.

Il m'énerve, je suis extrêmement en colère contre moi même, ce mec il me rend folle et ça je ne le veut pas.
Quand il a dit qu'il ne voulait pas toucher à sa pilule j'ai ressenti une immense satisfaction et une envie de l'aider a continuer dans cette voix.

Mais je ne peut pas Sanzu il est aussi toxique que beau.
Donc trop toxique.
Depuis sa mort je me suis juré de plus aimer personne.
L'amour c'est une chose toxique...

J'en ai marre en faite, je fais la femme qui n'est pas touchée ou qui s'en fou, déjà notre baiser m'a fais fondre, le coup fatal fut sous la douche quand je l'ai vue tendre et tout amour envers moi.
Mais je sais très bien que ça durer un temps car tôt ou tard il va repartir dans ses mauvais travers.

Mara, pourquoi tu t'infliges ça ? Ah oui car je crois que ma passion c'est de me faire du mal.

On toque à la porte des toilettes.

Moi : Qui sait ? Dis-je en reniflant.

Voix : Koko. Dit t'il en tapant à nouveau sur la porte.

Sérieux? A ce moment précis il vient.

Moi : Entre. Dis-je neutre.

Il pousse la porte et il entre.

Koko : Si tu veut parler aucun soucis, sache que tu fait parti de l'équipe donc c'est normal que je sois là pour toi.
Je me suis permis de fouiller dans tes affaires.
Tient.
Dit t'il en me donnant ma cigarette spéciale mélange d'herbes et mon briquet.

Je prends la clope, je la porte à ma bouche, je l'allume, je respire cette fumée toxique et je la recrache.

Moi : Ouais. En faite Sanzu je l'aime bien.
Enfin je crois. Dis-je perdu.

Koko : Écoute, je ne suis personne pour me mêler de vos affaires.
Mais l'amour, crois moi, quand tu l'a devant toi, faut l'attraper et le vivre a fond.
Et ne jamais le quitter, car malheureusement tu ne sait pas de quoi demain est fait.
Crois en mon expérience.
Dit t'il avant de me faire un léger petit sourire.

Tout ce qui m'a dit déclenche en moins une peine terrible.
Je fume encore et encore pour terminer ma clope le plus rapidement possible.
Je la passe sous l'eau et je la jette.

Moi : Koko, je suis perdu.
Dis-je en ayant les larmes aux bords des yeux prêtent à couler.

Il s'approche de moi et me prends dans ses bras.

Koko : Je te comprends, Mara, l'amour ça fait mal.
Dit t'il en caressant mon dos.

Crois moi je suis au courant.

Moi : Je ne sais plus quoi faire, ni vers qui me tourner, un coup il me dit des choses magnifiques et l'instant qui suit il est pris de colère et m'insulte en se jetant par terre.
Koko, je ne sais plus du tout.
Dis-je en pleurant et en m'effondrant dans ses bras.

Koko : Mara, respire je vais chercher Mikey.
Dit t'il en s'éloignant de moi.

Il ferme la porte derrière lui, j'essaie de me reprendre et arrêter de pleurer mais impossible, c'est comme si Koko avait sut débloquer tout ce que j'avais enfouis.

Depuis ce fameux jour.

Un jour j'ai aimé un homme Taiyō, il a était la lumière de ma vie, tout mon monde, il m'a aidé, soutenu, je l'ai aimé comme jamais j'aurais put aimer une autre personne.
Nous avons voyagé de partout, il a était mon tout sur cette terre, il a était le premier à me toucher, le premier qui m'a donné une clope, le premier qui a réellement touché mon coeur.

L'homme avec qui je voulais être une femme, mère et crée ma famille.

L'homme aurait put être le père de mes enfants et je voulais mourir de vieillesse avec lui.

Mais...

Un jour, j'étais en mission, je suis revenu, en rentrant Drak' portait un costume noir, Emma à ses bras était également toute en noire, je n'avais pas compris pourquoi ils étaient tous habillés en noir.

Puis Drak' a commençait à s'avancer vers moi, avec la plaque de police de Taiyō et la j'ai compris.

Ce jour j'ai compris qu'il était mort en service, une fois la plaque en main, je me suis effondré, j'ai crié au monde à quelle point j'étais triste, en colère et peinée d'avoir perdu un être comme Taiyō.

Et depuis ce jour l'amour est pour moi une chose toxique.
Et depuis je dis qu'il a était toxique pour moi.
Car depuis je me suis perdue.

Mais voilà que je ressens les mêmes sentiments qu'avec Taiyō.
Cette première étincelle c'est toi qui me la faite renaître.

Sanzu...