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Je crois que le lieu, le plus cool c'est dans les toilettes, il y a Mara et Koko, cela dure depuis quelques minutes qu'est-ce qu'ils peuvent bien foutre !

Moi : Ça me soûl elle fait quoi avec lui ? Dis-je énervé.

Rindô : Calme toi mec, ne me dis pas que tu est jaloux ? Dit t'il en me secouant.

Moi : Ferme ta gueule Rindô. Je ne suis pas d'humeur.
Dis-je en colère.

Rindô : Ok ça va, quel susceptible celui là.
Dit t'il avant d'arrêter de me secouer.

Ouais, moi j'ai les nerfs, je ne veut pas qu'elle soit avec un autre dans les toilettes ou nulle part d'ailleurs !
Je mets dans mon gosier deux pilules qui font immédiatement leurs effets.

Koko : Mikey, j'ai besoin de toi. Dit t'il sérieux.

Ran : Il se passe quoi ? Dit t'il curieux.

Mikey se lève et il part rejoindre Koko.

Moi : Décidément c'est une plaque tournante les toilettes.
Mara doit bien s'éclater.
Dis-je en riant comme un cinglé.

Rindô : Oh, tu est sérieux là ? Dit t'il choqué.

Moi : Quoi ? Tu as quoi ?
Dis-je complètement à l'Ouest.

Ran : Rindô, pourquoi tu le cherches laisse le.
Il va redescendre t'inquiète.
Dit t'il en buvant un verre de tequila.

Moi : Ran ! Donne moi la bouteille j'ai soif.
Dis-je neutre.

Il fait glisser la bouteille sur la table, au même moment Mikey porte Mara dans ses bras, elle a la tête penchée dans le vide comme si elle était morte.
Dès que je la vois, j'ai mon coeur qui bat très vite.
La bouteille tombe à terre, Mikey me regarde d'un air bizarre.

Ran : Mikey ? Elle va bien Mara ? Dit t'il paniqué.

Mikey : Oui ne vous inquiétez pas.
Je vais la poser dans une cabine pour qu'elle puisse se reposer.
Dit t'il très froidement.

Il mène ma petite furie pour qu'elle puisse dormir.
Koko sort à son tour des toilettes, il tient une espèce de tige métallique avec du sang dessus.

Il s'approche de nous, il s'assoit sur un fauteuil plus loin, il se tourne vers nous et jette la tige métallique sur la table.

Koko : Sanzu, Mara est sensible, si tu as un minimum de coeur.
Fait lui savoir avant qu'elle se foute en l'air.
Dit t'il en pointant du doigt la tige métallique.

Rindô : Attend ne me dis pas qu'elle a voulut se sui-

Moi : Rindô on a compris. Dis-je en me levant.

Hors de question qu'elle se foute en l'air!
Pas elle.

Ran : Ou tu va Sanzu ? Si tu te sent pas capable reste ici. Dit t'il sèchement.

Koko : Laisse le Ran. Il va gérer. Dit t'il neutre.

Rindô : Gros, prend soins d'elle.
Dit t'il en fessant un pouce en l'air.

Heureusement que la bouteille s'est éclatée car je n'aurais put être dans mon état normal.
Oui Rindô je vais prendre soins d'elle ou du moins je vais essayer.

Je cherche la cabine dans laquelle elle est.
Je suis la voix de Mikey, j'ouvre la porte et je la trouve, elle a sa tête sur les genoux de Mikey, ses longs cheveux noirs traînent le long des jambes de Mikey, ses yeux sont rouges et vides d'émotions, son bras gauche dans le vide laisse couler quelques gouttes de sang.

A cette vision j'ai mon sang qui se glace, je rentre et je vois que Mara me regarde toujours avec le vide dans ses yeux, putain petite furie, diablesse, ne me regarde pas comme ça, s'il te plaît.

Mikey : Je te la laisse Sanzu. Elle accumulé trop de choses depuis trop longtemps et elle vient de craquer.
Si tu as besoin je suis avec les garçons.
Dit t'il avec une petite lueur dans ses yeux.

Il dépose ma diablesse délicatement, il se lève, il s'approche de moi et arrivé à côté de moi, il pose une main sur mon épaule.

Mikey : Sanzu, ça va le faire, même si ça doit prendre du temps.
J'ai confiance en toi.
Dit t'il en me fessant un faible sourire.

Il part sur cette dernier phrase, il me fais confiance pour prendre soin de Mara, moi le paumé ? Psychopathe ? Celui qui plonge dans la drogue pour s'évader ? Moi le sans coeur ?
Ça voudrait dire que au final, je peut être heureux ?

Je m'approche d'elle, elle est tellement fragile, fatiguée, je prends délicatement sa tête dans mes mains et je la dépose sur mes genoux.

Moi : Alors furie, on fait peur aux mecs ?
Que t'arrive t'il ? Dis-je en caressant ses cheveux.

Aucune réponse de ma diablesse.

Moi : Hm je vois, tu ne veut pas communiquer, alors on va faire un petit jeux ok ! Gémis ou grogne si tu est d'accord, en gros tu m'imite quand je matte ton cul.
Tu as compris ? Dis-je en continuant mes caresses.

Au lieu d'un grognement elle rigole.

Moi : Bon début Mara, je suis fière de toi un bon point.
Alors, c'est à cause d'un garçon si tu est dans cet état ?

Un grognement, bien bien !

Moi : Laisse moi deviner, c'est à cause de moi ? Ouais je sais je suis trop con. Dis-je en arrêtant les caresses.

Mara : Continue. Dit t'elle la voix tremblante.

Sa voix... Oh ma diablesse.
Je suis tellement con pardonne moi.

Moi : C'est à cause de moi? C'est ça? Mara je suis un homme toxique pour toi, je te promets il ne faut pas que tu soit ainsi pour ma petite personne.
Dis-je en continuant mes caresses comme demandé par ma furie.

Elle me touche la main, elle la retire de sa tête, elle se redresse, elle est face à moi et elle dépose un doigt sur ma bouche.

Mara : Non, Sanzu, tu n'est pas une petite personne.
Tu est un homme avec des défauts comme tout le monde.
Certes tes défauts à toi, sont bien plus hors-normes que la moyenne mais à côté tu fait beaucoup de bien aux personnes que tu aimes.
Je sais que tu est complètement défoncé tes yeux en disent long, mais regarde tu est quand même venu me voir.
Alors si tu est une petite personne alors je suis également une petite personne.
Dit t'elle avant de plonger son regard dans le mien.

Moi : Mara, pourquoi fait tu ça ? Dis-je honteux.

Mara : Moi vivante, jamais je ne te laisserait te détruire.
Sanzu, ce fameux jour où tu est parti comme un voleur, je me suis faites exploser ah ouais c'était violent, Drak' et Mikey sont intervenus mais après grâce à toi j'ai appris à me battre, à être forte et à ne plus pleurer pour rien.
Ce fameux jour je t'ai trouvé magnifique Sanzu.
Tu était si beau et si rayonnant même si tu était couvert de bleus.
Sanzu tu l'est toujours. Crois moi.
Dit t'elle en versant une larme.

Je récupère cette larme qui coule sur sa joue et je la porte à ma bouche.
Ma petite furie, repose sa tête sur mes genoux.

Mara : Je vais dormir un peut Sanzu.
Tu reste avec moi? Dit t'elle avant de s'endormir.

Moi : Mara, tant que tu veut de moi, je resterais à tes côtés.
Même si tu doit me faire vivre un enfer.
Dis-je heureux.

Mara, Mara, Mara, si tu savait à quelle point tu fait battre mon coeur à ce moment précis.
Je suis là, je ne pars pas et je vais essayer d'être meilleur.

Mon enfer s'appelle MaraOù les histoires vivent. Découvrez maintenant