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Dans les bras de Drak j'essaie de me retenir de pleurer, j'ai tellement peur qu'il lui arrive un truc et que je le perde.
Et j'ai affreusement peur pour Sanzu et les autres, ça me travail de plus en plus même si je ne dis rien.

Il s'écarte de moi, Drak me regarde, il sort de sa poche une sucette pour bébé avec écrit « j'ai une superbe tata », sérieux !

Moi : Attend tu est sérieux là ? Je vais être tat-

Je n'ai pas le temps de dire la suite qu'il dépose son doigt sur ma bouche et je râle.

Draken : Il faut que je parle à Mikey, je suis là pour ça et pas que pour lui, Koko m'a expliqué que tu sortait avec Sanzu, faut que je lui parle Mara.
Dit t'il avant de déposer un bisou sur mon front.

Drak et son côté protecteur bonjour, je roule des yeux et je repars à ma place.

Mon frèredevant la porte d'entré fait un signe à Mikey qui se lève.

Draken : Sanzu, je dois te parler. Dit t'il neutre.

Bizarrement le concerné me regarde et j'ai l'impression qu'il flippe.

Moi : Ne t'inquiète pas il ne va pas te mordre, il est juste super protecteur va. Dis-je en tendrement.

Il se lève, derrière moi il m'enlace, pose sa tête sur le creux de mon épaule et il me fais un doux bisou sur mon cou.

Sanzu : De toute manière je voulais lui parler, ça tombe bien, je suis sûr de moi, je veut passer ma vie avec toi donc autant affronter ton frère maintenant.
Dit t'il avant de partir.

Je me tourne et lui touche le front, non il n'est pas malade.
Il souffle suite à mon geste et part rejoindre Mikey et Drak.

Koko se lève, récupère mes mallettes et prend la place de Sanzu.

Rindô : Il y a quoi dedans ? Dit t'il curieux.

Moi : Vous pouvez ouvrir, la première mallette contient deux seringues qui ont pour but d'exacerber certains neurones du cerveau qui contrôle la douleur.
Une fois la seringue injectée, un simple souffle peut faire endurer la pire souffrance.
Les autres seringues est un mélange de psychotropes qui fera entrer la personne en plein délire paranoïaque.
Un petit cru créé par mes soins.
Dis-je en allumant une cigarette.

Ran : Et dans l'autre ?
Dit t'il en ouvrant la première mallette.

Koko ouvre la seconde mallette, il sort de la mallette une petite pince et un petit ciseau très pointu en bronze.

Koko : Et ça ? Dit t'il en montrant les outils.

Je crache la fumée, je mets quelques claques à Kama pour qu'il se réveille.

Moi : Le petit ciseau c'est pour entailler la peau, la petite pince c'est pour couper les nerfs.
J'ai d'autres matériels.
Dis-je ayant la cigarette à ma bouche.

Les gars sont très curieux donc ils sortent tout les outils, j'espère qu'ils rangeront tout après.

Ah tient, Kama émerge.

Kama : Encore toi, que me veut tu ?
Dit t'il en grimaçant.

J'ai oublié que j'avais écrasé ma cigarette sur sa plaie ouverte pauvre chou.

Moi : Que voulait tu ? Pour qui travail tu ? Ne me prends pas pour une conne je te préviens je déteste ça.
Alors j'attends ?
Dis-je neutre et vide d'émotion dans ma voix.

Kama ne dit rien et me tient tête.

Ran : Du coup on commence par quoi ?
Dit t'il impatient.

Je montre les deux premières seringues dans la mallette qui est ouverte.
Ran en prend une et Rindô une autre, les frères Haitani aussi beaux que dangereux.
Koko lui heurte plus pour le côté discret et petit des ciseaux, venant de lui ça ne m'étonne pas.

Moi : D'abord une seringue puis après 30 minutes Koko tu pourra faire ce que tu veut avec les ciseaux.
Dis-je en me levant de ma chaise.

Je me dirige vers le tableau, je le porte, je le dépose au sol, je me relève et j'ai le coffre en face de moi.

Moi : Koko, il y a quoi dedans ? Dis-je intrigué.

Il se tourne vers moi et regarde le coffre.

Koko : Tout les compte bancaires du Bonten, les transactions, les lieux de nos entrepôts ainsi que les différentes planques. Dit t'il neutre

Je viens de comprendre, ce mec doit faire parti d'un gang, il en a sûrement après le Bonten pour essayer de les écraser et de passer numéro 1.

Il doit avoir sur lui un moins de transférer les données.
Merde faut que je trouve !

A sa place, ou j'aurais mis ceci ...

Moi : Les gars, ouvrez lui la bouche.
Dis-je fière de moi.

Kama ne se laisse pas faire mais c'est con pour lui les mecs sont plus forts et plus nombreux.
Je m'approche, je prends dans la mallette une pince un peut plus grosse que j'utilise pour arracher les dents.

Ran et Rindô tiennent la tête de Kama, Koko essaie de maintenir sa bouche ouverte et grâce à la pince je lui arrache la deuxième molaire.

Kama : Putain ! Dit t'il en criant.

Bingo, c'est très petit mais il y a juste une puce qui est nécessaire pour extraire les données de Mikey.

Moi : Alors comme ça on veut voler des données.
Mon pauvre pas de chance ! Tu est tombé sur une as du piratage informatique.
Koko tu sait où il y a un ordi ?
Dis-je en me levant.

Mikey : Tient.
Dit t'il en me donnant un ordinateur portable.

Je prends l'ordinateur, Sanzu et Draken rentre ensemble en riant de bon coeur.

En les voyant ensemble je me dis que enfin je peut être heureuse, une émotion puissante monte en moi, je me sens bien, aimé, soulagé et fière des hommes qui sont devant moi.

Je suis très fière de Sanzu parce qu'il a montré que c'est un homme et que malgré tout il cherche à changer.
Mikey vue sa tête il a put au moins s'expliquer avec Draken et faire son deuil, Draken lui a l'air heureux à présent il lui manquait Mikey.

Draken : Ça va Mara, tu pleure ?
Dit t'il en montrant sa joue.

Rindô : Elle est devenue sentimentale Mara moooh !
Dit t'il avant de rire comme un con.

Mikey : Bon il a parlé ? Dit t'il neutre.

Concernant Mikey, ce n'est pas encore le bonheur à l'état pur mais il fait des progrès et ce n'est pas rien.

Moi : Non mais d'ici 1 heure il va tout nous cracher.
N'est-ce pas du con ! Dis-je en criant.

Koko : Elle a trouvé une puce dans sa bouche, Draken ta soeur c'est le diable en personne.
Dit t'il avant de rire.

Mais oui foutez vous de moi je ne dirais rien !

Draken : Ouais c'est Mara.
Dit t'il avant de s'assoir sur le canapé.

Grace a l'ordinateur je fouille les données que contient la puce, au plus je fouille au plus j'ai mon sang qui se glace.
Ils ont tout prévu ! Ils sont très bien organisés faut y mettre un terme.

Et vite!

Mon enfer s'appelle MaraOù les histoires vivent. Découvrez maintenant