Megumi lâcha une larme, vite suivit de Sasha. Elles se jetèrent sur lui, un sourire immense sur le visage. Sourire arboré par les deux autres également. Finalement ils avaient eu de l'importance, ils avaient marqués leur amis. Ils étaient important pour lui, presque autant que le héros-pro souriant gentiment un peu plus loin en regardant la scène.
Un hurlement de rage puissant interrompit le moment, résonnant sûrement à travers tout le bâtiment.
« IZUKUUUUUUUUU !!!! »
Le vert se mit à trembler, les yeux écarquillés. La voix du mal. SA voix.
Il se calma, il n'était plus seul. Si tout ce passait bien, il n'aurait même pas à croiser son regard. Une fois son calme retrouver, il reprit un visage impassible.« Il faut bouger, maintenant. »
Suite à sa phrase les choses s'étaient accélérées, rendant leur notion du temps déformé. Pour eux il ne s'étaient écoulés qu'une vingtaine de minutes, mais un peu plus d'une heure s'était écoulée. Ils avançaient silencieusement, neutralisant les gardes qu'ils rencontraient avant qu'ils ne donnent l'alerte. Les apprentis-héros furent sidérés de voir à l'œuvre la classe de l'ombre, ils étaient efficaces et écoutaient les ordres du vert à la lettre, tout ça ressemblait à un spectacle de marionnettes dont Izuku était l'artiste. Même si certaines erreurs étaient commises, l'ancien cobaye les corrigeaient lui même avec encore plus de facilité. Il n'avait pourtant toujours pas utilisé d'alters, ce qui inquiéta le pro-héros. Alors avant de tourner dans le couloir suivant selon les directives d'Izumi, il l'interpella pour lui poser la question.
« J'ai un bracelet anti-alter.
-QUOI ?! s'écria Sasha.
-Pourquoi ne pas nous l'avoir dis ? demanda Sorei.
-Ce bracelet peut être enlevé ce n'est pas un problème. C'est ce qui se passera si je le fait qui ne me plais pas.
-Explique, demanda Aizawa.
-Si je retire le bracelet, le gps s'active en plus d'une alarme. On ne pourra pas s'éloigner suffisamment. »Effectivement le problème était conséquent, mais le plus important c'est qu'il était la seule garantie si AllForOne arrivait. En revanche sans ses alters, même avec toute la volonté du monde il était impossible d'en venir à bout. Il ne restait plus qu'à prier pour éviter de le croiser. Une fois cette question réglée, ils reprirent leur course. Ils continuèrent sur leur lancée pendant un certain temps, mais au détour d'un couloir un n'ombres important de garde s'étaient regroupés. Ils commencèrent à bouger soudainement et à leur grand damn ils avançaient vers eux. Ils ouvrirent la première porte qu'ils virent et s'enfermèrent juste à temps avant de se faire prendre. La pièce semblait grande, plongé dans le noir et sûrement vide. Du moins ils l'espéraient. Une fois les bruits de pas disparu, ils prirent le risque d'allumer la lumière. Ils le regrettèrent assez rapidement.
Un groupe d'enfants, jeunes et effrayés leurs faisaient face. Ils restèrent tétanisés, à l'instar des petits. Izuku brisa l'ambiance en faisant quelques pas en avant, un léger sourire sur les lèvres. Les enfants semblèrent le reconnaître puisqu'ils cessèrent de trembler. Le vert avança encore de quelques pas et les enfants vinrent s'accrocher à lui.
« Salut.
-Tu t'appelles comment grand-frère ? commença un enfant.
-Izuku.
-Tu as plus mal au bras ? demanda un autre.
-Non, ça va. Vous me connaissez ?
-Le Docteur nous oblige à regarder tes séances, répondit un autre. Il dit qu'on doit en prendre de la graine et devenir comme toi.
-Je vois, marmonna le vert en s'accroupissant. Vous en êtes à quelle étape ?
-Comment ça ? demanda un autre enfant.
-Vous êtes dans quelle salle ?
-Celle avec les lits ! répondit un autre. »Ils se souvinrent alors du pourquoi ils se retrouvaient ici, de leur sortie et de ce qu'ils avaient appris. Ils se souvinrent aussi de ces fameux lits. Izuku se releva, se retournant vers le groupe.
« On ne peut pas les laisser ici.
-On ne peut pas les emmener avec nous, commença Ochaco. On a déjà du mal à cause de notre nombre.
-Si on les laisse ici, ils vont mourir. »
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Black Heros
FanfictionPourquoi lui ? Il avait mal, fait avéré et non discutable. Il était seul également, terriblement seul. Pourtant il n'arrivait pas à penser que ce n'était pas normal. Izuku était une coquille vide, l'humanité ne l'avait jamais possédé. Et puis un jou...