7,2 - Triste Nouvelle

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« On va encore mélanger nos classes ?
-Ne t'inquiète pas Bakugo, tu auras un contact avec lui plus tôt que tu ne le pense. »

Le cendré s'en alla en remerciant son professeur, preuve flagrante qu'il était chamboulé, et passa le reste de la journée dans un flou total. Son professeur en connaissant la raison il ne releva pas, ce qui ne fut pas le cas des amis du cendré qui essayèrent de le faire réagir toute l'après-midi. Mais c'est toujours le regard vide qu'il rentra chez lui, cependant en entendant la voix de sa mère il se figea. Comment allait-il pouvoir lui annoncer ? Elle avait toujours pensé que son amie avait retrouvé son mari et qu'elle n'avait simplement plus pensé à la contacter (ça lui avait fait mal mais elle pouvait comprendre). Comment lui annoncer « ça » sans qu'elle ne fasse une crise cardiaque ? Comment la calmer une fois que ses pleurs auront commencé ? D'autant que son père rentrerait tard ce soir !

« KATSUKI ! TU POURRAIS RÉPONDRE QUAND JE TE PARLE, FILS INDIGNE ! »

Il ne répondit pas. Mitsuki s'inquiéta du silence de son avorton alors elle vint dans l'entrée et tout de suite, elle su que quelque chose n'allait pas.

« Katsuki ?
-Tu devrais t'asseoir, ... maman. »

Il l'avait appelé maman. Il y avait définitivement un problème. La dernière fois qu'il l'avait appelé maman c'était parce qu'il avait perdu le petit Izuku dans la forêt et qu'il était en larmes fou d'inquiétude pour son ami. Elle lui obéit donc et s'installa à la table de la cuisine. Une fois ses chaussures et son manteau enlevé, ainsi que son sac déposé au pied des escaliers, son fils vint s'assoir en face d'elle.

« Tout d'abord tu dois me promettre que quoi qu'il arrive tu m'écouteras jusqu'au bout.
-Très bien.
-Alors, pour commencer j'ai revu Izuku. »

Les yeux de Mitsuki pétillèrent de joie et son sourire s'agrandit.

« Oh mon dieu ! Et comment va-t-il ? Il mange bien ? Je suis sur qu'il est encore plus mignon qu'avant ! Et-
-Maman. »

Le visage de la femme redevint inquiet, son fils n'avait vraiment pas l'air d'aller bien.

« J'ai aussi appris ce qui lui était arrivé, à lui et ... à Inko.
-Et bien crache le morceau enfin ! Depuis quand tu tournes autant autour du pot ?
-Inko est morte. »

Ses yeux s'agrandirent, son teint devint blanc, ses lèvres tremblèrent alors que ses yeux s'humidifièrent.

« Comment ? »

Sa voix était faible, tremblotante, apeurée. Katsuki n'avait jamais vu sa mère dans cette état et cela l'inquiétait autant que cela lui fit mal.

« Elle se serait suicidé.
-Oh mon dieu ... »

Les larmes coulèrent, tombèrent et ne semblaient pas vouloir s'arrêter.

« Pourquoi ?
-Je ne pense pas que tu sois-
-Je t'ai posé une question Katsuki. »

Le cendré soupira. Elle n'était pas prête, il le savait. Mais il savait aussi qu'elle avait besoin de l'entendre.

« Izuku à apparement été enlevé et séquestré pendant quatre ans, au bout de la troisième année sa mère n'a pas tenu. »

La discussion n'alla pas plus loin, Mitsuki étant inconsolable. Quand Masaru Bakugo rentra du travail c'est un bien triste mais non moins inattendu et rare spectacle qui s'offrait à lui : sa femme pleurait à chaude larmes et gémissait par moment sa douleur, tandis que son fils la câlinait doucement tout en pleurant en silence. Masaru le savait, ils venaient d'apprendre une bien triste nouvelle.

Black HerosOù les histoires vivent. Découvrez maintenant