Le problème étant que désormais Izuku se retrouvait sans personne pour s'occuper de lui et ne connaissait rien au monde extérieur. La police lança une recherche dans sa base de donner en désespoir de cause et apprit que le jeune garçon avait été porté disparu il y avait de cela quatre ans. Sa mère c'était suicidé de chagrin trois ans après et son père était introuvable. Ils jugèrent qu'Izuku devait être au courant des faits, c'est comme cela qu'il lui apprirent qu'il n'avait pas été « créé » comme il le pensait, mais enlevé. Une larme roula sur sa joue en apprenant la nouvelle et il se retourna paniqué vers le policier en charge de lui.
« Quelque chose est sortit de mon œil ! Qu'est-ce que c'est ?! »
Le policier ne su comment réagir sur le moment. Ce pauvre garçon ne savait même plus ce qu'était une larme et n'avait apparement jamais expérimenté les pleurs malgré les horreurs qu'il avait vécues. Il était sans nul doute extrêmement courageux. Et résistant aussi.
« C'est ce qui arrive quand on est triste, notre chagrin déborde de notre cœur et s'écoule par nos yeux. »
Suite à sa phrase, plusieurs autres larmes vinrent rejoindre la première sur les joue d'Izuku. Il pleurait pour la première fois devant les yeux contrits de l'agent en face de lui. Il avait mal, mais pas une douleur physique. Elle était bien pire, puisque mental. Il lui fallut bien une demi-heure pour stopper ses pleurs.
Dans le courant de la journée, le principal du lycée Yuei passa au poste. Il demanda à voir Izuku et à lui parler. Ils s'installèrent dans une salle d'interrogatoire inoccupée en s'assurant que personne ne se trouvait derrière la vitre teintée. La créature qui se trouvait être le directeur de Yuei se présenta en premier lieu, le vert était sceptique étant donné que pour lui les héros n'étaient pas les « bienveillants » de l'histoire.
« Dis-moi mon garçon, tu aimes les héros ?
-Je ne sais pas. Est-ce qu'ils sont gentils ?
-Bien sûr, ce sont eux qui t'ont sauvé.
-Oui, mais dans les vidéos du docteur c'était toujours les héros les méchants.
-D'accord. Alors que penses-tu des héros de l'ombre ?
-Ça existe ?
-Oui, mais c'est un secret très bien gardé. Ils assistent les héros dans l'ombre et s'assurent qu'ils fassent bien leurs travail. De ce fait nous ou nos punir les héros qui deviennent des méchants et arrêter plus de vilains.
-Ça à l'air cool.
-Tu voudrais devenir l'un d'entre eux ?
-Je peux ?
-Bien sur, mais il va d'abord falloir rattraper ton retard. Ensuite, si tu le veux bien, je t'inscrirais pour la classe secrète des héros de Yuei. Alors ?
-J'accepte !
-Très bien. Si j'ai bien compris tu n'as pas d'endroit où aller c'est bien ça ?
-On m'a dit que j'avais une mère. On m'a aussi dit qu'elle était morte. Donc non.
-Je pense qu'Eraser Head ne devrait pas dire non pour t'accueillir, du moins jusqu'à ce que tu ailles à l'internat.
-C'est qui ?
-Un professeur de Yuei, mais aussi un héros professionnel.
-Et lui aussi il va me faire mal ? »Il avait formulé sa demande en penchant légèrement la tête sur le côté avec un ton si innocent. Le principal, Nezu, ne sût comment réagir au premier abord. Il n'avait pas assisté à l'entretien et de ce fait ne savait pas ce qui était arrivé au petit vert. Il se promit intérieurement de remédier à ce problème aussitôt l'entretien terminé.
« Bien sûr que non, certes il n'est pas facile à vivre, mais il ne te fera jamais de mal. »
Izuku accepta donc d'avoir Eraserhead, alias Aizawa Shota, comme tuteur officiel. Il emménagea avec lui dans le courant de la semaine et Aizawa apprit ce qu'Izuku avait traversé. Suite à ces révélations, le héros pro changea subtilement de comportement à son égard : il était plus doux, il souriait et surtout il lui arrivait de rire. Bien sûr ces changements ne se voyaient qu'en présence d'Izuku même si ses collègues sentaient une différences.
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Black Heros
FanfictionPourquoi lui ? Il avait mal, fait avéré et non discutable. Il était seul également, terriblement seul. Pourtant il n'arrivait pas à penser que ce n'était pas normal. Izuku était une coquille vide, l'humanité ne l'avait jamais possédé. Et puis un jou...