- Chapitre 20 -

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Je finissais de monter les marches et je parti à la recherche des garçons. Je ne me souvenais pas exactement d'où se situait les chambre d'amis. Il devait y avoir une dizaine de chambres à l'étage et j'allais sans doute devoir toutes les ouvrir jusqu'à tomber sur l'un des deux. J'ouvris les six premières chambres, sans rien trouvé avant de tomber sur Hakkai quand j'ouvris la septième.

J'entra doucement dans la chambre en évitant de faire du bruit pour m'approcher du lit dans lequel il était avant que mon regard analyse en détails son corps. Son visage était en sang, je supposais même un nez cassé, ses phalanges étaient ensanglantées et des bleus recouvraient son torse. Ma mâchoire se crispa avant que je ne m'assois au bord du lit.

J'allais sincèrement les buter pour avoir fait ça gratuitement et seulement par plaisir. Si mon chemin allait recroiser le leur avant que je me sois calmée, ils n'allaient pas survivre. Je n'étais pas spécialement très proche d'Hakkai car c'est un peu le timide de la bande mais je l'aime beaucoup quand même.

Je me souviens des premières fois où l'ont s'était vue. Au début, il ne me parlait pas et faisait tout pour m'éviter, ça m'avait rendu hyper triste parce que j'avais eu peur d'avoir fait quelque chose de mal mais Mitsuya m'avait expliqué qu'il avait du mal avec les filles. Et du coup, j'avais essayé de me rapprocher doucement de lui, sans lui faire trop peur puis avec le temps on a réussi à avoir une amitié "normal". Il comptait énormément pour Mitsuya et le voir comme ça, faisait monter d'un cran mon agacement et ma colère.

Ses mouvements me fit sortir des mes pensées pour le voir se retourner sans cesse dans le lit, des sueurs perlant sur son front, alors qu'il gémissait légèrement de douleur. Son corps était crispé et son visage contracté. Je me relève pour m'approcher de lui et posa doucement ma main sur son front qui était brûlant. Je soupire et sort de la chambre avant d'aller dans la salle de bain pour prendre une bassine et la remplir d'eau froide. Je pris deux petites serviettes et retourna dans la chambre. Je posa la bassine par terre et m'assis près de lui en trempant une serviette dans l'eau froide pour la passer sur son visage. Il se crispa un peu plus avant de se détendre et de se calmer. Je retrempa la serviette avant de la laisser sur son front pour sortir avec la bassine et l'autre serviette.

Je referma la porte et explora les autres chambre avant de tomber sur celle de Seishu. Mon cœur loupa plusieurs battement et j'étais à deux doigts d'avoir lâché la bassine en voyant son état. Il était deux à trois fois plus amoché qu'Hakkai. Son arcade droite et sa lèvre étaient fendues, ses phalanges étaient presque à vifs, ses bras étaient remplis de coupures et d'hématomes et je n'osais même pas relever la couverture pour voir le reste.

J'ai dû me mordre la lèvre à sang pour me retenir de retourner au QG pour faire un meurtre. Je savais qu'il avait prit plus parce que c'est le pote d'Hajime, ils remettaient toujours Seishu sur la table quand on défendait le Toman. Je m'approche de lui doucement et vit qu'il suait aussi et que son corps tremblait. Il bougeait beaucoup et son corps était contracté au maximum. Son visage était crispé, marqué par la douleur. Je posa la bassine et fit comme avec Hakkai. Après avoir poser la serviette froide sur son corps, je retourna dans la salle de bain pour prendre du désinfectant, de la pommade et des bandages avant de revenir. Les gars ne l'avaient pas encore soigné donc j'allais en profiter. C'était moi avant qui soignait tout le monde, ça doit leur manquer.

Je souris en repensant à mes moments avec eux. J'étais clairement la daronne du groupe et sans moi je me demande bien comment ils gèrent les situations où c'était moi qui le faisais auparavant.

Je respire un bon coup avant d'enlever le drap qui le couvrait et retiens un cri d'effrois en plaquant ma main sur ma bouche en voyant son réel état. On ne voyait pratiquement plus sa peau, elle était recouverte de taches bleues, violettes, jaunes et de sang, de plaies. Les larmes menaçaient de couler et j'ai dû me mordre l'intérieur des joues pour ne pas craquer. J'avais la haine, une haine profonde. J'avais envie de tout défoncer. Et ils allaient payer. Ça, je venais de me le promettre.

𝒩ℴ𝓉𝓇ℯ  ℯ𝓉ℴ𝒾𝓁ℯ | 𝗖𝗵𝗶𝗳𝘂𝘆𝘂 𝘅 𝗢𝗰 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant