Chapitre 24

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Elle avait comme de la haine dans ses yeux.

Ame : j'en est rien à faire ! Et puis je suis là pour quoi d'abord ?!
Je suis qu'une imbécile, pas besoin de me récupérer Ace...

Elle n'a même pas le temps de terminer sa phrase que je l'a serre très fort dans mes bras.
Elle sens bon, et je sens son coeur battre fort.

Ame : Ace...

Je ne dit plus rien, nous restons comme ça, tout d'un coup je repense au papier de Sabo.

" avoue lui t'es sentiments idiot ! "

Ame : Ace !?

Elle commence à se débattre et ce n'est pas du tout mon intention alors je l'a lâche de suite.

Ame : mais qu'est ce qu'il te prends !?

Moi : Arrête de t'énerver !

Ame : je ne t'es rien demandée !

Moi : bah écoute moi alors !

On commence à se crier dessus sens même sens rendre compte, ma rage prend le dessus, et ça aussi je ne m'en rends pas compte.

Ame : j'en est rien à faire ! Laisse moi tranquille !

Moi : ah parce que tu n'en à rien à faire de quelqu'un qui essaie de te réconforter parce qu'il à des sentiments pour toi !?

Ame : HEIN ?! Qu...quoi ?

Tout d'un coup elle c'est calmer, seulement je me retrouve gêné d'avoir balancé un truc comme ça maintenant.
En plus c'est le pire moment choisi, mais quel idiot !

Ame : tu...tu as dit quoi ?

Moi : rien..., tu me fais dire des bêtises maintenant, idiote.

Je me retourne me grattant la nuque avec qu'une envie.
Fuir.

C'était bien la première fois que j'avais tent envie d'avoir cour de phisque, et je peux vous dire que ça m'a sauvé la mise !
Parce que j'aurais fait quoi moi sans ce magnifique cour ?

Le moi matur : faire face au problème Ace !

Le moi stressé : mais bien sûr ! Et je dit quoi après hein ?!

Le Moi stupide : bah tu peux lui dire que ses oreilles sont en très bon état.

Le moi philosophe : ah...l'amour est le chagrin de chaque coeur...( phrase inventer par mes soins ! )

Le moi stressé : on sens fou !

Le moi d'ailleurs : hé ! Pense à la pub pour céréale, ça détend !

Le moi philosophe : rien ne peux soulagé un coeur qui se bat contre l'amour...

La moi stressé : taisez vous !!!

Bref, petit exemple de mon cour de phisque et non de philosophie.
Ame n'était pas revenue en cour, et je me demande bien ou elle est passée.

En tout cas elle peut être sur d'un truc, c'est que je vais pas la chercher maintenant !

Je sors de la salle et rapidement Sabo me rejoind.

Sabo : alors, il c'est passé quoi ?

Moi : je m'y attendais pas à celle-là !

Sabo : ah bon ? Pourquoi ?

Moi : bah rien oublie...

Sabo : tu lui as dit au moins ?

Moi : humm...

Sabo : oui !?

Moi : chut !!! Mais t'es dingue toi ! Tu veux vraiment que tout le monde le sachent ou quoi !?

Sabo : elle a dit quoi alors ? Vous êtes ensemble ?

Moi : alors là on en est loin de ton rêve.

Sabo : pourquoi ?

Moi : elle m'a repoussé, elle à pas bien compris puis...

Sabo : puis ?

Moi : puis j'ai pris la fuite...

Sabo : tu es sérieux !

Moi : raaah ! Bah c'est bon hein ! Vallait mieux ça que de tout rater !

Sabo : mais tu as tout raté !!!

Moi : Hé ho je te permet pas, je te figure que tu aurais même pas été capable de la suivre alors tu me reprochera quand tu auras essayé.

Sabo : va la voir ...

Moi : quoi ?

Sabo : VA LA VOIR !!!

Moi : MAIS ELLE ME DÉTESTE !

Sabo : ET ALORS, C'EST UN ORDRE !

Moi : tu veux vraiment que je meur ?

Sabo : bon dépêche toi ou c'est moi qui ira !

Moi : ah ça nan ! T'y vas pas ! Pitié !

Sabo : alors vas-y !

Moi : c'est de la torture...

Sabo : t'as pas le choix !

Moi : d'accord...

Je m'en vais avec la pire des mine de tout le couloirs, limite on me confond avec un zombie insomniaque.
Derrière moi, Sabo me fait signe de courage comme une maman qui envoie pour la première fois son enfant à l'école.

                [ PDV de Ame ]

Pire, je ne pouvais pas imaginer ça.
Comment pouvais t-il m'avouer ses sentiments dans un tel moment ?

J'ai vraiment été idiote, je l'est rejetée alors qu'il voulait juste m'aider.
Quelle égoïste je suis.

Je n'ai pas osé retourner en cour, je ne sais même pas pourquoi je suis sortie de la salle, ça m'a pris comme ça sans que je réfléchisse je voulais déjà sortir.

Et puis qu'est-ce qui lui à pris de faire ça ?

Je me suis affalée sur mon lit rebondissant et j'ai blotti mes mains sur mon visage .

Je suis incroyablement fatiguée, mes yeux ne veulent pas se fermer.

J'attends longtemps à fixer le plafond , le lit d'à côté est vide, tous sont vides mais celui de Gaby est particulièrement sous mon regard.

Je réfléchis longtemps, très longtemps, est-ce que Ace m'a dit la vérité sur ses sentiments ?

Il est du genre à faire des blagues mes pas de ce genre, nan pas ce genre j'espère...

D'ailleurs pourquoi j'espère ?
Moi aussi je ressens des sentiments mais je ne sais pas si ça serait une bonne chose de lui dire.

Et puis si c'était une blague j'aurais honte de moi !

La mini moi intérieur : tu crois qu'il avait une tête à blaguer là !?

La moi mature : mais imaginons, je ferai quoi ?

La moi " on sens fou " : rien à faire, tu as cas attendre que tes sentiments passe.

La moi égoïste : bah tu t'en fou si il t'aime ou non et tu lui dit bordel !

La Moi mature : je devrais ?

La moi " on sens fou " : tu lui diras quand le moment juste se présentera.

La moi mature : ok...mais...

La moi philosophe : le coeur ne supporte pas de porter un fardeau trop longtemps.

La mini moi intérieur : aller ! Tu te le promets sinon tu décevra Gaby.

La moi mature : ah bon pourquoi ?

La moi philosophe : Gaby dois sûrement espérer le mieux pour toi là haut.

La moi mature : mais si ce n'était pas le mieux ?

La moi " on sens fou " : bon tu vas lui dire oui !
Aller debout !

La moi mature : ok, je vais y arriver, je voulais pas le blaissé et puis il n'a sûrement pas blagué.

Je me lève d'un coup de mon lit bien décidé à lui dire, ouais, j'étais à fond.


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