Chapitre 51

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Je suis réveillée par le bruit des casseroles. Je me lève et vois Florentin en train de préparer le petit-déjeuner. Je le rejoins dans la cuisine et m'assois sur une chaise.

- Café ou chocolat ? Demande-t-il.

- Café s'il te plait

Il me tend une tasse et me fait griller des tartines. Lou nous rejoint et s'installe avec nous.

- Salut.

- Café ou chocolat ? Lui demande-t-il. 

- Café.

Elle marque une pause et observe Flo s'affairer en cuisine.

- J'adore me réveiller le matin et qu'on me serve mon petit-déjeuner, dit-elle en souriant.

William descend les escaliers et s'assoit avec nous.

- Je ne prépare le petit-déjeuner qu'aux filles, le prévient Florentin.

William se relève et se prépare un café. Peu à peu, tout le monde fini par se lever.  


Dans la matinée, alors que je suis assise dans une chaise, sur la terrasse, fixant la mer face à moi pensive, William vient s'asseoir à côté de moi. 

- Tu m'en veux ? Demande-t-il.

- Oui.  

- Pourquoi ?  

- Parce que j'ai tué Frédéric dans l'espoir d'avoir une vie normale et en deux jours tu as tout brisé.

Il hoche la tête.

- Alors, je vais en plus te briser le cœur.

Je me tourne vers lui.

- Tu ne sortiras pas avec Antoine, dit-il calmement.

Mon cœur fait un bon. Je ne crois pas ce que je viens d'entendre. Je sens la colère monter en moi.

- Je sors avec qui je veux William, je réponds.

- Avec qui tu veux mais pas Antoine.

Je me lève prête à rentrer mais il se lève aussi et me retient par la main.

- Ce n'est pas quelqu'un pour toi. Il est toxique.

Je me relâche de sa prise.

- Toi, tu sais ce qui est bon pour moi ? William, si je décide de sortir avec Antoine, je sortirai avec lui et ce n'est pas toi qui m'en empêcheras.

Il se lève.

- Si tu sors avec lui, je le tuerai.

- Ose t'en prendre à lui, je ne te le pardonnerai jamais.

- Tu n'as pas besoin de lui dans ta vie ! Il joue avec toi. Combien de fois il t'a blessé ? Combien de fois il t'a fait souffrir ?!

- C'est mon problème William, pas le tien. Je ne juge pas tes relations alors ne juge pas les miennes.

- Mais putains Camille n'a pas couchée avec toutes les traînées de l'école quand j'étais parti ! S'énerve-t-il. Il y a encore quelques jours il sortait avec trois filles en même temps, trois Lucie ! Ce mec veut juste coucher avec toi !

Je le fixe. 

- Arrête tu n'as jamais été un modèle avec les filles non plus. On en a vu défiler au château l'année dernière !

- Ne dis pas de conneries !

- Elle ne le sait pas ça Camille ?! Elle ne sait pas que les filles, tu couchais avec elle, les larguais, les brisais et couchais avec toutes leurs copines le lendemain ! Tu as fait le con aussi !

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