L'école Fantastique 2

Chapitre 59

Lorsque je descends dans la cuisine, ils sont tous installé autour de la table. Ils s'arrêtent de parler lorsque j'arrive.

- Vous ne devriez pas me mettre à l'écart, je suis la principale intéressée.

- Justement, répond Gabriel.

Je me fais un café et vais le boire dehors pour les laisser parler. Une fois dehors, je sens quelqu'un m'observer. Je me tourne vers la forêt et aperçois un loup. Je pose mon café sur la table et me lève prête à rentrer mais Raphael apparait devant moi me bloquant le passage.

- J'ai prévenu que j'étais rapide, dit-il en souriant.

Mon cœur s'emballe. En une fraction de seconde une quarantaine de loups entourent la maison. J'ouvre mes mains prête à le repousser mais il s'approche de moi et sert ses mains dans les miennes.

- Doucement, je viens simplement discuter, tu sais que j'aime la chasse plus que tout alors te tuer maintenant serait beaucoup trop facile.

Il garde ses mains serrées dans les miennes. Je croise le regard d'Antoine. Il ouvre la baie. Un loup lui saute dessus avant qu'il ne le repousse. Je les vois se battre. Raphael me fait reculer vers la plage. Je lui électrise les mains mais il ne montre aucun signe de douleur.

- Lucie, ma belle, tu penses que je prendrai le risque de venir vers toi en sachant que la dernière fois tu m'as brisée une côte.

- Tu as vu une sorcière...

- Qui m'a fait un super bouclier oui.

- Tu vois chérie, tout ça aurait pu être très simple, je te tuais, je tuais ou soumettais ton frère et en deux jours c'était plié. Malheureusement, vous venez attaquer ma meute dès 9h du matin et ça... ça ça me dérange beaucoup.

Je vois les loups sortir de la maison et attaquer la meute de Raphael.

- Mais on m'a rapporté que tu avais été épatante à la course. Et utiliser la magie en pleine ville, aussi discrètement, peu de sorcières peuvent le faire.

- Tu ne sais même pas de quoi je suis capable.

Il me fait reculer encore vers la plage et colle son front contre le mien.

- Plus vous cherchez à vous en prendre à moi, plus ils persistent à te protéger, plus ça me met en appétit.

Soudain, je sens un bras entourer ma taille et disparais. Lorsque je rouvre les yeux, les bras d'Antoine entourent ma taille. Je n'ai jamais été aussi contente de le voir.

- Ça va ? Demande-t-il.

Nous nous trouvons au milieu de la forêt.

- Oui ça va, je dis en regardant autours de nous. 

- On va attendre un peu qu'ils soient parti pour rentrer, me conseille Antoine.

J'hoche la tête. Il passe son bras autours de ma taille et me ramène contre lui pour m'embrasser. 

Nous rentrons un peu plus tard. Les loups de Raphaël ont disparu. William s'approche de moi.

- Ça va ?

J'hoche la tête. Il me sert dans ses bras.

- Je suis désolé

- Ce n'est rien, je réponds.

Je m'écarte de lui. Je remarque que Lou est blessé au front, Jules a pris un mauvais coup à la jambe. William se passe la main dans les cheveux nerveusement. Il respire profondément et va s'asseoir sur le canapé. Je monte dans ma chambre. J'ai besoin  d'espace. J'ai besoin d'être seule. Je m'allonge sur mon lit et commence à regarder les photos de maman et papa. Une larme coule. Ils me manquent. Je ferme les yeux et pli un doigt doucement. Les souvenirs d'eux me parviennent peu à peu.