L'école Fantastique 2

Chapitre 27

Il est 9h lorsque je retrouve Camille en cours. Je m'assois près d'elle avant que le cours ne commence. 

- Salut

- Salut. Tu as passé un bon week-end ? je demande.

- Oui et toi ?

- Moi aussi. Pour une fois j'ai été tranquille.

Elle sourit.

- Pas de nouvelles de Frédéric ? Me demande-t-elle.

- Non mais ça ne devrait pas tarder, on a quand même tué son fils, je dis en souriant.

- ça n'a pas l'air de t'angoisser.

- Je profite du moment présent. Ce qui doit arriver, arrivera.

Elle sourit.

- De toute façon il ne peut pas entrer sur le terrain, essaie-t-elle de me rassurer.

- Non mais il trouvera bien un moyen de nous atteindre autrement.

- Fais attention Lucie.

- Ne t'inquiète pas. Comment va ton frère ? Je demande en parlant de Paul.

- Fidèle à lui-même, toujours les mêmes conneries.

Je souris.

Vers 11h, à la pause, je rejoins Maxime. Nous nous asseyons sur un banc, dans le parc.

- Bien dormi ? Me demande-t-il.

- Non. Je ne dors pas beaucoup la nuit.

- Comme les vampires dans les contes ? Demande-t-il en souriant.

- Oui c'est ça, je réponds en souriant. Et toi ? Bien dormi ?

- Oui, j'ai bien dormi. J'ai vu Antoine hier soir, il n'apprécie pas vraiment qu'on soit amis.

- C'est vrai ? Je suis désolé. Est-ce qu'il t'a blessé ?

- Je sais me défendre Lucie. Et ça m'a un peu amusé j'avoue, dit-il en souriant.

- Quoi ?

- Le remettre à sa place. Antoine pense tellement que tout lui est acquis.

Je souris.

- J'ai passé une excellente journée hier.

- Moi aussi, dit-il. Et je veux que tu saches que je serai là, en cas de besoin.

- Merci.

- Alors ces premiers cours ?

- J'ai un peu de mal à suivre comme je n'étais pas là jeudi et vendredi.

- C'est l'inconvénient d'être une aventurière.

Je rigole.

- C'est comme ça que tu me vois ?

- Un peu. Toujours à défendre l'école, les autres, toi-même. Tu disparais certaines heures, certains jours puis tu réapparais.

Je souris.

- J'ai une vie compliquée.

- Tu es spéciale surtout.

- C'est une mauvaise chose ?

- Absolument pas. Mais je suppose que ce n'est pas apprécié par tout le monde..., dit-il timidement.

- Non, les professeurs ne manquent pas de me le reprocher.