Chapitre 60 et fin

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J'attends plusieurs heures, assise sur le canapé, inquiète. Je ne cesse de penser à ce combat. Ai-je bien fait de laisser partir William ? C'est la question qui tourne en boucle dans ma tête. Antoine vient s'asseoir près de moi.

- Je ne suis rien sans lui, je souffle.

J'ai le ventre noué par la peur de ne pas le voir revenir.

- Lucie, il reviendra, je te le promets.

- Ne fais pas de promesse que tu ne saurais tenir.

Il pose sa main sur la mienne.

- J'ai confiance en William. Il est l'un des meilleurs loups de France, il battra Raphael.

- Raphael est plus gros que lui.

- Raphael n'a pas la rage de vivre que peut avoir William. Il te l'a promis, il reviendra.

Il me sert dans ses bras.


Deux heures plus tard, la porte s'ouvre. William, entre, couvert de sang, suivit par Gabriel et Jules. Je me lève et cours vers lui.

- Oh mon Dieu...

Je le sers dans mes bras.

- Je suis là, souffle-t-il.

Je prends son visage entre mes mains.

- Tu es blessé ?

- Légèrement mais c'est du sang de Raphael dont je suis couvert.

Je souris et colle mon front au sien

- Je savais que tu y arriverais, je n'ai jamais douté.

Il regarde Antoine, qui s'est levé derrière moi.

- Vraiment ? Demande-t-il en souriant.

Antoine sourit. Camille descend à toute vitesse l'escalier.

- Tu es vivant !

- Evidemment princesse, je suis le meilleur.

Elle lui saute dans les bras. Antoine arrive derrière moi et je me laisse reposer contre lui.

- ça a été dur ? je demande à Gabriel.

- ça s'est joué à peu, me souffle-t-il.

J'hoche la tête.

- Mais me voilà l'heureux alpha d'une meute à Rome, dit avec fierté William.

Maxence, Lou et Florentin descendent le féliciter. Puis je monte avec lui et Camille, le soigner dans la salle de bain. Camille nettoie tout le sang dont il est couvert. Je prends sa main et le soigne.

- Ce n'est que quelques côtes fêlées Lucie.

- Tout de même...


Le soir, nous fêtons tous ça par une soirée alcoolisée où la musique résonne à fond dans la maison. Je ne sais quand, ni comment mais Flo a trouvé le moyen d'inviter un groupe d'une dizaine de filles. William passe la soirée collé à Camille. Je suis heureuse et soulagée que cette histoire se soit terminée si vite. On va pouvoir profiter tranquillement des deux dernières semaines ici, en Italie, sans se soucier d'être attaqué. 

Je discute avec Jules et Gabriel lorsqu'Antoine nous rejoint, il m'attire sur ses genoux tandis que Jules et Gabriel s'éclipsent dans la cuisine. Je tourne la tête vers lui.

- Tu vas pouvoir souffler, dit-il.

Sa main est posée sur ma cuisse.

- Et Frédéric ? Je demande.

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