Chapitre 55

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Nous arrivons dans un bar vers 21h et commandons un verre.

- Alors comment s'est passé ton après-midi ? Je demande à Florentin.

- Très bien. Nous étions en très bonne compagnie, dit-il en donnant une tape sur l'épaule de Gabriel.

- C'est vrai. Mise à part que j'ai fait toute la conversation au vu de la qualité de l'anglais de Florentin.

Nous rigolons.

- Tu l'as vu ? Me demande Gabriel plus bas.

- Qui ?

- Le loup.

- Oui. Il est venu me parler.

- Tu dois faire attention, il est dangereux. Les loups d'Italie sont... sans pitié Lucie.

- Je sais.

Il passe sa main dans mon dos.


Nous passons une bonne soirée, William et Camille s'isolent. Je l'observe flirter avec elle, ils rigolent. Je suis rassurée. Lou se penche vers moi.

- Il a de la chance, dit-elle.

Je souris

- Oui.

- Tu es toujours fâchée ?

- Bien sûr.

- Tu as parlé à Malika ? Me demande-t-elle

- Je l'ai appelé tout à l'heure, pour la prévenir pour Raphael.

- ça allait ?

- Elle a vu des groupes de serpents se reformer et leurs tatouages sont réapparus.

- Est-ce que tu penses que...

- J'ai de plus en plus de doutes oui.

- Ce n'est pas ta faute.

- Si, parce que si j'avais tenu plus longtemps...

- Tu serais morte.

J'hausse les épaules

- Tu l'as dit à William ?

- Non et je ne compte pas lui dire. Il n'a qu'à prendre des nouvelles de Malika. Et puis, ça lui donnerait raison sur le fait que je ne suis pas capable de tuer Frédéric.

- Il t'a dit ça ?

- Oui, avant qu'on parte.

- Il peut être vraiment con.

J'hoche la tête.


La soirée se poursuit en boite de nuit. Nous nous retrouvons à danser dans l'une des boites la plus branchée de la ville. Je profite de ce moment pour m'amuser et cesser de penser à Frédéric ou Raphael. William danse avec Camille, Lou et Maxence discutent dans un coin. Florentin de son côté fait tout pour impressionner les filles. Antoine prend ma main et m'attire un peu plus loin.

- ça va ? Me demande-t-il.

- Oui. Et toi ?

- Oui.

Sa main se pose sur ma taille.

- Tu es la plus belle, souffle-t-il à mon oreille.

- Non, je rigole.

Il me ramène contre lui.

- Si.

Je passe mes bras autours de son cou. Nous nous regardons en souriant. Puis je rigole et m'écarte. Nous restons tous les deux, dansons, rigolons.

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