Chapitre 49

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Le lendemain après-midi, nous sommes arrivé en Italie et entrons sur une grande propriété, une villa, je dirai même. Nous nous garons et descendons de voiture.

- Wouaw ! Dit Florentin. C'est incroyable !

- Tous frais payés, dit Jules

- Elle est splendide, je dis  

William s'approche de moi.

- Ça va ? Me demande-t-il en regardant la cicatrice de morsure dans mon cou. 

- ça va, je réponds froidement.

- Tu vois qu'on a bien fait de partir.

- Ce que tu peux être con, je souffle avant de rejoindre Lou. 

- On va faire les magasins dès demain, je ne crois pas avoir pris assez de short, dit-elle.

Je souris.

- Si tu veux.

- Tu vas partager le lit d'Antoine ? me souffle-t-elle en souriant.

- Sûrement pas, dit William.

- Il va vraiment m'énerver, je souffle à Lou.

Elle rigole

- Tu sais que je me ferai un plaisir de coucher avec Antoine sous son nez pour l'emmerder.

Elle rigole d'autant plus. William ouvre la maison et nous entrons. Nous faisons le tour du propriétaire. William choisi comme d'habitude la plus grande chambre. Quelques minutes plus tard, je me retrouve face à mon nouveau lit. Je me laisse tomber dessus et observe le plafond.

- Fais chier, je souffle. Encore un mois coupé du monde.

Camille pousse la porte.

- Ça va ?

- Je regrette déjà.

- Moi aussi.

Elle vient s'allonger à côté de moi.

- Tu es courageuse, je dis.

- C'est toi qui l'es.

- William ne se rend même pas compte de la chance qu'il a que tu sois là.

- Tu as de la chance qu'Antoine soit là.

J'hoche la tête.

- Je ne sais pas si j'aurai supporté qu'on soit séparé une seconde fois même si les choses sont bizarres entre nous.

- Il est venu, c'est déjà une grande preuve de bonne foi.

- Enorme, je le sais.

Elle sourit.

- Ce n'est qu'un mois.

- Oui, un mois.

Je me lève.

- On descend ? Je propose. 

- Je vais appeler Paul mais vas-y.

J'hoche la tête et descends. Je rejoins Florentin dans la cuisine. 

- Viens faire les courses avec moi Lucie.

- OK. On emmène Antoine ? Je propose.

- Il faudra bien qu'on soit deux hommes pour porter les sacs, tu vas faire quoi toi avec tes petits bras ?

- Je viens aussi, dit Lou.

- Super, un troisième garçon

Elle lui tire la langue.

- Je vais me changer j'arrive, je le préviens.

Je remonte, enfile un short et un débardeur bleu et vais voir Antoine, assis sur la terrasse avec William.

- Tu veux venir avec nous faire les courses ?

Il se lève.

- Oui, bien sûr.

Nous rejoignons la voiture de Maxence, Lou conduit et démarre. 

- Lucie, tu parles italien ? Me demande soudain Florentin.

- Non. Tu le parles toi ?

- Non, c'est pour ça que je te demande.

- On parlera anglais, dit Lou.

- Tu as pris de l'argent au moins ? Me demande-t-il.

- Pourquoi, tu n'es pas assez gentleman pour payer ?

- Mon compte en banque n'est pas assez gentleman pour nourrir neuf personnes.

- J'ai volé la carte bleue de William, je dis.

Il rigole.

- Bien joué.


Nous arrivons au centre-commercial et commençons les courses. Antoine et Lou poussent un chariot chacun.

- Lève les yeux, je dis à Florentin que je surprends en train de mater une fille.

Il me fusille du regard.

- Tous ces shorts me font tourner la tête, sourit-il.

- Tu es insupportable, rigole Lou.

Nous remplissons les chariots et rentrons. J'attache mes cheveux dans une queue de cheval avant de remonter en voiture.


Une fois arrivé à la maison, je prends un sac mais Antoine m'arrête.

- Laisse, je vais le faire.

- Je peux porter Antoine, j'irai sûrement moins vite que toi à rentrer mais je peux le faire.

Il me fixe

- Je vais le faire.

Je m'écarte et le laisse faire. 

L'école Fantastique 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant