L'école Fantastique 2

Chapitre 30

Lou est affalée sur son lit.

- Salut.

- Salut.

Je m'assois sur mon lit.

- C'est carrément dingue cette histoire d'enlèvement, dit-elle.

- Frédéric n'a plus de limites.

- Non. Alors comment ça va avec Maxime ? Me demande-t-elle en souriant.

Je souris.

- On apprend à se connaitre. Et toi ? Maxence ?

- ça va. C'était un peu étrange avec la meute au début mais on se connait tellement bien que les choses se font comme une évidence.

Je souris et m'approche de mon armoire pour me changer.

- Tu sais que nous n'avons pas le droit de quitter nos chambres avec le confinement, fait-elle remarquer.

- J'ai rendez-vous avec Maxime, je souris. 

- Où ? Demande-t-elle curieuse. 

- C'est une surprise.

- Il te prépare peut-être quelque chose de romantique et prévoit de t'embrasser.

- Arrête, tu veux me faire peur ? Je ne suis pas prête pour ça.

- Tu le repousserais ?

- Surement.

- Le pauvre.

- Mais c'est beaucoup trop tôt.

Elle rigole.

Je rejoins Maxime dans le hall de l'école.

- Alors, prête à braver les lois et sortir dehors ? Me demande-t-il.

Je souris.

- Si tu peux m'assurer qu'avec toi je ne crains rien.

- Oh mais je peux te promettre de te protéger contre toutes menaces sur cette terre.

Je rigole.

- On verra ça.

- Tu devrais te couvrir.

Il fait apparaitre une grande étole sur mes épaules.

- Arrête j'ai l'air d'une grand-mère.

- Tu es la plus belle des grands-mères.

Je sens alors quelqu'un nous observer. Je me retourne et découvre Antoine qui nous dévisage. Maxime prend ma main et m'entraine dehors. Nous prenons la petite porte menant aux sous-sols de l'école. Il fait noir mais Maxime créé un lampion qui nous guide dans l'obscurité. Nous arrivons dans une pièce éclairée par plusieurs guirlandes d'ampoules de toutes les couleurs. Il y a un lit et un bureau sur lequel sont étalés des livres. Je vois une nappe au sol sur laquelle une table est dressée.

- Wow, c'est vraiment un très bel endroit, je dis impressionnée.

- C'est ma deuxième chambre, m'explique-t-il. J'y viens lorsque j'ai besoin de m'isoler.  

- C'est génial.

- Alors tu ne connaissais pas ?

- Non, je t'avoue que moins je vais dans les sous-sols, mieux je me porte, je souris.

Il sourit.

- Je n'ai pas de table alors on mangera par terre si ça te va.

- C'est parfait.