Born To Die -Tome II

Chapitre 18

« C'est drôle. La vie est drôle. C'est trop compliqué et long de dire pourquoi, mais... la vie est drôle. Je hais cette drôlerie.

J'crois que j'suis tombée. Comme un enfant, genre connement (tu sais que c'est français ?), pleurant et ne réalisant pas. J'suis tombée et mes parents, ni toi, vous êtes pas là pour me relever, tu vois ?

Ouai, j'suis amoureuse. PUTAIN DE MERDE.

Je l'aime. J'suis tombée amoureuse. J'aime quand on parle du ciel, d'étoiles et du bordel dans nos têtes. Je sais que c'était réciproque à une époque, mais il a compris que je n'étais pas une fille facile.

J'aime quand on esquive les garçons, et t'sais qu'à un moment, on était ensembles dans la cuisine à manger tranquillement, et Zayn est arrivé. Il m'a demandé ce qui ne va pas, que je pouvais partir quand je le voulais, puis Eric et moi nous sommes regardés. Genre beaucoup, et on a éclaté de rire. Parce que t'sais, tu dois surement te souvenir du choque que ça m'a fait quand il a "quitté" le groupe. Il est revenu, et j'suis même pas partie.

Donc on a pas arrêté de rire, simplement parce qu'on en avait parlé quelques minutes.

T'sais, c'est -maintenant- pas réciproque mais ça me fait du bien de penser que notre amitié restera comme elle est. Il me prend pas pour une pauvre paumée parce qu'elle a été enlevée. Contrairement à Niall ou les autres, je les hais.

On a récolté 1000€, on est à la moitié de notre budget pour partir. J'ai hâte de partir loin de Londres. Je hais cette ville. Je ne peux pas sortir un jour sans qu'on me dévisage, qu'une groupie m'insulte ou autre.

Je m'ouvre beaucoup à Eric, on passe nos nuits à baiser, s'arrêter à des bars pour prendre une cuite et ce, une nuit par semaine. J'adore ma nouvelle vie avec lui.

Et puis il y a plusieurs mois...

On était à l'hôtel dans un lit et essoufflés de l'acte en cours, il était doux dans son geste et sobre d'alcool, il a passé sa main sur ma joue et il a sourit. Il a continué ses va-et-vient, il a sourit et j'ai fais de même. J'ai posé ses mains sur son torse, j'ai remonté doucement vers son coup transpirant, on s'est embrassés. Comme jamais on avait fait avant.

J'aimerai que le rêve dure une éternité, il n'a duré que trois mois. »

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Bon, je sais que le chapitre est ridiculement petit, mais le suivant sera particulièrement grand. Désolée pour l'attente (même si j'avais des excuses, haha), j'espère vraiment poster la semaine prochaine :)