Chapitre 23 : À deux.

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- ANGELO-


- Ravi d'avoir fait affaire avec toi.

- Moi de même.

Nous scellons notre accord officieux par une poignée de main officielle. Je raccompagne mon associé à la porte que je verrouille derrière lui, cherchant la solitude dans cette pièce à la froideur réconfortante. 13 Heure. Je quitte mon bureau au Rez de chaussée et monte rejoindre mes appartements. Arrivé dans ma chambre, j'avance vers la commode pour récupérer la clef de la chambre de Bianca. Il est l'heure de lui ouvrir pour lui apporter à manger, elle doit avoir faim à cette heure-ci mais je n'ai pas eu le choix. Je vais lui faire préparer un très bon brunch pour me faire pardonner. Mais lorsque j'ouvre le tiroir, la clef n'y est plus ! Putain, c'est quoi ce bordel ! Je suis sûr de l'avoir mis dans le tiroir, dans lequel je ne mets que cette clef ! Mais si la clef n'est pas là, alors où est elle ? Et, où est Bianca ? J'accours vers sa porte fermée à clef et je crie :

- BIANCA ! BIANCA !

J'entends sa voix à l'autre bout de la pièce qui me répond en criant :

- ANGELO ? ANGELO C'EST TOI ?

- Oui, oui. Merde, je sais pas où elle est la clef.

- Mais, c'est Stephano qui l'a, dit-elle, sa voix étouffée par la porte qui nous sépare.

Hein ? Qu'est ce qu'elle raconte ?

- Comment ça ?

- Tu lui as donné la clef ce matin, pour m'apporter le petit déjeuner. Angelo, t'es sûr que ça va ?

Je vois. Ce petit enfoiré s'est permit de voler la clef, depuis quand il se permet de fouiller dans mes affaires ? Et Quand on parle du loup :

- Ah. Bonjour Angelo.

- TU TE FOUS DE MA GUEULE OU QUOI ?

Je lui hurle dessus, incapable de me contenir.

- TU VOLES LA CLEF DANS MA CHAMBRE ? TU TE PRENDS POUR QUI CONNARD ?

- Je pensais te rendre service, repond-il calmement.

- Mais putain, JE T'AI RIEN DEMANDE.

- Je lui ai apporté son petit-déjeuner à l'heure du petit déjeuner. C'est-à-dire, pas à 13 heure. Dit-il en regardant sa montre.

- ARRETE DE ME PARLER COMME SI J'ETAIS PAS CAPABLE DE M'OCCUPER D'ELLE !

- Je l'ai fais parce que je pense que t'en es pas capable ! T'allais la laisser crever la dalle jusqu'à 13 HEURE.

- MAIS QU'EST CE QUE ÇA PEUT TE FOUTRE BORDEL, ELLE MANGE À SA FAIM, MÊLE TOI DE TON CUL OU J'TE COUPE LES COUILLES ! C'EST LA DERNIERE FOIS, menace-je en m'avançant vers lui pour lui faire face, C'EST LA DERNIERE FOIS QUE TU PRENDS LA LIBERTÉ DE VENIR DANS MA PUTAIN DE CHAMBRE, ET QUE TU AGIS DANS MON DOS.

Apres un court silence, je reprends, plus froidement cette fois.

- Ne m'oblige pas à te remettre à ta place. Amitié ou pas, t'es à mes ordres, et je n'hésiterais pas à te le rappeler si tu recommences.

- Et je n'hésiterais pas à te désobéir si tu ne la traites pas correctement, renchéris-t-il.

Nous nous défions du regard, avant qu'il rompe le contact visuel pour enfoncer la clef dans la serrure. La porte de sa chambre s'ouvre et Bianca est plantée juste devant nous, elle n'a visiblement pas perdu une miette de cette affrontement verbale. Je vais montrer à cet enfoiré qui est ce qui commande.

Amour et VendettaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant