Amour et Vendetta

Chapitre 57 : Le bluff

coucou ! n'oubliez pas de voter et de commenter si ca vous plait ! merci <3 rdv en fin de chapitre 

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« La vie c'est une grande partie de poker : quand tu n'as rien, bluff »

Nonoboub23

- BIANCA -

- Mon dieu, tu es encore plus belle qu'on ne le dit. Tina, se présente-elle furtivement en me tendant sa main.

Apres une poignet de main avec cette étrange inconnue, je réponds hésitante :

- Bianca genovese.

- Je sais, rétorque-t-elle avec un sourire en coin qu'elle offre à moi puis à Angelo.

- On se connait ?

- Non je n'ai pas eu ce plaisir. Mais on m'a beaucoup parlé de toi, enfin il m'a beaucoup parlé de toi, le Don Juan là-bas dit-elle en désignant furtivement Angelo des yeux.

Sa façon de s'exprimer, ses mimiques : elle a l'air pétillante. Ma méfiance s'estompe au fil de la conversation.

- Ah, euh, je vois, begaye-je gênée, totalement ignorante de ce qu'elle sait à mon sujet ou pire, à notre sujet.

- Vous-vous connaissez bien ? Essaye-je de rebondir tant bien que mal avec une question plutôt idiote.

- Oui chérie sinon je ne serais pas ici.

Je n'aimais pas trop le ton de sa réponse et j'y voyais de nombreux sous entendus. Merde alors, il n'aurait pas eu le culot de me présenter une de ses conquêtes ou pire après la nuit que nous venons de passer...Mon dieu. Je ne m'attends pas à ce qu'il me donne l'exclusivité même si l'idée qu'il puisse coucher avec d'autres ne me soit jamais venue à l'esprit. Mais tout de même, je n'aurais pas pu concevoir que sa décomplexion puisse en être à ce stade. Il aurait un sacré culot si c'était le cas.

- Euh oui, j'imagine.

Elle se met tout à coup à rire devant la confusion et l'agacement qu'elle lit sur mon visage. Elle échange un regard complice avec Angelo et un clin d'oeil aguicheur qui le fait doucement rire. Pour ne pas m'épargner, elle décide d'en rajouter une couche.

- On se connait depuis, oh je ne sais pas moi, dit-elle en feignant de compter pour exagérer l'effet dramatique, cinq ans ?

- Six, corrige Angelo, complice.

- Ah oui six. J'ai arrêté de compter ça commence à faire vraiment longtemps, ricane-t-elle en levant les yeux au ciel. Ça fait quoi, deux mois que vous vous connaissez ?

Le dédain fait frétiller sa voix criarde et pourrait presque faire saigner mes oreilles. Pour qui se prend-elle ? Si elle fréquente Angelo depuis six ans et qu'il s'est bien gardé de me le dire, ce n'est pas à moi qu'elle doit s'en prendre mais bien à son mec. Ce n'est pas de ma faute s'il a délibérément occulté certains « détails ». Les hommes c'est comme des chiens, il faut les mettre en laisse si on ne veut pas qu'ils aillent renifler tous les culs du quartier. 

- Tu te rappelles le jour où on s'est rencontré ? Demande Angelo plein de nostalgie.

Pourquoi l'encourage-t-il à poursuivre cette conversation ? A sa façon de me parler il est très probable qu'elle soit au courant de ce qu'il s'est passé entre nous. Pourquoi agit-elle comme si elle n'avait aucune raison de lui vouloir alors qu'il y en a bien une ? Peut-être que je me fais des films. Peut-Être qu'elle ne se doute de rien et qu'elle est juste hautaine par nature.