Chapitre 47 : Négociations.

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je sais que ce chapitre était très attendu, alors j'espère qu'iI vous plaira, bonne lecture !Votez commentez, partagez <3



Angelo 

Bianca presse Ie couteau contre sa gorge, mais je suis incapable de bouger, incapable de réagir. Putain, j'en ai des frissons. J'oscille entre admiration et surprise, et  n'arrive pas pas à choisir sur IaqueIIe de ces deux émotions je dois me concentrer.  Ia lame est si près de son cou, que j'ai presque peur qu'eIIe finisse par se couper par mégarde. A ce moment précis, je ne me demande même pas comment eIIe s'est procuré ce couteau, ni même à cet ultimatum risqué et à ce qu'eIIe demande en échange de sa vie. 

Je cherche un moyen de Ia calmer pour mieux Ia maîtriser. Parce que malgré le fait que ça ne soit pas pour les raisons auxquelles  elle pense, je ne peux pas me permette de la laisser mourir, maintenant. Et, je ne doute pas qu'elle serait prête à mourir pour son idiote de tante, ou comme elle me l'avait prouvé, pour quiconque serait prêt à mourir pour elle.  Alors, je suis convaincu qu'elle serait prête à se suicider pour sauver sa tante, le contraire ne m'ai même pas venu à l'esprit. Je ne peux pas la laisser faire. C'est l'urgence, il faut réagir, et vite. Je décide d'utiliser tout ce bordel à mon avantage, les mots de Castellano trottant dans ma tête : il faut que je la mette en confiance, et même si j'ai échoué la dernière fois, cette fois ci, j'ai un atout de mon côté. 

- Ma belle, je ne négocie jamais avec ces termes. Et retire ce couteau mon chaton, tu risque de te faire mal. 

- Angelo, je te jure que-

- Permets moi de te couper, mais je sais tres bien que tu aies capable de te saigner comme un cochon crois moi. 

Elle s'apprête à déblatérer je ne sais quoi une seconde fois, mais encore, je la coupe. Il faut à tout prix que j'arbore une assurance et une confiance maximum, alors qu'en réalité ce n'est qu'une façade. Il faut au moins que je prétende gérer la situation. 

- Si tu te tues, je peux t'assurer que je tuerai Francesca et que tu te seras sacrifiée pour rien. Ce serait... regrettable. Tu n'auras pas protégé ta tante et Castellano n'aura plus de quoi faire chanter ton père. Cette situation ne serait profitable à aucun de nous deux et au contraire ce serait un cataclysme. 

Elle relâche peu à peu le couteau, surement abasourdie par ce revirement de situation innatendu et attend patiemment la suite. 

- Voilà ce que je te propose mia bella, les négociations vont bon trains entre ton père et mon patron, il ne te reste plus qu'à écoper de quelques semaines de captivité. Prends ça comme... des vacances ? suggere-je. Tu ne sais pas combien d'américaines rêveraient d'être à ta place, en Italie, mieux en Sicile et en été qui plus est, dans une luxueuse villa bord de mer, ce qui ne gâte rien. rigole-je 

- Je vois mal comment je pourrais me sentir en "vacances", dit-elle en mimant grossièrement les guillemets, quand je suis cloitrée dans une chambre toute la journée, enfermée et surveillée par mon ravisseur. 

- Ravisseur ? la repris-je en un demi sourire, changeons cela veux tu. Soyons ami ! ose-je avec une expression enthousiaste. Cohabitons gaiement jusqu'à ce que tu rentres chez ton chère papounet et que nos chemins se séparent. 

- Ami hein, vraiment ? demande-t-elle en abaissant finalement la lame et en la pointant vers moi.  la méfiance et une curiosité non dissimulée figent les traits de son visage. Ses yeux plissés me scrutent dans l'attente d'une réponse. 

- Oui, même si, je ne crois pas à l'amitié fille garçon et que, ajoute-je en me rapprochant d'elle, je n'ai jamais eu d'amie que je n'ai pas fini par prendre sauvagement sur le lit de la chambre d'ami dans laquelle tu dors actuellement.

Amour et VendettaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant