𝑱𝒆𝒖, 𝟏𝟑 𝑭𝒆́𝒗𝒓𝒊𝒆𝒓

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Il est 7h03, je me lève de mon lit. Je ne suis pas vraiment de mauvaise humeur, mais je sens que ce n'est juste pas mon jour.

J'ouvre mes volets et m'aperçois qu'il pleut, ce qui n'arrange guère mon état.

Je me mets à penser. Et j'ai à nouveau un de ces recule immense sur la vie, sur le monde. Un de ceux qui me rappellent à quel point ma vie, la vie en général, est superficielle et sans intérêt.

Je reste et resterai jusqu'au bout terrifiée à l'idée de mourir mais en même temps, je me dis que ce sera comme arracher le pansement et que je serais soulagée de ne plus vivre dans une telle peur.

C'est pour cette raison que je suis à la fois soulagée et effrayée. Je ne me serai probablement jamais dit ce genre de choses si mes jours n'étaient pas comptés.

Je me dis que c'est comme ça, que je ne peux rien faire, si ce n'est faire ce dont je suis uniquement mentalement capable ; faire comme si de rien était et accepter, accepter la dure réalité à laquelle je me dois de faire face jusqu'au bout.

Je voudrai tellement arrêter de me torturer l'esprit avec ce genre de pensées inutilement compliquées, c'est un de mes plus grands souhaits. Peut-être que sans ça je pourrai vivre normalement, comme tout le monde, mais j'accepte, car c'est la seule chose que je suis en mesure de faire.

Au quotidien j'essaye de ne pas y penser, et faire bonne figure, mais il y a forcément des jours avec et des jours sans. Aujourd'hui est un jour sans.

Parfois j'ai juste envie de passer la journée dans mon lit et pleurer, et parfois j'ai envie de profiter du temps qu'il me reste et vivre à fond l'instant présent, sans m'occuper du reste.

Je ne suis forcément pas la seule à penser comme ça.

Tsukishima : Quelque chose ne va pas ?

[t/p] : Quoi ?

Tsukishima : T'as l'air... différente, aujourd'hui. T'es malade ? D'habitude tu parles tout le temps.

[t/p] : Oh. C'est juste... un jour sans.

❝ 𝐟𝐞́𝐯𝐫𝐢𝐞𝐫 ஃ ᵗˢᵘᵏⁱˢʰⁱᵐᵃ ᵏᵉⁱ ❞Où les histoires vivent. Découvrez maintenant