𝑫𝒊𝒎, 𝟏𝟔 𝑭𝒆́𝒗𝒓𝒊𝒆𝒓

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  Je fixe le large une dernière fois, je profite de cet instant.

Tsukishima : *plaisante* T'en a pas marre à force d'aller à la plage tout le temps ?

Je souris et regarde mes pieds.

[t/p] : Je pense que je m'en lasserai jamais.

On se tait plusieurs minutes, Tsukishima et moi nous remettons à regarder au loin, puis on repart en direction de notre hôtel.

On récupère toutes nos affaires, fait nos sacs et quitte l'hôtel pour de bon.

[t/p] : J'ai faim.

Tsukishima : Il est 12h45, on a le train à 13h. On mangera pendant le trajet.

J'hoche la tête. On arrive quelques minutes plus tard devant la gare, on entre, prend nos billets et part attendre sur le quais.

Tsukishima : Ça va pas ?

[t/p] : J'ai un peu mal au ventre.

Tsukishima : À cause de la faim ?

[t/p] : *secoue la tête* Mais ça va passer.

Tsukishima : ... Si tu le dis.

Je commence à avoir des douleurs au ventre, j'espère ne pas refaire une crise, au moins le temps d'être rentrée chez moi.

Le train arrive, on monte à bord et s'installe l'un en face de l'autre. On nous apporte à manger, puis on passe les deux heures de trajet à discuter, jouer à des jeux de cartes et moi à faire des blagues nuls, mais qui font rire Tsukishima.

On arrive à destination, on reprend nos affaires et descend du train. On se met à marcher en direction de notre rue.

Tsukishima : Ça va mieux, du coup ?

[t/p] : ... Par rapport à quoi ?

Tsukishima : Ton ventre.

[t/p] : Ah, oui oui, t'inquiètes pas.

On continue le trajet en discutant, puis on arrive en face de nos immeubles. On se tourne l'un en face l'autre.

Tsukishima : C'était... sympa. Merci.

[t/p] : *sourit et hoche la tête* C'est plutôt à moi de te remercier, pour m'avoir accompagné... Ah, au fait ! *fouille dans son sac* Donne moi ta main.

Tsukishima : Ma main ?

[t/p] : Ta main.

Il s'exécute et je dépose l'objet dans sa paume.

[t/p] : C'est... un coquillage, ça s'appelle un buccin, et c'est... une sorte de bulot... enfin bref. C'est mon coquillage préféré, je l'avais trouvé sur la plage, et je te l'offre.

Il examine mon cadeau quelques secondes avec un léger sourire.

Tsukishima : *sourit* Merci.

[t/p] : Bon... on se voit demain ?

Tsukishima : *hoche la tête* Hm, à demain.

[t/p] : Salut, Tsukki !

On se sépare, et chacun passe l'entrée de son immeuble. J'arrive devant chez moi et pousse la porte. J'entends ma mère arriver.

La mère : Ma chérie !

[t/p] : Salut M'man.

Elle me prend dans ses bras.

❝ 𝐟𝐞́𝐯𝐫𝐢𝐞𝐫 ஃ ᵗˢᵘᵏⁱˢʰⁱᵐᵃ ᵏᵉⁱ ❞Où les histoires vivent. Découvrez maintenant