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Aujourd'hui est une journée tout aussi rayonnante que [t/p].
C'est aussi une journée de plus où je me réveille avec cette même boule au ventre, cette même sensation de douleur, d'aigreur et d'amertume qui m'emplît et refuse de me quitter.
Nishinoya : C'est trop dur. Je sens que j'y arriverais pas.
Nishinoya essuie de nouvelles larmes qui remplissent ses yeux, tandis que Tanaka lui passe une main dans le dos, le regard fatigué, essayant de le consoler.
Moi non plus, mais je ne le dis pas.
Toute l'équipe de volley-ball est présente, comme nous étions les amis de [t/p], mais il y a aussi plusieurs personnes que je ne connais pas, probablement sa famille, etc. Tous ont un air triste, certains pleurent.
Moi, j'assiste à cette scène douloureuse, essayant de faire face à ce qui nous rend tous si affecté, quelques-uns plus que d'autres. Je me sens vide d'énergie, à force d'enchaîner les insomnies ainsi que les nuits blanches, remplies de larmes et de regrets.
J'aperçois un peu plus loin la mère de [t/p], assise sur un muret, en pleure, se faisant consoler par certains gars du club. Ça me rappelle une chose que [t/p] m'avait avoué, ce fameux soir.
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Tsukishima : Vous allez peut-être me trouver bizarre mais... est-ce que je pourrais voir sa chambre ?
Elle rit un peu, avant de me répondre gentiment.
La mère : Oui, bien-sûr.
Je me lève de la petite table de bois vernis, à laquelle la mère de [t/p] m'a chaleureusement invitée à m'assoir dès lors que j'ai passé le pas de sa porte.
Elle m'amène dans le couloir adjacent, enclenche la poignet d'une des portes, puis recule pour me laisser entrer. Un chat gris vient se frotter à mes jambes, et se précipite jusqu'au lit de [t/p], dans lequel il se couche.
La mère : Prends tout le temps dont tu as besoin.
Elle affiche sur son visage fatiguée un sourire affectueux, puis retourne dans son salon. Tandis que je passe à travers l'encadrement.
Je prends le temps de regarder tout autour de moi. La pièce possède la même odeur qu'elle, ce que je remarque dès mon arrivée. J'ai l'impression de découvrir une nouvelle facette de sa personnalité, un autre aspect d'elle-même. Je constate qu'elle aimait peindre, si je me fie à tous ces tubes de peinture, toutes ces toiles et ces pinceaux, éparpillés sur son bureau, débordant même sur le sol. Également qu'elle aimait lire, en contemplant sa grande bibliothèque remplie de livre à la tranche épaisse. Puis j'observe attentivement chacune des touches de son piano, ainsi que toutes les partitions et les plantes grasses étalées sur celui-ci.
Je scrute chaque recoin, comme pour retenir les moindres détails de la pièce. Je remarque que son lit n'est qu'à moitié fait, comme si elle allait revenir bientôt, et dormir à nouveau dans celui-ci.
Je regarde toutes les photos, dessins, toiles et posters accrochés au murs. Un des cliché attire particulièrement mon attention, celui d'une petite fille souriante, et d'un homme, sur une plage, un grand château de sable à côté, la mer s'étendant à perte de vue derrière eux.
Après une dizaine de minutes, je décide de sortir, puis rejoins sa mère dans le salon. Je m'assois à cette même table en bois, en face d'elle.
Cette fois-ci, je craque. Je couvre mon visage de mes mains, avant de fondre en larme comme jamais je ne l'avais fait auparavant.
Tsukishima : Si seulement j'avais eu le courage de lui dire... à quel point je l'aimais.
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> Messages de : Yamaguchi
9:08 | tu comptes sécher les cours encore
longtemps ?13:41 | tu viens avec nous au parc aujourd'hui ?
13:57 | t'es là ?18:15 | écoutes je sais que tu souffres beaucoup
22:04 | ça fait déjà 4 mois tu sais
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c'est la fin, merci d'avoir lu 🦕
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J'espère que, si vous avez lu jusqu'au bout, mon histoire vous aura plus, ou du moins vous aura diverti tout autant que moi. À bientôt ;)
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❝ 𝐟𝐞́𝐯𝐫𝐢𝐞𝐫 ஃ ᵗˢᵘᵏⁱˢʰⁱᵐᵃ ᵏᵉⁱ ❞
Fanfiction╭─────────── • ❝ 𝗦𝗲𝘀 𝗹𝗲̀𝘃𝗿𝗲𝘀 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗲𝘀 𝗺𝗶𝗲𝗻𝗻𝗲𝘀 𝗺'𝗲𝗺𝗽𝗲̂𝗰𝗵𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗲 𝗽𝗿𝗼𝗻𝗼𝗻𝗰𝗲𝗿 𝘂𝗻 𝗺𝗼𝘁 𝗱𝗲 𝗽𝗹𝘂𝘀. 𝗠𝗲𝘀 𝗹𝗮𝗿𝗺𝗲𝘀 𝗼𝗻𝘁 𝗰𝗲𝘀𝘀𝗲́ 𝗱𝗲 𝗰𝗼𝘂𝗹𝗲𝗿 𝗲𝘁 𝗷𝗲 𝘀𝗲𝗻𝘀 𝗺𝗼𝗻 𝗿𝘆𝘁𝗵𝗺...