1- Monsieur Fiction

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Le bruit des verres qui s'entrechoquent sur le comptoir devant moi me fais sortir de ma rêverie . Je lève les yeux pour rencontrer le regard de reproche que Bastien me lance. Je lui sourie innocemment, relève le menton puis dispose les verres sur mon plateaux.

Une fois chose faite, je le prend en main et m'apprête a allez les servir.

En me détournant je remarque du coin de l'œil Bastien qui secoue la tête —sans doute désabuser par mon jeu d'actrice— un petit sourire en coin étire son visage.

Je sourie a mon tours et sans plus tarder je quitte le bar pour apporter la commande a la table huit , trois hommes et deux femmes.

Ils doivent au moins avoir la quarantaine... Bien que l'un d'entre eux sois très bien conservé... Il doit faire dans le mètre quatre-vingt peut-être moins. Très bien entretenu physiquement de ce que l'ont peut voir, les cheveux blond, les yeux bleu océan, barbe de trois jours, un peu le genre de mec que l'on voit partout dans les livres, film et tout le tralala.

Il doit être chiant à mourir mais vue l'aura qu'il dégage c'est surement  un dieu au lit... Dommage que je sois en service, j'en aurais bien fait mon goûter...

Une autres fois.

Au moment où je lâche enfin monsieur Fiction du regarde je tombe sur... madame coincé apparement,  conviendra je suppose, ce n'est pas très original mais on dirait clairement qu'on lui a foutu un ballet dans le cul.

Ce n'est pas possible de se tenir aussi droite sans un bâton dans le dos ou un truc du genre, en plus je suis sur qu'elle utilise une tonne de laque pour fixer son chignon de secrétaire la...

Attendez mais en plus de ça, elle a la tenue du parfais secrétaire, ou alors, c'est plus une tenue d'agent de sécurité, d'ailleurs, ils le portent tous.

Enfin bref j'ai pas le temps de m'attarder sur les autres personnes attablé que je suis déjà à leur table je dépose leurs boissons sans faire attention à leurs regards scruteur, à croire que je vais les manger tout cru.

Haha merci mais sans façon, sauf pour monsieur Fiction, lui c'est quand il veut, où il veut et comme il veut.

En repartant je lui lance un petit clin d'œil et malgré son air consterné je remarque la rougeur qui naît au niveau de ses joues.

Et oui chérie ça c'est l'effet Vic, signé et approuvé par beaucoup d'autres hommes.

Je marche vers le bar, tout en vérifiant que mes tables ont tout ce qu'il leur faut, une fois chose faite je passe derrière le comptoir et aide Noa à servir les quelques clients. Quand elle me voit arriver, elle lève les yeux au ciel et se renfrogne, j'en sourie de plus belle.

- Arrête Little, je sais que tu m'aimes plus que ton propre frère, pourquoi t'acharne-tu à essayer de me faire croire le contraire ?

Elle finit de servir les 2 clientes devant elle puis se retourne vers moi les sourcils faussement froncés

- Ceci est totalement faux je ne peux t'aimer plus que mon frère il est du même sang que moi, j'ai pas le choix de l'aimer. Et puis cette comparaison est ridicule vu que je ne l'ai pas vue depuis, elle réfléchit les yeux en l'air tout en comptant sur ses doigts, environ cinq ou six ans je dirais.

Never without fighting ( PUBLICATION IRRÉGULIÈRE)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant