Never without fighting ( PUBLICATION IRRÉGULIÈRE)

6- Explication ?

J'y crois pas il m'a suivi ou quoi ?! A tous les coups il est déjà fan de moi, ça ne m'étonnerais même pas. Dommage pour lui je suis inaccessible, même si il faut avouer que numéro 4 est pas mal dans son genre aussi, mais bref c'est pas une raison pour me suivre comme ça.

Au moment où je me relève en jurant dans ma barbe -que je n'ais pas d'ailleurs, le petit duvet au dessus de ma lèvre supérieure est toujours très bien épilé- et en me frottant le derrière, sa main attrape mon poignet et me colle contre le mur...Et son corps ?

Oui, oui je confirme le truc dur et chaud c'est bien son corps...Apparemment monsieur est plus sous le charme que ce que je croyais.

Je lève le regard vers lui en faisant un petit sourire en coin déjà prête à le taquiner là dessus, mais il ne le voit pas, son visage est totalement détourné de moi.

En tout cas c'est pas le moment de me coller, les autres nous attendent dehors et j'aimerais bien rentrer là.

Mon envie de sexe est totalement passée avec l'arrivée de Noa. Au moment où j'allais le dégager, la main de gigolo n°4 vient couvrir ma bouche pour m'empêcher de parler, je la retirais aussi sec.

Le fais d'être coller a lui avec nos vêtement ne me dérange pas, mais hors de question que sa mains sois en contacte directe avec ma peau !

Je lui lance un regard surpris et furax mais lui ne me regarde pas il est concentré sur la salle de repos.

Évidement au début je ne comprend pas mais plus je me calme et plus mes sens se réveillent. A partir du moment où j'écoute vraiment ce que mon ouïe perçoit je comprends.

Il est vrai que j'ai pris l'habitude de ne plus écouter tout ce que mes oreilles entendent, quand je suis arrivée en ville il y avait beaucoup trop de bruits partout et je me tapais des maux de tête carabinés à longueur de journée -autant vous dire qu'à douze ans allez réclamer seule de la morphine dans les pharmacies tous les mois c'est pas très bien vu- alors au fil des jours j'ai appris à n'entendre que ce qui m'intéressait et à effacer le reste.

A partir du moment où j'écoute ce qui me parvient je comprends la réaction du Golio. Quelqu'un étais entré dans la salle de repos et s'apprêtait a ressortir par la fenêtre située derrière le canapé, c'est certainement cette même personne qui a fait tomber les feuilles par terre.

Je ne fis aucun mouvement pour essayer de retenir l'individu, tout comme n°4 qui restait stoïque mais aux aguets fermement campé sur ses pieds.

Quelques secondes plus tard on finit par entendre le cliquetis de la fenêtre qui se verrouille, j'attend donc que l'autre se décale enfin de moi pour pouvoir allez retrouver les autres dehors.

Mais les minutes passent et ne il ne bouge toujours pas, c'est même dire si il ne c'est pas rapproché. Je sens son souffle s'abattre sur mon visage qui était baissé vers mes ongles que j'examinais pour faire passer le temps. Je remonte donc les yeux vers lui le regard exaspéré, et contrairement a tout a l'heure, là je tombe sur deux pupilles d'un bleu infini, au contour noir parfaitement bien marqué.

Je suis assez honnête avec moi-même pour avouer qu'il a des yeux magnifiques.

Enfin bref, le temps tourne j'aimerais bien allez me doucher et pauser mon cul moi.

Alors qu'il allait prendre la parole je le bouscule et lui jette par dessus mon épaule:

-Si tu comptes camper ici c'est pas mon cas alors plante ta tente ou bouge tes fesses on a pas que ça à faire.

A ma remarque il parait perplexe, décontenancé même je dirais, allons bon il a du se perdre dans ses rêves pour ce que j'en sais. Je lui tourne le dos et reprends mon chemin vers la sortie ou nous attendent toujours les autres.