XVIII. Féerie des glaces

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Hawks

Nous entrons dans les bureaux de l'agence par une fenêtre laissée ouverte et montons à mon bureau, je salue mes collègues héros avec allégresse.

- Hawks-san ! m'arrête une voix joyeuse.

Je me tourne pour voir ma secrétaire avancer, souriante.

- Heureux de vous revoir parmi nous, votre présence nous a manquée ! Voici votre planning du jour, indique-t-elle en me le tendant.  

- Merci Cathy, souris-je en retour. Le plaisir est partagé.

Ses pommettes rosissent, elle sourit. Haru ne dit rien, tranquille.

- Appelez-moi dès que vous en avez besoin !

Elle s'efface, nous entrons dans mon bureau.

Une fois la porte fermée, Haru m'attrape par le col et me plaque violemment contre le mur.

- Eh ! protestai-je. Ça ne...

Je croise son regard turquoise enflammé d'un agacement inquiétant, sa mâchoire se crispe de frustration.

- Haru ? hésitai-je.

Je prends délicatement ses poignets, ses doigts agrippent ma gorge, tout près de passer à l'offensive. Ses iris bleus reflètent une colère grandissante, je pose une main sur sa joue pour la ramener à elle.

- Doucement, tentai-je. Qu'est-ce que tu as ?

Elle bat des cils, reprenant ses esprits.

- Ça m'a juste énervée, marmonne-t-elle en me lâchant. Désolée.

Elle se retourne et s'arrête devant la table trônant au milieu de mon bureau. Je reste immobile sans comprendre. Puis la lumière se fait sur la situation, un sourire amusé étire mes lèvres. Ah, je vois. Je l'enlace par derrière, croisant les bras sur son ventre, le nez dans les bandages sur sa gorge.

- Tu es jalouse ? devinai-je.

Elle ne répond pas, blasée. Je remonte à son oreille, mon menton effleure sa peau douce.

- Je ne fais que dire bonjour à mes collègues, relativisai-je.

Elle ne bouge toujours pas, énervée.

- Réfléchis une minute, Haru, l'incitai-je doucement. Comment pourrais-je désirer une autre femme quand je t'ai toi ?

Ses muscles crispés se détendent entre mes bras, signe de sa capitulation.

- Tu vois ? C'est tout bonnement impossible, appuyai-je. Tu es ma seule et unique, ma Muse, ma dame.

Haru

Je me complais à ces mots, calmée. Une minute passe, il me garde contre lui avec précaution.

- Je ne t'ai pas fait mal ? m'enquis-je.

- Il en faut plus pour me blesser, s'amuse-t-il. Je vais bien.

Nous nous séparons, Keigo va fouiller dans un tiroir de son bureau en sifflotant.

Je t'aime à mourir {Hawks x OC}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant